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 it hits different (barbie)

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Rhys Caldwell
Rhys Caldwell
/ pseudo / : pompon (juliette)
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MessageSujet: it hits different (barbie)   it hits different (barbie) EmptySam 6 Fév - 17:57

cold sweat run down my body
no one can stop me
when you don't need nobody
it hits different


l’ennui est réel. l’attention est ailleurs. l’absence de stylo prouve l’investissement quasiment nul du fils caldwell dans ce travail de groupe. pourtant, cette fois, le cahier est là, posé sur la table, vide de toutes notes. mieux que mardi dernier. la tête n’est même pas relevée vers eux. le corps est lâchement relâché contre la chaise en fer. c’est dur, pas agréable et il sait même pas quoi faire de ses jambes. l’impression désagréable d’être un géant dans le monde des nains. trop longues pour ce mobilier vieux de six cent ans (voire plus). il prend de la place sans même s’étaler. obligé de repousser la chaise de la table pour pas se cogner les genoux au moindre mouvement. et c’est la troisième fois qu’ils se retrouvent cette semaine, pour un devoir en sciences ou alors c’était en langues ? qu’un détail. rhys serait incapable de pouvoir lâcher leurs prénoms, dans l’ordre, sans erreur et sans hésitation. rien à faire. pas là pour se faire des potes, il se la joue davantage passager clandestin. il s’installe à côté, fait acte de présence, lâche un regard vers eux toutes les vingt-trente minutes et attend patiemment que miss blondie décide qu’ils ont assez bossé pour cette fois. lui, il s’occupe de la bande son. pas d’enceinte, pas de playlist, pas de chant sportif murmuré. la paume se referme sur le cuir dans un rythme régulier et maitrisé. le ballon tombe sur le parquet tel un métronome. le regard de rhys est imperturbable, l’ouïe est bercée par ce son, le toucher s’apaise contre le cuir qui frotte. obnubilé par cette sensation familière, il n'entend pas les remarques. ils savaient à quoi s'attendre quand le prof l'a mis dans leur groupe. rhys n'est pas connu pour briller scolairement, rien de nouveau, pas d'effort à fournir sur une réputation qui n'est plus à faire. lui, tout ce qu'il veut, c'est se barrer. idéalement de cette ville, immédiatement de cette salle. alors si la bande-son peut venir chatouiller les nerfs de les-devoirs-c'est-toute-ma-vie blondie, ça lui va bien. plus qu'une question de temps pour qu'elle s'agace au point de venir déchirer sa feuille si parfaitement stabilotée. puis la libération est annoncée à base d'un vendredi, même heure ?. la paume rattrape le ballon avant de le poser sur la table, venant froisser quelques feuilles qui trainent et faire tomber deux trois stylos. pas d'excuse, rien. rhys est déjà levé pour lancer un j'peux pas, vendredi j'ai entrainement" sans attendre de trouver une solution. ils feront sans lui. ils se passeront de ses idées lumineuses et de son avis silencieux. sans doute qu'ils avanceront beaucoup plus rapidement en son absence. la bouche de blondie s'ouvre, le regard semble contrarié de se retrouver avec un (imposant) grain de sable dans sa ballerine vernis mais elle sait qu'il y a aucune chance pour qu'il loupe l'entrainement. il est arrivé en retard l'autre fois sans laisser le choix. alors elle dit rien, soupire et rhys prend ça comme l'acceptation de son absence. de toute façon, elle n'a pas le choix que de faire avec. le cahier est attrapé puis écrasé dans ses affaires de sport dans son sac avant de se barrer. le pas est rapide, presque pressé dans les couloirs vides du lycée. il est trop tard pour y croiser quelqu'un. sauf peut-être ceux qui sortent de colle ou qui ont dû se taper des travaux de groupe. le ballon sous le bras, il passe devant la vitrine des trophées. le regard longe les photos, l'adrénaline s'immisce dans le creux de son estomac alors qu'il revit le championnat. le panier décisif, la victoire, les cris de joie. bordel. c'est ça qui le fait tripper. il accélère alors qu'il tourne vers les vestiaires. les gestes sont rapides, le sac est jeté dans son casier, et il attrape sa gourde avant de rejoindre le gymnase. les baskets crissent contre le parquet. il pensait se retrouver seul. le panier, le parquet et lui. le date parfait. pas de coéquipier, pas d'entrainement tardif, non, une jupe. il voit juste ça. une jupe sur la ligne des trois points. perdue, forcément perdue. en quelques dribbles, il s'approche d'elle. le ballon qui vient taper à quelques centimètres de son oreille droite, peut-être même suffisamment proche pour venir déranger quelques mèches de cheveux. "tu t'es perdue ?" il la toise de toute sa hauteur alors que le mouvement dans le poignet est maitrisé. la voix est froide et ne présage aucune patience. pas quand il est en tenue, pas quand il attendait que ça depuis la première heure de cours. et encore moins, venant d'elle. parce-qu'il connait ce visage, cette désinvolture insupportable. suffisamment entendu parler d'elle pour ne pas se la jouer flirty et intéressé pour une make-out session improvisée sur les gradins (been there done that). il n'a retenu que le whore répété encore et encore dans la bouche du meilleur ami. pas besoin de plus d'infos pour la juger. "vire, t'as rien à faire là." qu'il lui lance. si elle est toujours allongée sur son parquet dans trois secondes, il l'attrape par la cheville et l'utilise pour laver le sol.
