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 fuck up the friendship / topic commun

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Elias Roth
Elias Roth
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MessageSujet: Re: fuck up the friendship / topic commun   fuck up the friendship / topic commun - Page 2 EmptySam 27 Fév - 10:06

Pas besoin d'invitation lorsque l'air sent si distinctement la tornade. Le vent porte les basses par-delà la plaine, au-dessus des champs et du silence et, quelque part entre deux distorsions sépulcrales, Elias sonde les flammes sur son porche en quête de réponse aux questions qu'il n'ose pas poser. Si sa psy était là, elle appellerait ça spiralling. La facture d’électricité, sa carte de bibliothèque, un vieil élastique à cheveux trouvé sous le meuble de la salle de bain ; tout ce qui atterrit entre ses doigts devient, par définition, sujet expérimental à être testé sous l'épreuve du feu. Matter of fact, elle n'est pas là. Matter of fact, il n'y a personne. Pas une seule paire d'yeux pour témoigner du miracle : à la lumière du briquet, l'hématome sur sa pommette droite paraît lui-même étrangement incandescent, ou d'à quel point cette exacte vision semble dangereusement ominous. Ou, autrement dit, si un arbre tombe dans la forêt mais que personne ne l'entend—whatever. Sous le derme fiévreux, l'agitation est une entité vivante et elle galope. Demande, capiteuse, à s'évader et c'est tout le corps qui démange pour une incision. Au fond, il n'y a jamais eu de choix à faire : c'est ça ou, très littéralement, jump out of his skin. De l'affinité toute particulière d'Elias pour les signes venus d'en haut ; lorsque l'univers s'evertue à frapper à sa porte (ou celle du voisin), il serait grossier de ne pas aller à sa rencontre et écouter ce qu'il a à dire. Aussi, il lui faut dix minutes pour descendre jusqu'à la grange Caldwell, trois pour se décider à entrer, et seulement une pour aussitôt le regretter. L'ermite est mal taillé pour les house parties, même quand elles revêtent une apparence aussi résolument country. Un tour de piste : c'est tout ce qu'il s'octroie. Chercher Gray pour ultimement chercher Gray, et si d'aventure il n'est pas là le cosmos en aura décidé ainsi. Un auspice dans les deux cas, il n'y qu'autant qu'Elias peut lui soutirer avant que le motif ne devienne trop transparent pour être ignoré. Il a juste le temps de commencer à tracer les contours d'un plan b lorsqu'il s'avère qu'à l'intérieur aussi l'air sent distinctement la tornade. Son pied est suspendu au sommet du nid de guêpes : un pas de plus, et il aurait été trop tard pour reculer. D'un côté, Ken et feu le capitaine. De l'autre, Marsh lui-même entouré de Parker et Grace. Des dynamiques qui lui passent cinq kilomètres par dessus le crâne mais qu'il connait juste suffisamment pour les identifier comme périlleuses. En sa qualité d'outsider, d'être un observateur réticent et en retrait, il se sait en sécurité. A en juger par la tension, à la dimension si physique qu'elle pourrait être tranchée au couteau, il n'a le temps et les moyens d'attirer qu'un seul intervenant dans la no-splash zone. L'espace d'un instant, le regard vogue d'un bout à l'autre de la horde. S'accorde le bénéfice du doute en prétendant à l'hésitation pour ne convaincre que sa propre conscience. Comme si la décision n'avait pas été prise dans un fragment de seconde. Comme si ça n'avait pas été tout ce qu'il fallait à la loyauté pour snap into place, envers celle qui, peut-être, la mérite le moins. "Grace, je peux te parler en privé ?" Si la soudaineté de la requête ne suffisait pas à la décoller de Parker, il est certain que la bouée de sauvetage achèvera le travail. Elias, rien si pas rigoureux, prend sa dévotion à la lettre. S'il est question de tendre la nuque à sa place, il la projette de la manière la plus concrète qu'il conçoit : il attrape son poignet. La prise urge, mais demeure délicate. N'a pour prétention que d'insinuer ne pas lui laisser de choix. Ainsi, si elle le désire, elle pourra revendiquer que si elle abandonné sa copine, c'est parce qu'elle y a été forcée. Tandis qu'il la guide à travers la foule, il s'efforce de ne pas penser au contact entre leurs peaux. Immédiatement après qu'ils aient pris une distance confortable, il le rompt et récupère ses doigts comme une éloigne une main du feu. Il n'y a qu'un pyromane pour évoquer la brûlure avec autant de conviction ; à l'instar de, la sensation persiste longtemps après l'acte. "J'en conclus qu'elle le sait pas." La musique lui impose la proximité. Pour se faire entendre, il est obligé de se pencher sur l'épaule de Grace. A l'évidence, ça ne semble pas assez douloureux, puisqu'il continue "Gray et toi", moins pour établir ce qui est déjà évident que pour goûter à la saveur qui trempe les mots. Elias, moins un individu que système nerveux. Ne connait pas la rancune, son organisme étant d'emblée trop primitif pour la synthétiser, et le sentiment trop littéraire, trop demandant pour trouver prise sur lui. Il se contente de l'étudier de loin et a fini par déduire qu'il préfère la gratifications immédiate. Right on cue, ça pince sous la troisième côte, vif et acéré et merveilleusement simple. De toute façon, il n'y a jamais eu droit. Rien de plus familier que sentir le regard de Grace glisser sur sa gorge déployée. Aveugle ou désintéressé, aucune différence notable. De toutes les choses qu'il n'arrive pas à lui dire, il s'agit, de loin, de celle qu'il navigue avec le plus de facilité. "C'est pas mes affaires mais tu sais que c'est shitty de lui cacher. C'est pas comme ça qu'on traite ses amis." Aussitôt que les mots sont prononcés, ils tournent au vinaigre parce que teintés d’hypocrisie. Enfin, il cesse de croire que si ses pupilles retournent inlassablement au crossfire, c'est non pas par appréhension mais parce qu'il crève d'envie de s'y perdre.