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Ken Whitlamb
Ken Whitlamb
/ pseudo / : drake / queen quotes
/ faceclaim / : k. walsh
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/ activités extrascolaires / : mom thought tornado chasers was a football stupid team
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/ age / : 16 yo, l'âge de te faire un doigt d'honneur et de trouver ça cool.
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MessageSujet: Re: it hits different (barbie)   it hits different (barbie) EmptySam 6 Fév - 20:03

quand la voix dans le haut-parleur a crachoté un kendall whitlamb nasillard, la concernée s'est soudainement convaincue qu'il était temps de faire profil bas et disparaître, raser les murs comme un fantôme, longer les casiers et s'éclipser là où aucun proviseur ne pourra lui mettre la main dessus. elle se doute que c'est pour ses notes, qui loin de se découvrir une courbe ascendante continu désespérément de descendre comme si elle avait s'enterrer et devenir souterraine. mais kendall encore plus que ken n'assure pas les conversations sérieuses et houleuses, n'a que le courage de fuir l'autorité plutôt que carrer les épaules et affronter les reproches dans la lumière blafarde de l'administration. et s'il est hors de question de déjà rentrer à la maison, pour trouver les parents qui seront bientôt au courant de ses notes et de son absence de sérieux si ce n'est pas déjà le cas, elle trouve refuge malgré elle là où personne ne viendra jamais la chercher dans un gymnastique désertique qui l'accueille à parquet ouvert. s'il parait qu'il ne faut jamais y rentrer avec des baskets qui ne soient pas strictement réservées au gymnase, elle joue l'ignorante - ça elle maitrise comme personne, fausse ingénue qui saura ouvrir la bouche de stupeur et battre des cils avec étonnement si on la pince. elle enfonce les écouteurs dans son oreille. celui de gauche marche quand il en a envie. ça fait trois mois que c'est comme ça. la gomme des tennis couine sur le vernis du parquet, mais le son est rapidement happé par la musique qu'elle lance depuis son téléphone. l'oeil morne observe le terrain guère plus d'une seconde quand l'âme entière vibre sous les basses. un long soupir en guise de conviction que ça sera parfait, comme planque même si ça pue l'ennui et finit par se laisser tomber sur le terrain, l'univers lui appartient pour au moins une heure, alors que son crâne tape le sol quand elle s'étend comme une victime de sa propre vie, tué par les responsabilités qu'elle refuse d'assumer. en paix. en paix pour dix minutes, à peine plus, quand la porte claque et laisse entendre quelqu'un l'a trouvé, reste à trancher si cette personne la cherchait ou non. puis c'est comme si le ballon heurtait son tympan, d'un rebond trop proche, une menace qui frappe le sol, hérisse les premiers cheveux dans la nuque. une minuscule décharge qui cavale des cervicales aux lombaires, juste le temps d'une inspiration. elle se détache de la pente du toit pour pivoter légèrement la tête, lui accorder dans une grimace un regard qui n'offre que peu d'informations. les lumières aveuglantes ont imprimé des pastilles dansantes de couleur dans sa vision, et, attendant que ça se stabilise et s'éclaircisse, elle porte sa main devant ses yeux pour se protéger du contre-jour. elle le reconnait sans peine, quoiqu'il l'ait jamais regardé d'aussi haut  que présentement. la taille du corps est proportionnellement inversée à la taille de sa personnalité : voilà la preux chevalier inutile qui sert de laquais slash garde du corps, à l'autre son of a bitch qui trône dans la colonne ex. son degré de ravissement creuse en dessous de la mer. elle détourne avec lassitude le regard, porte son téléphone à hauteur de visage pour voir autre chose que sa silhouette gigantesque et pianote un texto avec indifférence. c'est quoi son nom déjà ? certaine de l'avoir entendu milles fois de la bouche de l'autre, incapable de le retrouver avec précision, et ça a que peu d'importance tant qu'elle a un couplet de billie ellish qui gronde dans l'oreille. par provocation, parce qu'elle