@grace mulder
(@gray marsh @rhys caldwell @ken whitlamb @parker calverley)
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Grace Mulder
Grace Mulder
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MessageSujet: Re: fuck up the friendship / topic commun   fuck up the friendship / topic commun - Page 2 EmptySam 27 Fév - 17:12

Incertaine quant à sa stratégie bancale — boire ou conduire, le choix est fait, implique fatalement un changement de conjonction de coordination — Mulder abandonne naturellement le butin à la solennité du geste de sa propriétaire initiale, acquiesce à la solution de secours proposée au cas où — in case of emergency, everything is an emergency. Les muscles de la mâchoire se détendent parce que les bulles ont déjà brièvement lissé les aspérités du caractère ; les bulles ou les regards affables d'une Ken qui s'accroche à son bras d'une manière inattendue et jamais suffisamment explorée à son goût. Même Rhys, apparu à leurs côtés après avoir fendu la foule en deux comme un prophète les eaux, n'y met décidément pas assez du sien pour repeindre les humeurs en gris morne. Malgré les tentatives niveau cour de récré, d'une flexion du coude, offrande tendue aussi vite qu'elle est remportée dans la manche, ne lui tire qu'un "ah ah" flegmatique et l'arc d'un sourcil tendu vers le défi. "Je trouverai bien une botte de foin où décuver," soufflé avec les poumons qui s'avancent en même temps que la main se referme sur la condensation autour de la cannette. Le pshitt a presque la même mélodie satisfaisante que la voix de Ken qui back her up, aussi les lèvres épellent-elles un m e r c i, mi-pensé mi-ironique, lancé à la ronde. Mais même pas le temps de savourer le calumet de la paix que la configuration de groupe change sous l'assaut de trois petits mots. C'est le compliment qui l'interpelle d'abord, puis l'étreinte, lâche et rompue, autour de son bras soudainement seul et, finalement, les sourcils froncés de Parker qui rencontrent les siens, arrondis dans l'interrogation que l'instant soulève. Une épaule lancée en même temps qu'un hochement de tête discret signifiant qu'elle n'a pas la moindre fichue idée de ce que tout ça veut dire — et ce n'est que la vérité ; si Ken a parlé (pleuré) d'une rencontre fortuite avec un ballon, les confidences n'ont jamais fait état de ça. Aveugle et sourde des implications et de leurs conséquences, Mulder avance à tâtons, prise entre la curiosité piquée à vif et le menton de Cal pointé vers elle. Le signal réveille quelque chose de l'ordre du primitif, instinct de préservation, solidarité féminine, ou call it what you want, suffisamment profondément pour qu'elle suive le mouvement, non sans asséner à Ken un regard bourré de sous-entendus agités sous les cils indiscrets. Forcément, le trajet du retour paraît soudainement plus récréatif que celui de l'aller. Et, forcément, occupée à tirer ses propres conclusions sur ce qu'il se trame dans leur sillon, l'attention sur Parker revient un millième de secondes trop tard. Alors, quand Mulder relève yeux et concentration, le "Park—" se meurt quelque part dans sa gorge, et le mouvement de la main se fige dans l'air, d'être arrivé simultanément à la collision. Et parce qu'il y a inévitablement quelque chose de l'ordre de la déflagration, à ce que deux astéroïdes s'écrasent l'un contre l'autre, elle clôt les paupières — et, cette fois, c'est assurément une question d'instinct de survie. Ne les rouvre qu'à regret de compter parmi les dommages collatéraux in more ways than one. Dans l'échange, elle sent le regard de Gray qui la balaie furtivement, mais se refuse d'y répondre autrement que par un short snort et un roulement de billes en direction des cieux, à qui il serait bon d'adresser une prière silencieuse si seulement Mulder savait le faire.  Au lieu de quoi, elle glisse une main dans sa poche, y cherche vaguement une contenance, n'y trouve rien d'autre que du vide ; et c'est raccord avec le masque d'indolence qu'elle lance en même temps qu'un signe du menton en direction de Cal. Derrière les lèvres scellées, ça hurle signal, signal, signal. Pas que Mul soit particulièrement frileuse à l'idée de s'attarder au beau milieu des tranchées — c'est au contraire quelque chose qu'elle gère bien, les effusions de sang, littérales ou métaphoriques — seulement qu'il lui est impossible de ravaler la boule de culpabilité qui se créé déjà dans sa gorge quand les tenants et les aboutissants sont juste là, étalés à vue. Un clignement d'yeux plus tard, la réponse à sa prière informulée se matérialise déjà — ça, ou karma is a bitch, really de vouloir qu'elle s'étouffe sous le poids de ses fautes — sous la forme d'Elias et d'une requête pressante. Le regard papillonne brièvement entre Ken et Parker ; elle ouvre la bouche, la referme et se contente finalement d'acquiescer. Se laisse simplement guider, engourdie autant par le ton que par la façon dont ses doigts se sont refermés sur son poignet. Pas le temps de le remercier de l'avoir tirée de la zone de tir qu'Elias traverse ses remparts comme seul lui le pourrait, c'est à dire en mettant le feu aux poudres et, acculée, Grace se retient tout juste de montrer les dents. Hésite vaguement entre faire semblant de, corriger l'énormité d'un Gray et elle qui n'a existé que le temps d'être prononcé ou s'enquérir du pourquoi et du comment lui sait. Pas le temps de choisir sur quel pied danser qu'Elias l'a-chève. Si la distance ne prenait pas le risque de brouiller l'échange, elle aurait reculé sous l'effet du contrecoup. Au lieu de quoi, ses épaules se tendent et Grace s'immobilise, incertaine de l'interprétation qu'elle étend inévitablement du conseil d'ami à l'affront. "On parle toujours de Parker, right ?" Si sa gorge était dégagée, elle en rirait, d'un souffle caustique. Elle se sent jaugée, jugée, et ça la frappe, pour la première fois peut-être, d'être celle des deux qui est incapable de soutenir le regard de l'autre. "Ou c'est ta manière détournée de me rappeler que je suis pas l'amie idéale ?" C'est douloureux parce que ce n'est pas fait sciemment ; bien sûr que non, mighty Elias sur son piédestal, le pardon au bord des lèvres. Ça tiraille quelque part sous la côte parce qu'il le fait pour elle mais que ça a le goût de ce qui est fait contre elle. Trop désarmée par l'honnêteté — ou la morale — d'en face, Grace abdique. "Tu sais quoi, Elias ? I'll drink to that. A ta façon de traiter tes amis," aveu et gorge déployés dans le même geste, ne tire qu'une infime réjouissance du fait que la déglutition est soudainement plus facile d'être aidée d'une rasade de bière. La cannette penchée vers lui d'un tilt aurait pu être une déclaration de guerre, mais n'est peut-être finalement que sa façon à elle de tendre l'autre joue.

@Elias Roth @Ken Whitlamb @Rhys Caldwell @Parker Calverley @Gray Marsh
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Parker Calverley
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MessageSujet: Re: fuck up the friendship / topic commun   fuck up the friendship / topic commun - Page 2 EmptyDim 28 Fév - 19:29

Les yeux s'accrochent à Mul et serrent, toutes griffes dehors. Parker sait que Ken lui a lâché le bras, et ne sait rien d'autre —mais s'imagine que la poigne de Ken n'était pas fondamentalement plus désespérée que ses supplications silencieuses ne le sont. Son regard profite de l'attention impérieuse dardée sur la première pour s'éviter de retourner sur la seconde, mais elle ne s'avouera pas que c'est par peur de lire chez Ken quoi que ce soit de fané ou malléable. Elle préfère son inconfort si elle n'en cède de portion à personne, et connait de toute façon suffisamment Rhys pour être certaine qu'elles laissent leur troisième membre en aussi bonne compagnie que possible dans un endroit pareil. Tout indique qu'il est de toute façon un allié plus raisonnable que le combo Cal & Mul, et non content d'être rationnellement vérifiable, le tidbit fait surtout contrepoids, permet à Parker de déplacer le camp sans être celle qui abandonne. Aussi hospitalière soit-elle, la présence de Rhys est trop meuble pour qu'elle s'y fie, a trop de corolaires qui sont anodines jusqu'à ce qu'elles ne le soient plus. C'est ça le problème de Ken, ce que Parker lui reproche silencieusement tout en continuant à cotiser malgré elle : d'être l'incarnation d'une amitié féminine qui se susurre, s'agrippe et se dissimule. Trop de pouvoir entre les mains fébriles de celle qui se croit impuissante. Préférant prévenir que puruler —la guérison n'a jamais été une option— elle décide de hightail it out of there, les omoplates précédant la bière. La leçon est claire et immédiate. Mul sonne l'alarme, mais pas à temps. Du karma en circuit court, légèrement trop on the nose à son goût : suffit de rompre les rangs pour que tout foute le camp. Son dos percute ce qu'elle croit être un crétin ; même pas le temps de se retourner qu'il devient un danger. Aucun délai nécessaire pour replacer la voix, la forme, le souffle, quand bien même Parker a décidé arbitrairement que leur propriétaire n'a rien à foutre ici. La colonne vertébrale n’est que terminaisons nerveuses, moins réveillées par la condescendance que par la façon dont il prononce son prénom comme s'il le lisait dans sa nuque. Elle se glace, puis décongèle par à-coups. "Stalker," asséné avec les dents. Elle fait volte-face et boit une gorgée qu'elle ne goûte pas, occupée à surjouer un flegme qui n'existe plus ou simplement à réduire le volume du contenu pour pouvoir mieux compresser le contenant dans son poing instable. Elle se déteste pour la puissance du thrill qu'il provoque en se pointant, meilleur que la bonne vodka, les jolies basses et tout ce qu'elle jure préférer. Le sens des mots qu'il assène est moins notable que le simple fait qu'il soit là pour les dire ; joute verbale standard qu'elle n'a de chance de gagner que si elle fait un suffisamment bon job à prétendre n'en avoir rien à foutre —jusqu'à ce que la lance devienne trop affilée. Dans une panique qui se contient suffisamment mal pour prier que la pénombre ramasse les morceaux, Parker bascule le regard vers Mul. Celle-ci lui renvoie une inquiétude que la second in command interprète à côté. Park y voit généreusement une sollicitude anxieuse, réconfortante pendant trois secondes, éparpillée dès que le profil de Grace s'éloigne. Dans le doute, aux prises avec les sous-entendus envahissants qui tiennent moins du sous que du entendu, Parker fait un pas sur le côté pour bloquer le visuel que Gray a de Rhys. S'imagine accomplir quelque chose. Elle porte une main à son propre visage et enfonce pouce et index dans ses commissures jusqu'à forcer un sourire sinistre sur ses joues. Du bout des lèvres presque immobiles, jette un "fuck off" concis. Le poignet retombe en même temps que les traits. "Ou fuck une blonde en mini-jupe. Juste pas celle-là." Y a pas si longtemps, les mots auraient été les mêmes ; ils auraient juste été qualifiés de bluff. Maintenant, c'est seulement du putain de cinéma.

@gray marsh
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Rhys Caldwell
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MessageSujet: Re: fuck up the friendship / topic commun   fuck up the friendship / topic commun - Page 2 EmptyMer 3 Mar - 17:43

Il ne l'a pas imaginé, pas vrai ? Son sourire. Parce-qu'elle l'a fait. Timidement, avec hésitation, rapidement mais Rhys a bien aperçu ses lèvres s'étirer. Alors ça suffit à le convaincre, à se dire que c'est une invitation silencieuse pour qu'il l'approche alors qu'elle est avec ses copines et que son ex est dans le coin. Un sourcil se relève, amusé de voir qu'elle ne sait pas trop quoi faire maintenant qu'il a le regard dans le sien. Mais il y voit autre chose que de l'appréhension et de la peur. Ca se savoure comme un début de victoire, un petit pas vers le pardon et vers autre chose que de la rancoeur. Rhys se la joue hôte friendly et taquin. Son regard se pose successivement sur chacune des trois. Une remarque, plus ou moins légère, à chaque fois. Et c'est simplement de la conversation facile, profiter de sa proximité avec Parker pour s'imposer dans leur trio. Son hésitation à donner une bière à Grace suffit à les faire réagir. La bouche de Ken s'ouvre en première, s'agrippe à sa copine et la défend dans son choix périlleux de boire et conduire. La cannette est vite attrapée par l'intéressée, essaye de convaincre ceux qui veulent l'entendre qu'elle a un semblant de responsabilité. Rhys hausse les épaules, se dit qu'il agira peut-être dans quelques heures s'il la voit tituber ou le visage dans une botte. Quand le regard se tourne vers Ken, last but not least, il trouve de suite quoi dire, pas besoin de chercher bien loin. Elle est cute, Ken et elle mérite de l'entendre. Mais au lieu de se retrouver face à des pommettes rougies, un sourire sincère et des cils papillonnant, il fait face à une Ken perdue. Immobile, presque embêtée par ce qu'il vient de lui dire et pendant un instant, il se demande si les mots qui sont sortis sont bien ceux qu'elle a entendu. Parce-qu'à la regarder, il a un doute. Il lui sourit, comme pour appuyer ses mots, lui montrer que c'est sincère, pas un jeu ou une connerie. Et quand les lèvres de Ken font miroir aux siennes, il se dit qu'il a peut-être pas tout foutu en l'air. Le bruit du métal le rappelle à l'ordre, le regard se pose sur la cannette de Parker. Il ne comprend pas vraiment ce qu'il se passe, se demande s'il a pas loupé quelques infos alors qu'il regardait Ken et voit Calverley reculer. Une gorgée avalée et un sourire vers elle, il prend son départ comme une validation de sa part pour rester avec Ken. Quelques secondes suffissent pour que Grace fasse son choix et suive Parker. Et Rhys se plait dans cette nouvelle configuration. Peut-être que c'est ce dont ils ont besoin. Se voir avec du monde autour, pas juste eux deux dans un gymnase ou une voiture. Un mouvement de menton vers là où ses copines ont disparu puis un  "Elles désertent toujours aussi rapidement ?" Ca se veut être juste de la conversation, apprendre à la connaitre, poser des questions sur un sujet qu'elle maitrise et avec lequel elle est à l'aise. Ses potes.
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Ken Whitlamb
Ken Whitlamb
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MessageSujet: Re: fuck up the friendship / topic commun   fuck up the friendship / topic commun - Page 2 EmptyVen 5 Mar - 13:39