sait qu'il reste planté là dans l'espoir que la menace coule de lui jusqu'à elle -que si ça prend du temps c'est juste parce qu'elle est trois mètres plus bas que ses sourcils menaçants et sa bouche un peu contrariée- ses lèvres s'arrondissent pour faire une bulle avec son chewing-gum qui claque dans le silence avec l'arrogance de ceux se fichent de déranger. "va jouer plus loin à la balle tu veux, le monde t'appartient pas." si elle est censée trembler qu'il lui marche dessus, ça ne sera pas pour tout de suite, parce qu'elle ne lui connait aucune témérité particulière, pas d'exploit. c'est juste le bon pote, qu'elle a traduit par bon con. elle croise les jambes, diva sur une plage imaginaire un peu trop dure qui n'a de confortable que l'audace qui en dérive de ne surtout pas esquisser le moindre mouvement pour déguerpir. "t'as de la place par là-bas…" qu'elle lui fait la fleur de lui indiquer d'un vague geste de la main pour indiquer le reste du terrain, car il a qu'à se rapprocher du panier si elle le dérange, ou aller voir à l'autre, car à sa maigre connaissance du sport, il faut au moins deux paniers pour jouer à ce jeu stupide, quand bien même elle a la flemme de tourner la tête pour vérifier cette idée. "j'suis épatée t'es tout seul ? ça va t'arrives à respirer par toi-même sans ton pote pour te dire quand et comment faire ?" elle coupe la musique dans ses écouteurs et pose son téléphone contre sa poitrine pour le regarder de nouveau, afficher un mince sourire moqueur alors qu'elle s'interroge de cette vue en contre-plongée qui la force à le regarder vraiment pour la première fois, jamais enregistrer autrement qu'un corps avec des épaules et rien de plus que la base d'un cou, la nuque qui refuse de fléchir pour s'offrir une vue d'ensemble d'un colosse silencieux qu'elle a toujours fui faute d'intérêt. "tu vas devoir faire avec, bro." avec elle. plantée là avec la fierté qui tient le corps cloué à même le parquet.
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Rhys Caldwell
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MessageSujet: Re: it hits different (barbie)   it hits different (barbie) EmptySam 6 Fév - 21:44

il a l'impression d'attendre une éternité. sans doute que le ballon a frappé une vingtaine de fois contre le parquet avant qu'elle daigne tourner le visage vers lui. trop long. elle aurait dû se relever et se barrer au bout du troisième rebond. si ça avait été n'importe quelle autre fille, c'était l'issue la plus probable. un regard vers le caldwell suffisait pour comprendre qu'elle était de trop et pas à sa place. partout sauf allongée sur le parquet. ça relève presque du blasphème. aucune idée de ce qui est le pire : la tenue, les baskets sales ou l'air  faussement ingénu. elle arrive à venir chatouiller la patience de rhys. celle que tout le monde connait comme plus ou moins étirable selon les situations. impassible face aux reproches, nonchalante quand on lui rappelle la soirée de la vieille, grattée jusqu'à la moelle à la fin d'un match perdu. mais le pire c'est qu'elle vient toucher à la corde la plus sensible : le basket. probablement qu'il serait prêt à tuer père ou mère pour le jeu. mauvais calcul de venir paresser sur ce terrain-là. il n'en résultera rien de bon. pourtant quand le regard se perd sur ce visage qu'il a aperçu plusieurs fois de loin et souvent en mouvement, il sait qu'elle ne va pas se relever et se barrer. ses gestes sont presque lents, ça l'étonnerait même pas que ce soit volontaire. l'agacer un peu plus. confirmer qu'elle est du genre chiante. il la connait pas. pas vraiment. cette fille, il sait juste qu'elle est à classer dans la catégorie pain in the ass plutôt que seven minutes in heaven. quand elle ne répond pas de suite, qu'elle attrape son téléphone (il a l'espoir que ce soit pour couper sa musique et détacher ses écouteurs) pour envoyer un message, ça le démange de décaler sa paume légèrement vers la droite pour dériver le mouvement du ballon vers son crâne. elle mérite un bouge putain clair et efficace. mais il se retient. au nom de quoi ? sans doute la connerie humaine. parce-qu'il lui doit rien à cette fille. elle n'est que l'ex de son meilleur pote. l'ex qu'il a appris à détester, par solidarité et par serment sur le bro code. la bulle qui éclate est de trop. il se fout pas mal de la politesse avec ces petites bitch de ce genre. elle aurait pu avoir un traitement spécial, de par son statut d'ex, mais en quittant son pote, elle est devenue persona non grata.  "joue pas à la princesse." ça marchera pas avec moi. l'attitude de diva, de fille qui se fout de tout, celles qui papillonnent et s'improvisent reine du monde avec un majeur levé pour tout et n'importe quoi. il a autre chose à foutre que participer à sa petite rebellion contre le monde entier. et sans doute qu'il pourrait aller jouer de l'autre côté du terrain, très souvent il ne s'entraine que sur la moitié de l'espace. elle n'a pas besoin de le savoir. mais il ne la laissera pas flâner, allongée sur le sol. "et toi, t'en as là-bas." un coup de menton vers les gradins, adaptés pour qu'elle s'y asseye, s'y allonge, s'y perche. suffisamment de place pour qu'elle s'étale ou qu'elle change de niveau toutes les dix minutes. "vire." la mâchoire se serre, les dents grincent, le regard s'assombrit. ça annonce le dernier avertissement. et il pensait que c'était laissé sous le tapis. pourtant elle l'évoque. le meilleur pote. celui qui les lie d'une façon un peu bancale. sans doute que ça l'amuse de parler de dépendance, elle a l'impression d'avoir trouvé l'incision facile et piquante. mais elle sait pas où elle met les pieds. aucune foutue idée. elle le connait pas. les remarques sur son amitié avec lui l'atteignent pas. ses parents ont déjà essayé à de multiples reprises de donner leur avis. rien a changé. rhys, il hausse les épaules d'un air nonchalant. il se justifiera pas. encore moins avec elle. "surpris que tu sois pas en train de chauffer un mec dans les vestiaires." il le lance sans hausser le ton. la voix est calme, posée, comme s'il lui demandait ce qu'elle avait mangé le midi. pas piquant le rhys. plus souvent blasé. "ou alors t'en reviens." c'est ce qu'elle fait, non ? il sait pas grand chose d'elle. il l'a même jamais vu d'aussi près, malgré la distance entre son regard et le sol. le truc qui attire son attention c'est son bubble gum. elle mastique, lui fait penser aux vaches du voisin. une fois sur deux, le rebond du ballon camoufle le bruit d'une éventuelle nouvelle bulle. et rhys, il était plutôt du genre à se barrer quand il trouvait son pote avec elle, aucune envie de jouer la troisième roue, il l'a plus souvent entendu souffler que parler. question de timing ou juste d'interêt nul de chaque côté. après la rupture, les compliments n'ont pas fusés. les insultes, en revanche, sont tombées en cascade. garce et whore se sont affrontés pour le lead. et il la contourne, toujours accompagné de son ballon qui retombe vivement contre le parquet. il redescend le long de sa poitrine jusqu'à ses jambes. il pourrait tourner les talons, se concentrer sur l'autre panier, celui qu'elle ne bloque pas avec son un mètre trente étalé sauvagement sur un sol sacré. il devrait l'ignorer, la laisser voguer dans l'ennui quand lui irait s'entrainer pour un but bien précis. mais c'est peut-être le bro qui déclenche le truc. ou simplement l'envie de la faire taire, lui couper son air suffisant et venger son pote. le ballon est récupéré pour se glisser sous le bras, la poigne attrape sa cheville et la tire vers lui, vers le bord du terrain. à peine deux mètres. juste assez pour qu'elle comprenne le message. le regard est figé dans le sien, s'empêche de redescendre sur les volants de sa jupe qui s'emballent. tentant, mais pas le moment. "la porte est là-bas." la tête se tourne pour indiquer la sortie qu'elle est cordialement invitée à retrouver. "si tu t'assures de faire honneur à ta réputation, t'es en plein dedans, change rien." pas besoin de développer, elle sait déjà ce qu'il sait. le rebond retrouve le sol puis sa paume dans un mouvement léger et aérien. et il s'éloigne d'elle, la laissant là, en espérant entendre la porte claquer et qu'elle aille mastiquer dans le labo de sciences.