Quand Grace se dégage, Ken ne sent que l'absence : ni amitié, ni bons sentiments. Rien, si ce n'est l'absence de— qu'elle fait tout pour ne jamais éprouver. Ca mord profondément là où ça saigne juste d'une pichenette. Le corps pivote imperceptiblement, les yeux cherchent : l'une ou l'autre, qu'importe, parce que peut-être qu'elles tourneront la tête, qu'elles comprendront, qu'elles reviendront. Peut-être à hauteur de trois pour-cents mais ça suffit à éclipser Rhys, à rendre sa présence accessoire, parce qu'elle voulait tout sauf être seule avec lui. Elle a la paume moite contre la cannette, et l'angoisse pesante sur le diaphragme. Elle l'occulte avec facilité malgré son aura, parce que dans son raisonnement qui n'a besoin d'aucun délai pour se faire, elle ne représente aucun intérêt pour l'hôte des lieux, n'est qu'un gain collatéral maigre et forcément awkward sous la lumière d'un rencontre avec un peu trop de beats. Sa voix se fraye un chemin sous la couche de tension, manque de la faire sursauter tant il l'arrache à ses tentatives de télékinésie amicale. La surprise est amère, la réalité brûlante. Elle s'empresse de chercher à apaiser la sensation en vidant les trois quarts de sa bière. "Oh wow, nous revoilà donc là, on aura pas mis longtemps hein ?" Qu'est-ce qu'ils ont tous à s'inventer bouchers, à vouloir pendre au crochet son amitié avec Parker et Mulder et changer ça comme si c'était un corps inerte. "Too late Rhys, ton pote s'est déjà chargé de ce chapitre, si t'es là pour me dire que je suis pas grand-chose quand je suis seule, la réplique a déjà été volé, vous devriez boire à ça." Elle claque la canette contre son torse pour qu'il la récupère. Pour finir elle ne veut plus rien de lui- et qu'importe si c'est hypocrite d'avoir pris soin d'en absorber une grande partie. "Vous faites chier, Cecil et toi." La voix se rêve sèche et agressive, elle est juste passivement plaintive. Même pas convaincante dans le rôle de la fille énervée, elle offre juste la confirmation que le flanc est hypersensible. Elle est juste déçue. Déçue d'avoir cru pour quatre secondes qu'il n'était pas un crétin. Déçue d'avoir vouloir le voir. Déçue d'avoir voulu venir un peu, juste un peu, pour voir s'il la remettrait. À l'évidence, oui très bien, mais exactement comme elle l'espérait. Boys are boys. Mais les filles ne sont pas en retrait dans leur capacité à décevoir, et c'est bien une leçon qui se répète sans jamais s'encrer quelque part. Elle se détourne d'un problème pour en trouver un autre, jamais autant déterminée à dire à Mulder ce qu'elle pense que sur l'instant précis ; cette fois pas de cheat, pas de provocation gratuite, pas d'exagération qui ne viserait qu'à faire réagir. Juste la vérité crue, la souffrance exacerbée d'être sans cesse celle qui peut passer au second plan, qu'on épaule un jour sur deux si on a rien de mieux à faire et surtout pas d'affinité plus forte commençant par Cal finissant par Verley. C'est pas grave de s'assurer de l'avis de Kendall, parce que de toute façon elle en a pas vraiment, puis elle est capable d'en changer et encore faudrait-il qu'elle l'assume, pas vrai ? Sauf que l'ambition s'effrite de voir Elias. Le besoin d'un refuge écrase toujours tout le reste. Parce que lui, la souffrance sous-cutanée, celle qui ne fait pas de bruit mais qui continue de ronger de l'intérieur bien après que la flamme aie été éteinte, il comprend. Elle s'invite, capte la fin de l'échange mais offre ses premières secondes entièrement à son unique espoir de voir la soirée vaguement moins désastreuse pour elle. "T'es venu." qui coule avec affection d'un sourire, d'une respiration qui sonne comme un soulagement certain. Peut-être le dernier à être fiable pour elle ici. "Ça fait plaisir" accompagne rapidement la première évidence, parce que pour maintenant elle se fiche bien que Grace vive mal la proximité qui se veut complice et qui cherche protection, parce qu'elle n'a pas encore fini d'éponger le malaise qui coule dans ses veines d'avoir été abandonné. Tout ça pour finalement se souvenir de son existence et tourner vers elle en attention plus bris de verre que velours. "T'essayes pas sérieusement de donner des leçons sur comment traiter ses amis Mulder ? Pas toi ? Pas après ce que t'as fait ?" Égoïstement elle pense juste à l'abandon puis réalise après coup l'envergure des doubles sens, de l'éclairage que donne Elias planté au milieu de la tourmente. Ça la glace jusqu'aux reins, parce que ça n'était pas exactement ce qu'elle comptait lui reprocher. Mais après tout c'est la vérité non ? Comment elle pourrait reprocher aux autres leur sens de l'amitié si elle a la loyauté qui flanche au premier coup de pression ? Nevermind.
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Gray Marsh
Gray Marsh
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MessageSujet: Re: fuck up the friendship / topic commun   fuck up the friendship / topic commun - Page 2 EmptyVen 12 Mar - 23:00