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Ken Whitlamb
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MessageSujet: Re: it hits different (barbie)   it hits different (barbie) EmptyDim 7 Fév - 10:08

parfaitement indifférente à la tension qui le gagne, parce qu'elle est pas pressée de lui donner gain de cause et faire place nette. elle paresse avec toute l'insolence du monde. elle a l'attention volatile, pour ne pas dire inexistante, plus à son refrain qu'à son impatience. le retour de flamme la fait rouler des yeux. évidemment. évidemment que ça allait tomber dans ce domaine. "tout à fait. j'étais avec ton coach d'ailleurs, il aime pas seulement les mecs en short, comme quoi." elle hausse les épaules avec mystère. elle attendait pas mieux de sa part, parce que son meilleur pote vaut pas mieux que de sous-entendre des images salaces à tous les coups. ça blesse même pas. ça écorche rien - pas encore. elle peut l'entendre une fois, de sa bouche, et rester de marbre, continuer de vaquer à son ennui sans rien éprouver. elle se pense à l'abri, qu'il va tourner ses talons immenses et aller faire son date plus loin avec l'unique chose qui veut bien de lui -son ballon- au lieu de quoi il saisit sa cheville. le portable se barre au premier soubresaut scandalisé, lui arrache les écouteurs, tape le parquet et va glisser plus loin alors qu'elle feule en se voyant vulgairement traînée, juste capable de le sommer de la lâcher alors qu'elle retient sa jupe qui aurait bien envie de se faire la malle, elle-aussi. le corps s'arque, refuse d'être rien d'autre qu'un fardeau qu'il balade avec aisance, le pied libre rêve de le taper mais mal visé, il fouette juste le vide. la fesse accroche le parquet, brûle, et elle le hait de lui faire ça. pas plus dérangeante que son sac de sport, ce connard la déplace comme un paquet de linge sale, et l'abandonne à sa stupéfaction sidérée à la porte. comme si elle était pas assez intelligente pour la trouver seule, et c'est précisément la preuve que des deux c'est lui le plus con. le talon retombe au sol aussitôt la cheville lâchée et elle entend, pour quelques secondes, juste son coeur affolé battre non plus dans sa poitrine mais directement dans son oreille. dans son crâne. entre ses tempes. une chaleur interne qui l'écrase, pas loin de la rendre tremblante, non pas d'un coup de foudre absurde mais d'une envie de lui arracher les yeux, et qu'il souffre pour avoir osé être aussi humiliant.  elle a la gorge trop serrée pour lui aboyer des insultes mais c'est pas l'envie qui manque. banalement l'ambition n'est suivie dans ses fantasmes, et certainement pas appliquée aux actes dans la réalité; elle fulmine sans savoir quoi faire de ce fragment de nucléarité. il l'a pas seulement traîné comme si elle était rien, mais il a aussi mis un aller-retour violent à son ego, la force à faire face à tout ce qu'elle parvient à renvoyer et c'est pas aussi appréciable que ce qu'elle veut bien se raconter le reste du temps. la réputation est moins assumée qu'elle ne voudrait l'être, parce que c'est un peu par défaut que tout ça s'est vu engrainé, que faute de savoir marquer autrement, elle a accepté cette image et l'a aggravé car une réputation vaut mieux que pas du tout ; mais dans sa bouche c'est plus brutal que n'importe quel toquard qui pourrait la traiter de pute au détour d'une rancune un peu abusive. elle suffoque intérieurement qu'il ait visé avec une telle justesse comme s'il lui avait enfoncé son poids dans le diaphragme et que la totalité du sac viscéral ne tenait plus qu'à un cheveux avant de finir par terre. elle doit ramasser ça, son ego meurtrie, sa rage utile et sa fierté qui, si elle est invisible, s'est pourtant vu baver sur le parquet et n'existe plus que partiellement. "prize dickhead, je comprends mieux que vous sachiez pas exister l'un sans l'autre." qu'elle siffle plus à la porte qu'à lui, parce que ça sort spontanément avec rancoeur. elle les déteste tous les deux. ou plutôt elle déteste tous les mecs, déterminée à tous les voir sous un jour identique parce qu'à l'évidence il y en a pas un qui mérite un traitement uniquement. ils savent l'éveiller quelques secondes, la faire vivre dans un regard dévorant ou deux puis ça retombe aussitôt à plat. et lui là, il a même pas offert ça, il s'est directement adonné à n'être qu'un encéphalogramme plat, une colère en ligne droite. elle voudrait le frapper, lui faire regretter ses mots, lui tirer les cheveux jusqu'à ce qu'il jappe des excuses mais elle sait que ni ici ni dans un univers parallèle ça n'arrivera. elle voudrait hurler, juste hurler, même ça elle en a pas le cran, prisonnière de sa propre condition rageuse mais couarde. elle se relève, replace sa jupe en réalisant qu'elle a les phalanges tremblantes et fébriles. ne résonnent plus dans le gymnase que les rebonds du ballon qui frappe régulièrement le parquet et c'est presque effrayant tout ce vide. une minuscule partie d'elle supplie pour disparaître, aller bander son ego plus loin, faire le bilan des pertes et des blessés loin de son regard assassin parce qu'à l'évidence il fait aussi mal qu'il est grand, mais c'est ce même ego écorché vif qui l'empêche de s'enfuir pour se terrer dans les toilettes des filles et cracher son angoisse. une profonde inspiration plus loin elle fait volteface et se dirige vers lui. le pas est assuré, déterminé, alors que la tête est perdue sur la suite des événements. quand elle arrive dans son dos elle manque de contenance mais il a prouvé qu'il n'avait même pas d'yeux sur le devant de la face, alors aucun risque qu'il en ait dans la nuque. prise au dépourvu mais en colère, elle balance le pied avec brutalité, heurte le ballon comme s'il était maintenant accessoire de football et l'envoie violemment rebondir à l'autre bout du gymnase. "t'avises plus jamais de me toucher, connard." elle gronde mais si la menace est bancale le ressentiment est réel et palpable. parce que ken, personne la bouscule jamais, personne l'attrape contre sa volonté. alors que lui la touche, pour l'humilier ? intolérable. "c'est quoi la prochaine étape dans ton plan Le Monde M'appartient ? va chier." bientôt le ballon se tait, cesse ses minuscules rebonds, tape contre un gradin et s'immobilise alors qu'elle lui accorde à lui et sa tête trop haute un long regard tumultueux avant de décrocher d'un bref mouvement dédaigneux du menton vers le haut. il. devra. faire. avec. ça semble pourtant à la portée de n'importe quel imbécile. elle se détourne, va ramasser son téléphone et si les gradins auraient potentiellement pu être une option valide avec plus de délicatesse, elle décide de se poser sur la ligne médiane. l'apprentissage de la cuisante défaite précédente la fait s'asseoir en tailleur, ranger soigneusement ses chevilles pour qu'il ne réitère pas la dégradante traînée et lui offre son plus beau majeur émotionné accompagné d'un sourire forcé qui relève plus de la grimace que d'autres choses. elle montre ses dents autant qu'elle provoque. "tu vas faire avec, tu vas y arriver, courage. ta mère t'a pas appris le partage ?" plutôt gonflé quand elle sa vision du partage se limite à tolérer de partager tout y compris sa vie avec quelques personnes uniques mais qu'elle serait incapable de partager quoique ce soit avec un connard dans sa genre, à moins qu'il ne s'agisse de choses qui lui appartiennent à lui.
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Rhys Caldwell
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MessageSujet: Re: it hits different (barbie)   it hits different (barbie) EmptyDim 7 Fév - 16:24

pas de réaction quand elle insinue qu'elle était avec le coach. rhys se fout pas mal de ce qu'elle fait de son temps libre. qu'elle le passe à se vernir les ongles, à regarder les nuages ou à embrasser le premier mec venu, ça lui fait rien. indifférent de tout, encore plus des inconnus, il ne réagit pas. elle n'a pas de compte à lui rendre, encore moins maintenant qu'elle n'est plus la copine de son pote. automatiquement, elle bascule dans une catégorie qui le laisse juste indifférent. alors ses airs mystérieux et sa provocation facile et légère, il passe au dessus. ça ne lui fait rien. il est juste agacé qu'elle s'obstine, qu'elle lui fasse perdre son temps à ne pas bouger alors qu'il lui a répété plusieurs fois de le faire. la patience s'effrite et il finit par la trainer. sans doute pas le move du mec le plus gentleman du coin. tout ce qu'il y voit c'est qu'elle le gêne et qu'il doit la dégager lui-même si elle ne décide pas du mettre du sien. elle est légère, facilement maniable malgré ses cris. surprise qu'il l'attrape sans réelle délicatesse, elle se retrouve dans une position qu'elle subit. l'envie de rendre la pareille tombe dans le vide. pas de coup de pied, simplement quelques insultes et de la colère dans le regard. il y voit autre chose mais il est incapable de comprendre ce que c'est. blessée, vexée, elle perd sa langue. rhys s'estime grand vainqueur. le message a été plutôt clair, il est persuadé qu'elle trouvera la porte ou se calera dans un coin plus discrètement. pas son problème. si elle se planque de quelqu'un ou qu'elle s'ennuie, sa musique, elle peut l'écouter ailleurs. alors il s'attarde pas sur elle, tourne les talons et s'éloigne. sans même réellement prendre conscience des mots qu'il lui sort et comment elle les reçoit. pas son problème bis. pas un regard vers elle, sur un éventuel mouvement vers la porte ou non. rhys se convainc qu'il est seul et commence à s'échauffer sans lui prêter attention. il est persuadé de l'entendre faire une remarque mais aucun moyen de comprendre ce qu'elle raconte. trop loin et l'intérêt du caldwell n'est pas piqué. whatever. l'attention est sur le panier. le corps est à l'arrêt, tout est dans le poignet, le mouvement est