N'a jamais été autant plaisante que dans la réaction en contre-poids parce que oops désolée réflexe, Parker revêt la rétivité comme d'autres passent une tenue aguicheuse. La grimace est affreuse, et c'est bien la preuve que s'ils partagent une zone de confort à présent c'est celle de l'absence de muscles faciaux en dehors de ceux qui offrent plissement et fronces. "What a charm." mollement accordé d'un regard qui se détourne du spectacle, pas parce que ça a l'effet attendu -repoussoir- mais tout l'inverse, parce qu'il pourrait bien lui trouver quelque chose qui ne ferait ni appel à la rage ni à la rancoeur et que ça s'appelle un Putain De Problème quand la profession de foi vise à haïr tout ce qui respire -et tout ce qui a cessé de. Il pourrait toujours prétendre qu'il a mieux à faire - bien là la seule utilisé d'Elias, se faire alibi pendant les temps morts-, mieux à voir, mieux à écouter, mais même quand pour quelqu'un qui siège confortablement dans l'hypocrisie c'est un peu gros d'avancer être là pour autre chose que rendre l'air de Parker moins respirable. La réussite est jamais aussi franche que dans le plan déroulé mentalement, parce qu'il faut toujours faire face à des impondérables, comme l'incapacité à mettre à mort l'animal légendaire à deux têtes -et demi- en révélant que la loyauté c'est à peu près le truc de personne dans cette grange, et encore moins de la Très Cher Mulder. Ca démange toujours, de la mettre sur la planche puis de la pousser mais là où ça devrait provoquer une impatience vicieuse ça dérange juste -pour ne pas dire que ça fait mal. Ca reviendrait à passer au fil deux choses dont il n'arrive ni à accepter la mort, ni à trouver la vie, et le purgatoire c'est toujours mieux que le néant dépouillé. "Cute que tu éprouves le besoin de le préciser, comme si elle était pas assez grande pour faire un choix." Ou plutôt, comme si elle savait, que c'est pas aussi improbable que c'en a l'air, que c'est pas aussi binaire qu'Avec ou Contre Parker. "La confiance règne dans votre couple c'est cool." Au moins ça lui change pas ses perspectives. A en parlant de confiance, le regard cherche à nouveau le connard à qui il en doit une bonne, de dose de confiance. La disposition des acteurs et des décors font que les yeux ont plus de facilité à retomber sur ce qu'ils connaissent trop que pas assez. Trouve Parker. Parker. Mulder. Elias. Parker. "Et toi tu comptes appliquer tes propres conseils ? Ou t'es juste accroc au thrill du secret ?" Serait qu'à moitié étonné d'apprendre que c'est nettement moins tentant, maintenant qu'il y a plus de question de tension - quoiqu'elle aurait pas à chercher loin pour en trouver entre eux, qu'elle peut imposer it's over autant qu'elle veut ça brise l'ego mais certainement pas la possessivité pugnace qui l'exaspère autant qu'elle le tient en un seul morceau. La rancoeur est corrosive depuis trop temps, et l'occasion, trop facile, pour ne pas se retenir d'utiliser de coffre pour beugler un Caldwell à la ronde, laisser les animaux de ferme se déplacer pour indiquer ce qui se trouve miraculeusement là où ses yeux ne risquaient pas de le chercher : derrière son poids d'ancrage, sagement planqué pour ne pas dire protégé. Ca n'en fait que lui confirmer qu'il devrait les pousser dans le précipice tous les deux. S'il n'avait pas autant besoin de voir la tronche de l'autre il pourrait gaspiller de l'énergie à lui reprocher Monts et Merveilles - mais surtout protection et loyauté à ce type qui n'a rien de plus intéressant qu'un vendeur de bagnoles. "Caldwell !", aboyé une seconde fois en repoussant Parker de l'axe parfait du stand de tir. "Alors Caldwell, t'emballes plus Parker ? Tu te lasses si vite ? T'embrasses les meufs que si elles sont couples ? Eclaire-moi, j'ai du mal à situer à quel point t'es un bâtard."
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Rhys Caldwell
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MessageSujet: Re: fuck up the friendship / topic commun   fuck up the friendship / topic commun - Page 2 EmptyVen 19 Mar - 18:30

Il ne s'aperçoit pas que le vent change, il ne sent pas la tornade arriver, n'y voit même pas les prémices. Aveugle sans même chercher à anticiper quoi que ce soit, il ne s'attend pas à ce revirement de situation. Il pourrait mettre ça sur le lieu, le sourire qu'elle lui a offert ou juste leur proximité. Parce-que c'est un fait : il est proche. Et le plus remarquable c'est qu'elle n'a pas fait de pas en arrière, qu'elle ne s'est pas scandalisée qu'il ose se glisser dans sa bulle aussi facilement sans même se demander si c'était ok. Il est confiant, Rhys. Assez pour se la jouer flirty et pour oublier d'être subtil. Il se pense en terrain connu, se dit qu'ils ont déjà fait connaissance, qu'ils ont passé le stade du malaise l'autre jour dans sa voiture. Alors il ne prend aucune pincette, bascule dans une remarque sur ses potes. Le but est simplement de faire la conversation, de s'amuser de ce tête à tête qu'il n'a même pas eu besoin de demander discrètement. Et la réaction en face est violente. Le regard suit la cannette amenée contre sa bouche pour être vidée très -trop- rapidement. Les sourcils se froncent quand il entend son ton. Elle est vexée, blessée, piquante. Il est bousculé sans même comprendre ce qui a déclenché la colère. Parce-que c'est ça qui brûle dans ses yeux, pas vrai ? Et il a aucune foutue idée de comment elle s'est glissée dans la conversation. Il a loupé le train, sans doute même deux, il reste comme un con, immobile sur le quai. Ca le dépasse. Elle le dépasse. elle va trop vite, fait des raccourcis, là où il est encore bloqué à l'intonation du wow. Et elle est animée, assez pour le rendre silencieux. Parce-qu'il est loin de ce qu'il connait d'elle. Pas de sincérité brutale mais calme. Pas de vulnérabilité timide. Elle s'énerve et se braque. Terrain inconnu qui lui apparait très dangereux. Sa main récupère la canette contre son torse, effleure à peine ses doigts à elle. Même pas sûr qu'elle s'en aperçoive, bien trop occupée à le mettre dans le même panier que Cecil. Et ça l'agace, assez pour le faire réagir. "Mais de quoi tu parles ? J'ai jamais —" Rhys lève les yeux, essaye de rembobiner, se demande à quel moment il a insinué qu'elle était personne seule. Tout juste le temps de tourner la tête vers ses potes, plus loin, qu'il sent qu'elle s'échappe. L'autre main se lève pour essayer de la rattraper, il lâche un "Ken, re—" qui se retrouve étouffé parmi la foule et la musique. Et il se retrouve seul avec deux cannettes de bière dans les mains. L'une vide, l'autre à peine entamée. Le regard se raccroche au dos de Ken qui disparait rapidement auprès de Grace. Et c'est étrange ce qu'il ressent, pendant un instant il se dit qu'il ferait mieux de finir sa bière et d'aller chercher son ballon. Il cherche réconfort dans une foule dont il se fiche. Parce-qu'il avait espoir d'approcher Ken, de lui tirer un sourire, de l'entendre rire, passer un bon moment. Mais il semblerait qu'il ait grillé ses cartes avec une pointe d'humour tombée à côté. La canette vide est lancée vers un de ses coéquipiers, elle est suivie rapidement par la sienne, bue en quelques gorgées. L'instinct le pousse à chercher Cecil, retrouver sa place d'acolyte pour oublier qu'il crève d'envie d'aller embrasser la seule nana de la grange qu'il n'a pas le droit d'approcher. Mais c'est son nom aboyé qui l'empêche de faire volte face. Bien longtemps qu'il n'a pas entendu cette voix remplie de rage l'appeler. Et il se retrouve face à Gray, comme si tous les autres avaient compris que c'était clairement pas le moment d'empêcher les deux de se voir. Les yeux de Rhys s'arrêtent sur Parker repoussée sans grande délicatesse. Il se dit qu'il s'en mêlera pas, qu'elle n'aimerait définitivement pas qu'elle le fasse. C'est rapide, l'attention bascule de nouveau sur Marsh. Et là c'est le néant. Le regard se perd sur Parker, cherche à comprendre de quoi il parle. Un baiser. Avec elle. Quand elle était encore en couple. Ca fait office de douche froide, ça fait arrêter pendant quelques secondes le palpitant. L'assurance se fissure. Il refuse de se dire qu'il a passé cette limite, celle pour devenir le connard qui embrasse les copines de ses potes. Par contre, envisager qu'il est le con qui mate l'ex de son meilleur pote, c'est moins difficile à avaler. Les yeux interrogent ceux de Calverley, il attend presque qu'elle contredise, parce-qu'elle devrait le contredire, pas vrai ? A quel moment il aurait — Et là, c'est pire que tout. L'incompréhension se transforme en réalisation. Les moments se relient un à un, le black out prend des couleurs, la mémoire se rafraichit. La soirée, ici, Parker, eux deux. Il s'est baissé, il a franchi les quelques centimètres entre leurs deux visages pour l'embrasser. Lui. Pour ensuite l'oublier dès le lendemain. Ils n'en ont jamais reparlé. Fuck. Sa main passe sur son visage, il sait qu'ils attendent tous une réponse. Pas juste Gray, non tous ceux qui le regardent, ceux qui ont arrêté de boire ou de danser. Et avant même de s'avancer vers Gray, il cherche Ken, se demande si, par une action du saint esprit, elle a échappé à ce qui a été dit. La probabilité est faible, l'espoir est grand. Définitivement pas besoin de nourrir l'image qu'elle a de lui. Le fuckboy qu'il s'évertue à ne pas être, éclate juste au grand jour. Rhys se retrouve face à Gray, il sent dans son dos que certains de ses coéquipiers l'ont suivi. Et il sait qu'il a aucune chance face à Marsh s'il décide de lever le poing, même si l'effet de groupe caresse l'ego et gonfle l'assurance. "Qu'est-ce que tu veux Marsh ? Qu'est-ce que tu cherches ?" Et c'est seulement quand il lui adresse la parole que Rhys se rend compte que ça fait une éternité qu'ils ne se sont pas parlés. Depuis sa rupture avec Parker ? Avant ? Aucune idée d'où placer le curseur. "Tu t'inquiètes pour Parker ? Ou pour moi ? C'est pas très clair." Il aimerait se tourner vers elle, lui expliquer qu'il aurait pas dû, que c'était une grosse connerie mais il en est incapable. Pas quand Gray est juste là, prêt à aboyer sur lui et à lui trouver tout un tas de nouveaux surnoms. "Cherche pas à me rendre responsable d'un truc qui ne me concerne pas." Et à vrai dire, il sait même pas si ce baiser a eu un impact sur la décision de Parker. Probablement que non. Parce-qu'ils sont potes. Juste potes. (@gray marsh @ken whitlamb @parker calverley)
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Parker Calverley
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MessageSujet: Re: fuck up the friendship / topic commun   fuck up the friendship / topic commun - Page 2 EmptyLun 22 Mar - 16:07

Il détourne l'attention et les tripes font presque mine de se dénouer. Gray lance un regard aux alentours, le jette par dessus de l'épaule de Parker sans s'y arrêter, et libérée du poids, la clavicule remonte. Se prépare à l'impact, car s'il est cruel, il se barrera, et y a plus la moindre naïve partie d'elle qui l'imagine être quoi que ce soit d'autre. Beer and bravado, mentalement, elle prépare déjà sa chorégraphie d'indifférence, consciente qu'il y a trop de fierté, de public, et de probabilités que Gray passe son chemin pour se permettre d'être prise au dépourvu, et somehow, ça lui passe même pas par l'esprit qu'elle pourrait simplement être la première à foutre le camp. Elle l'a déjà fait une fois. Sauf que ça a pas tracé de sillon, juste vidé la jauge. Depuis, ça s'est ressenti partout mais c'est palpable nulle part autant qu'ici. La présence de Rhys, quelque part dans son dos, brûle une crevasse entre ses omoplates alors même —ou parce que— elle sait qu'il regarde ailleurs. Le snark de Gray trouve trop d'accroche mais en offre peu. Parker serre les dents pour l'encaisser mais se retrouve terrifiée de les desceller car son panel de réponse oscille entre non, whatever et shut up, autant d'options qu'elle ne peut plus s'offrir maintenant qu'elle a déjà mis son pseudo dédain sur la table. Elle tressaille, se reprend, et à défaut de mieux, lui tend sa bière. "Je sais que t'es venu pour boire et me faire chier. Tu peux boire maintenant." Ou refus catégorique d'entrer dans son jeu. Elle donnera pas le moindre poids à ce qu'il dit en admettant l'avoir entendu. Classic Parker traîne l'échange à son niveau, où y a pas de place pour le sous-texte. Elle est bêtement explicite sinon rien. Bien sûr que ça ne produit aucun résultats, que ça ne suffit pas à le distraire, et quand il la repousse, la cannette tangue tant qu'une vague de bière pâle slosh jusqu'au sol. Suffit d'une seconde pour qu'elle regrette de ne pas avoir mis de la distance entre eux tant que c'était jouable, car Gray a même pas le temps de prononcer le prénom de Parker qu'elle sait quelle carte il a sorti de sa manche. There it is. L'évidence grosse comme le comté sur laquelle elle fermait obstinément les yeux. Dans le fond, elle savait qu'il savait, mais maintenant que c'est en toutes lettres à ses pieds, elle se fait bouffer par les excuses qu'elle aurait dû présenter plus tôt. "Gray-" La main de Parker approche de son coude mais retombe aussitôt, gelée par la peur de sa réaction. Rhys tourne ses yeux de biche prise dans les phares vers elle, et si le réflexe est humain, il a surtout le don de la faire bouillir. Elle souffle et porte un poignet à son front, comme si ça pouvait confiner la pression à l'intérieur. Shit. Le voir se souvenir en temps réel, face à son ex à elle et ses coéquipiers à lui, est presque aussi humiliant que de s'être rendue compte qu'il avait oublié. Aucun doute qu'il s'attend à ce qu'elle le sorte d'affaire, et ça la tue d'entendre —de déchiffrer— qu'il s'en lave les mains. Qu'il s'en fout tellement que l'oubli était irrelevant. "Ça te concerne pas ?" Elle lâche un rire incrédule, une solitaire note froide qui se noie dans le chahut. "Typique." Malgré la surprise, elle est la première consciente et convaincue que c'est pas la place de Rhys de combattre dans ses batailles à elle. Elle glisse l'épaule sur le ring, fait face à Gray, suffisamment proche pour gronder "Lâche-le. Règle ça avec moi." Sauf qu'à quoi bon. Ils ont brûlé les ponts avant que l'eau puisse couler en dessous. "Or don't. Tu vois pas que ça a plus d'importance ?" Ou breaking her own heart, take two.