maitrisé, les paniers s'enchainent. et c'est une répétition qu'il connait. lancer, scorer, courir, récupérer le ballon, se replacer. c'est naturel, instinctif et toujours aussi jouissif de voir qu'aucun panier n'est raté. ça caresse l'ego, vient soigner les frustrations du dernier match sur lequel il a dû sortir sur une défaite. la concentration est tel qu'il l'entend pas arriver par derrière. est-ce qu'il faut qu'il ajoute la fourberie à la liste de ses qualités ? d'un coup de pied, elle dégage le ballon de ses mains. rhys se retourne dans la seconde, il passe sa main sur son visage et se demande pourquoi elle est encore là. elle se cherche une distraction ? ou alors juste à lui tenir tête ? sans doute. probablement blessée d'avoir été tiré sans grande délicatesse, elle gronde. et tout ce que rhys trouve à y répondre c'est de secouer la tête en laissant échapper un fin sourire. sans moquerie. elle arrive presque à l'amuser avec ses mots. parce-que c'est bien la première nana qui lui dit ça. ne plus la toucher. c'était, de base, pas son intention de le faire. et dans un autre contexte, il aurait probablement eu envie de l'approcher davantage. "t'as l'air d'avoir du mal avec les règles." et c'est tout ce qu'elle aura comme explication. les excuses sont même pas envisageables. ça ne fait pas partie de son vocabulaire, il ne se rend même pas compte de l'impact de son geste et de ses mots. il ne cherche pas à s'y attarder. en revanche, ce qu'elle arrive à faire c'est capter son attention. sur elle. uniquement sur elle. alors que les rebonds de son ballon se taisent petit à petit au loin, ses yeux ne partent pas à sa recherche. ils restent sur elle et son regard furibond. et c'est seulement quand elle se retrouve aussi proche qu'il s'aperçoit de leur différence de taille. la nuque est courbée pour qu'elle lui accorde un regard. il hausse les épaules. pas de grand plan. pas de règles spécifiques hormis "pas le monde, juste le gymnase." parce-qu'elle a rien à faire là. il ne changera pas d'avis. pas de short, pas de place sur le parquet. encore moins avec des baskets sales. et ça le titille de savoir si c'est la première fois qu'elle se pointe ici ou si c'est une habitude qu'elle a prise. pas le temps de lui demander qu'elle repart récupérer son téléphone. et le réflexe est instinctif, le regard se perd sur le bas de son dos puis sur sa jupe. cette foutue jupe qu'il a vu à maintes reprises sans avoir réellement le droit d'apprécier la vue. bro code bullshit. pourtant, il se sent serein à laisser ses yeux se perdre ici dans le gymnase quand il sait qu'elle ne s'en apercevra pas et que son pote n'a aucun moyen de le savoir. pas vu pas pris. et c'est facile d'oublier qui elle est, pourquoi elle est intouchable, quand tout ce qu'il voit c'est les volants de sa jupe qui bougent à chacun de ses pas. fuck. elle pouvait pas être de ces filles qui cachent le moindre bout de peau ? celles qui refusent de s'habiller trop court ? ça l'aurait aidé à détourner le regard. quand elle s'assoit, rhys relève la tête. les yeux, en haut. le majeur levé c'est que de l'attitude, il le sait. elles sont toutes pareilles. il ne s'en offusque même pas. peut-être qu'il est prêt à faire un compromis. assise au niveau de la ligne médiane, il peut se contenter d'un demi-terrain (ce qu'il fait habituellement). la remarque sur sa mère, il a aucune foutue idée de quoi en faire. parce-que c'est pas un sujet qu'il maitrise. la famille, c'est sans doute le pire truc sur lequel le lancer. rien à dire. ça ne fait juste que le braquer. "tu te la joues cheerleader ?" il les connait toutes, elle n'a pas l'uniforme qui traine dans sa chambre. ça, il le sait avec certitude. il tourne la tête, va récupérer son ballon et l'ignore de nouveau. de nouveau face au panier, il continue son entrainement. il enchaine les lancers, les dribbles, les sauts. mais à chaque fois qu'il vient récupérer son ballon après un shoot, le regard surveille qu'elle est toujours là. à la même place, en tailleur. sans un mot, il continue. il sait jouer avec des spectateurs, c'est qu'il fait chaque semaine. ce qu'il a du mal à gérer c'est qu'il y en ait qu'une et qu'elle soit là sans avoir voulu venir le voir s'entrainer. pas une groupie, pas une fille qui papillonne des yeux. plutôt de celle qui le traite de connard. vingt bonnes minutes passent, le t-shirt est lâché, la gourde vidée à moitié et il s'arrête en la regardant. "tu te planques de qui ?" ça le perturbe qu'elle soit ici. il ne comprend pas qu'on y voit autre chose que du basket dans le gymnase. "est-ce qu'au moins tu sais jouer ?" au basket. pas à être la plus têtue et à faire la moue, ça il commence à supposer qu'elle maitrise. et c'est peut-être son ego qui a envie d'être caressé, lui montrer tout ce qu'il sait faire, qu'il est pas juste qu'un connard. et quitte à être là, autant qu'elle rende hommage au plus beau sport du monde.