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Gray Marsh
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MessageSujet: Re: fuck up the friendship / topic commun   fuck up the friendship / topic commun - Page 2 EmptyLun 19 Avr - 11:20

Parker se tend avec trente secondes de retard, et s'il aurait été envisageable de tirer la bride assez fort pour l'arrêter juste avant qu'il bondisse sur l'occasion, maintenant qu'il a reçu la première dose de vengeance, c'est peine perdue. Elle est momentanément reléguée au rang de figurante, ou actrice de seconde zone, parce que tout ce qui importe vraiment c'est de lire la décomposition sur le visage de l'autre abruti. A sa gueule Gray pressent l'inévitable : la défense lâche, molle, clapotante d'une fausse innocence mal singée. S'il pensait Rhys un peu au-dessus de ça avant ça, c'est maintenant plus le cas. "Je m'inquiète pas, on dirait que vous vous méritez bien." Ou jamais. Rhys mérite que quelqu'un lui brise au moins un genou, qu'il réalise que si sa vie tourne plus autour d'un ballon il est absolument comme tout le monde à El Reno : personne, et, rien. Lui rappeler que si hiérarchie il y a entre ceux qui sont pas encore à Howard et ceux qui sont déjà ça tient qu'à un fil. Que si sa vie devenait subitement merdique il aurait plus grand monde pour soutenir sa grosse tête. Mais certainement pas Parker. Quant à elle, si elle mérite l'humiliation, sa rage et tout un tas d'autre chose, on ne trouvera pas Caldwell dans la liste. Quelques joueurs s'arrangent, comme si Gray n'avait pas prouvé milles fois qu'il est précisément addicted des causes désespérées et des mauvais choix. Rhys avance sur une planche que tout le monde sait pourrie mais il est assez con pour tenter ce chemin là. Se dédouaner semble être la seule option qu'il connaisse. "Oh ça te concerne pas ? Donc c'était juste comme ça pour le fun ? T'es vraiment loyal qu'à ta gueule, c'est admirable." Il frappe froidement dans ses mains, applaudit pour passer vainement l'envie d'amorcer la détente, de se jeter sur lui et de lui offrir un truc qui le concernera à tous les coups. S'il crache du sang dans sa propre grange ça le concernera peut-être plus que lorsqu'il met sa langue dans la bouche d'une fille qu'il sait en couple. La tentation est brûlante et la réaction à deux pas de lui ne fait qu'alimenter un peu plus le brasier qui ne demande que ça. Il voudrait la tuer, mais avant ça, il est prêt à tuer pour elle. Et faire vomir à l'autre sa mauvaise foi parait être la meilleure façon de procéder. Rhys est un pantin, un sac de frappe tout offert, un exutoire sans valeur. Le rugissement meurt d'envie de percer l'estomac dans lequel il tourne pour se faire entendre alors que la sang cogne contre les tempes à rendre sourde toute réflexion potentiellement intelligente. "Mais t'as raison Parker. Vas-y, joue la martyr, ça te va si bien. Tu vois pas qu'il est ravi de s'essuyer les mains sur toi ? Et tu l'aides en plus ? Mais c'est que ta soirée avec devait être vraiment géniale." La rancoeur écume et ne demande qu'à aller se heurter contre l'hôte. Sous forme de phalanges repliées. Contre sa gueule de dragueur des champs. Ca crépite avec plus de désir encore que lorsque c'est Elias qui lui fait perdre toute notion de retenue et fait éclater une cuve de sentiments couleur rouge sang qui repeignent sol et plafond de son esprit. Gray ne connait que le corps à corps, brutal ou non, mais rien qui ne joue sur de longues distances. Incapable de pousser à son terme le moindre plan préparé de sang froid, il rêve d'expédier une partie de sa fureur sur Rhys, et qu'importe si ça fait de lui l'animal au centre de la curée avec les coéquipiers de l'autre en guise de clebs affamés. La raison n'a jamais été la meilleure retenue, mais si la colère gonfle le torse et fait monter la pression, il y a obstacle qui promet de rentrer l'épaule pour offrir un angle. Pas grand-chose, rien qu'il ne saura repousser pour la seconde fois, mais Parker le tient au-delà de ses espérances sans même le soupçonner - et c'est précisément ce qui la rend efficace, plus l'impact est faible, meilleure est son emprise parce qu'il a appris à se méfier de ce qui se planque derrière toute attitude pas assez furieuse à son échelle. "C'est ça ton choix ? Défendre ce connard qui est absolument rien sans ses potes hypocrites ? C'est quoi le délire, t'es amoureuse et prête au sacrifice ?" Il abandonne un rire grinçant au plus d'importance, prétendra pour lui-même que c'est elle qui est pitoyable à croire qu'il a besoin qu'elle lui rappelle, tout ça pour ne pas voir que ça tord ses entrailles de l'entendre prononcer ça. "C'est ce que tu t'es dit quand t'as enterré ton petit secret ? Que ça avait plus d'importance ? Et ça, ça en avait de l'importance ?" Le menton balancé dans la direction de Rhys. Ca. Rien de plus, rien de moins, alors que les yeux ne se détachent plus de Parker.
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Rhys Caldwell
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MessageSujet: Re: fuck up the friendship / topic commun   fuck up the friendship / topic commun - Page 2 EmptySam 24 Avr - 17:34

Il ne sait pas ce qu'est le pire : réaliser qu'il a oublié leur baiser ou s'apercevoir qu'elle, non. Ça rend l'échange bancal, la réalisation honteuse et l'humiliation publique. L'envie de rire démange, hausser les épaules, changer de sujet plutôt qu'affronter cette vérité qui le dérange. Mal à l'aise le Caldwell d'être au coeur de l'attention. Ça en est presque risible. Et il flippe que ça le mette mal auprès de Parker, il tient à elle, beaucoup trop pour que Gray vienne foutre sa merde en quelques secondes. Mais il sait qu'il a ce pouvoir. Et ça serait facile de lui en vouloir pour avoir crié ça en pleine soirée, d'avoir décidé que c'était le bon moment, de l'avoir foutu lui, mais surtout Parker, mal devant tout le lycée. Pourtant c'est lui, Rhys, qui enfonce le coup auprès d'elle. Il attend qu'elle le sauve. Pas très courageux, il s'illustre à merveille dans le connard lâche qui n'assume rien. Ils n'en ont jamais parlé, ne l'ont pas évoqué donc il a aucune foutue idée de ce qu'elle en pense, si elle espérait une suite à ce baiser. Mais de son côté, c'est clair : juste un dérapage. Rien de plus. Il se laisse porter par ses coéquipiers qui se posent derrière lui. L'assurance gonfle, ça le pousse à répondre à Gray. Sans doute que les quelques gorgées d'alcool l'empêchent de réaliser que c'est dangereux ce qu'il fait. Tout le monde sait pertinemment que mettre le pied entre Parker et Gray se rapproche clairement d'une envie suicidaire. Il se dédouane facilement, se convainc qu'on l'emmène sur un terrain où il n'a pas sa place. Sa façon à lui de ne pas s'en mêler, de ne pas se mettre entre eux, d'éviter d'être un dommage collatéral dans leur histoire. Il n'en connait pas tous les détails, n'a jamais cherché à le faire. Trop risqué, trop épineux comme sujet, trop personnel. Le rire de Parker résonne, il est amer quand elle est déçue. Alors peut-être qu'il devra s'excuser auprès d'elle après, quand Gray aura fichu le camp, ils pourront discuter. Parce-qu'elle ne peut pas lui vouloir de ne pas s'en être souvenu. Elle aurait dû lui rappeler. Sa faute. Mais ce qui le dérange le plus c'est de savoir comment Marsh est au courant, quand lui qui en était à l'initiative n'en avait aucun souvenir ? Le pouvoir de l'information bascule en face. Le regard est noir côté Marsh quand le sourire narquois s'étire côté Caldwell. Il peut jouer au con, il peut parfaire son image de dragueur, assez pour aller frapper là où ça fait mal. Aucune idée de s'il mérite Parker mais en tout cas il est sûr qu'il n'est pas aussi toxique que lui pour elle. Alors il se contente simplement d'un sourire, aucune autre réponse. Parce-qu'il sait que ça réveillera une putain de jalousie chez Gray. Mais le mouvement craquèle quand il l'entend frapper dans ses mains. Le regard se pose sur ses mains jointes, se dit qu'il perdra forcément à ce jeu-là. Et il n'y perdra pas juste un peu de sang. Sans doute beaucoup de dignité et quelques os. Marsh est nourri par la rage, Rhys refuse d'en faire les frais. "T'essayes de faire quoi ? Me reprocher votre rupture ? Remets toi en question putain." Il plonge, Rhys au lieu de sortir de l'eau et éviter la vague. Il devrait l'ignorer, ne pas relancer, ne pas lui donner de raison de porter son poing contre sa joue. Puis Parker gronde contre Gray, amène l'attention sur elle. Et Rhys se demande à ce moment-là s'il a encore sa place, s'il ne se fait pas reléguer au rang de figurant mais tout est vite ramené à lui. Parce-que Parker le défend -à sa manière- et ça rend fou Gray. Et il ne sait pas ce qui est le mieux, ne rien dire, laisser Parker gérer Gray ou s'immiscer entre eux au risque de se prendre deux fois plus de foudre ? Elle est la seule à savoir le tenir et lui faire face. C'est compliqué pour Rhys de s'effacer. Il a envie de se la jouer chevalier sans cheval blanc, la sauver de là, rattraper sa lâcheté et lui montrer qu'elle peut compter sur lui. Il pose sa main sur les côtes de Parker, essaye de la dissuader d'aller un peu plus vers l'affrontement. Un pas pour se rapprocher d'elle, le regard sur Gray, qu'il espère capter. "Dégage, Gray. Rentre à Howard." Au tour de Rhys de gronder, de se faire entendre, de tenter de régler ça en le dégageant de la grange. Coup d'épée dans l'eau, forcément.  Il parle à Gray, pas un merdeux du club de foot.
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Parker Calverley
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MessageSujet: Re: fuck up the friendship / topic commun   fuck up the friendship / topic commun - Page 2 EmptyDim 2 Mai - 16:39

Si Gray pose une question dont sa rancœur a l'air de vouloir la réponse, les lèvres tout à coup arides de Parker la rendent rhétorique. Elles se figent, entrouvertes. La dernière grimace du poisson avant qu'il soit débarrassé de ses entrailles. Elle ne sait pas ce qu'est son choix, car ça fait longtemps qu'elle n'en fait plus. Elle fonctionne à la fatalité et les lois élémentaires de la physique ; les larmes derrière le nez montent par capillarité, mais restent sagement à l'intérieur des cils car y a pas de clignement pour appuyer sur la gâchette. Elle ne répond à la provocation par l'immobilité que parce que les enjeux sont trop grands. À circonstances à peine amoindries, elle aurait déjà un aboiement chargé dans la joue. Amoureuse, right, et l'humiliation discrète que le mot implique, particulièrement acide en raison du destinateur de la pique, de celui qu'elle concerne, et du fait qu'elle soit actuellement prise en étau entre les deux. Sauf qu'à être un poil trop rigide, la pression qui s'exerce autour d'elle, au lieu de l'écraser, la fait glisser hors des mâchoires. Gray lui parle ostensiblement à elle mais c'est à Rhys qu'il s'adresse, vers qui tout son body language tend, tandis que Rhys, de son côté, a fini de prétendre qu'il s'agit d'autre chose qu'un concours d'egos dont elle n'est rien de plus que le décor. Pas un mot pour Parker : elle est juste la rampe sur laquelle il dépose une main pour escalader la situation. Elle tressaille contre le contact, fait un instinctif pas de côté, mais ça ne devrait pas la surprendre. C'était not about her quand il avait ses bras autour d'elle —il a rendu ça douloureusement évident— donc bien sûr que son beef avec Gray ne la concernerait pas non plus. Un accessoire, à peine. Les souffles des torses gonflés fusent au dessus de sa tête, et elle est épatée par la vitesse à laquelle ils l'ont ôtée de force d'une situation qui la concerne plus qu'eux deux réunis. Qu'ils aillent se faire foutre, tous les deux, de la mettre sur le banc de touche de sa propre histoire. La remiser d'un coup d'épaule sur le bord de la scène parce que ça se joue entre les poitrines qui se gonflent. Il est question que de ça, pas d'elle. Un prétexte pour ébouriffer les plumes, sinon ce qu'elle a à dire serait forcément pertinent. Car de l'équation, à toutes fins pratiques, elle est la seule à avoir été là. Rhys se fait inflexible dans son rôle de maître des lieux, congédie d'un revers. Par miracle ou par erreur, Parker se retrouve du bon côté du geste. Si c'était pas Gray de l'autre côté des lignes, quand Rhys jette de l'huile sur le feu, elle le laisserait prendre. Au lieu de quoi elle se tourne vers l'ex-communié et saute sur les braises. "Tu lui en veux pas parce que ça signifiait rien pour lui. Il s’en souvenait même pas. Ça aurait été n'importe quelle autre —hell, ça aurait été un veau Roth— c'était pareil. Pas vrai, Rhys ?" Elle carre la mâchoire, se rend trop anguleuse une fraction de seconde, puis tourne le menton vers Caldwell. Le regard n'est plus coupant mais coupé. Crie fais-le. S'adoucit sur le revers, la supplique d'une sainte qui se voudrait martyr. Qu'il ramasse la perche qu'elle lui tend et la sortie facile. Il n'aura besoin de se baisser qu'une seule fois. Elle, tout ce qu'il lui faut c'est un hochement de tête, et aussi facilement, les garçons sont off the hook. Rhys à l'abri de toutes retombées, mu par rien d'autre que la bière de trop et sa condition de teenage boy, et Gray acquitté du besoin de s'intéresser à ce merdier, car pourquoi en aurait-il quoi que ce soit à foutre de la fille qui a brisé sa confiance pour si peu. Pourquoi ce serait à lui de se souvenir de celle qui s'est montrée si peu mémorable.
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