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Ken Whitlamb
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MessageSujet: Re: it hits different (barbie)   it hits different (barbie) EmptyDim 7 Fév - 18:21

les yeux effectuent leur roulement habituel. droite, haut, gauche, centre. la bulle claque. pas de réponse à base de syllabes. ken, une cheerleader. et puis quoi encore ? se laisser biberonner aux fondations d'un patriarcat à gerber, glorifier des types déjà bien assez imbus d'eux mêmes, qui attendent en prime que des corps graciles sautillent - sur le bord du terrain puis sur leurs genoux- pour leur bon plaisir ? hell no. elle a la joie qui coûte cher, exprimée à de rares individus, uniquement les jours fériés, pour le reste du temps, elle profite que son front ne prenne aucune marque pour répéter inlassablement le même froncement dubitatif et boudeur. cheerleader de rien du tout. elle agite la tête avec agacement alors que déjà le regard est retourné à l'écran de son téléphone, la pulpe du doigt caressante pour scroller des publications instagram sans intérêt. c h e e r l e a d e r. elle parvient pas à s'en remettre ni à le digérer. sa logique lui hurle que c'était une boutade mais la fierté ne veut rien savoir et s'en vexe. quel connard, d'oser avancer qu'elle ferait bien vitrine. pourtant ça goûte une note suave d'hypocrisie, car si elle en avait les moyens et le cran, sans doute que ça lui plairait, cette fame, ce petit monde, toute cette attention salivante, et tant pis si souvent ça débouche sur des remarques dégradantes de mecs qui s'imaginent qu'elles sont faciles parce qu'elles sont en jupe. le corps finit par se détendre puis plier, le coude planté dans le genou pour porter sa tête accablée par l'ennui. si elle pourrait prétendre être dérangée par la régularité du ballon qui revient frapper le sol, elle convient plutôt que c'est un orchestre de fond dont les basses vibrantes provoquent quelque chose de plus apaisant que le connard à l'origine du bruit répétitif. sonate contre la vacuité, contre le silence de morts, et elle préfère milles fois ça à une tentative de conversation qui ne ferait que la forcer à lui montrer à quel point elle n'a aucune envie de lui accorder de son temps. si les deux univers se croisent, ce n'est que concours de circonstance à ne certainement pas voir comme un signe quelconque. télescopage involontaire à ne pas interpréter autrement que comme tel et qui ne doit en aucun cas rien générer. quoiqu'à y réfléchir, si ça pouvait faire rager un tant soit peu le bro number one ça serait pas de refus, et ça pourrait presque la convaincre de changer son fusil d'épaule pour adopter l'attitude mielleuse de la fille subitement charmée et en émoi. en y réfléchissant elle lève le nez, croise son regard. c'est l'intersection de deux incompréhensions différentes, mais ça les chasse tous deux comme deux aimants à la polarité incompatible : elle retourne à son téléphone, lui à son ballon, le malaise de s'être mutuellement surpris à s'interroger sur des questions différentes mais toutes deux parfaitement silencieuses. parfois le panneau du panier de basket vibre d'être heurté par le ballon, suivi du roulement hésitant de ce dernier, puis un silence suspendu quand il passe le cerceau, chute. refrappe le sol et l'asmr percutée reprend sa litanie. elle peut sentir la force de certains rebonds jusque sous ses fesses dans le parquet et si le corps apprend le basket d'une façon incongrue, l'esprit y reste parfaitement hermétique, en dehors de quelques coups d'oeil machinaux. aussi inconscient et non révélateur que sa façon d'inspecter un fil d'actualité qu'elle connait déjà par coeur pour en avoir fait quatre fois le tour aujourd'hui. quand il s'arrête pplus longtemps que les fois précédentes, qu'elle entend l'aspiration de la gourde qui reprend sa forme après avoir été partiellement vidée, elle se détache de son téléphone pour lui retourner son regard. défi ou juste miroir de ce qu'il lui envoie, elle reste sur un mutisme défensif qui n'aurait besoin que d'une étincelle pour passer à l'attaque. le nez se retrousse. sa curiosité il peut la garder pour lui, elle déverrouille à nouveau l'écran, prête à s'y replonger, mais c'est difficile d'arracher ses pupilles, récupérer son quart d'attention pour le réinjecter dans l'activité précédente. "ça marche ça d'habitude ? de jouer au chippendale ?" le menton brièvement jeté dans sa direction, parce qu'il a fallu qu'il joue le cliché du mec qui a trop chaud. ont-ils déjà vu une fille se déshabiller parce qu'elle transpire ? en dehors de leurs fantasmes la réponse est clairement non. "c'est tellement toxique et ridicule." elle hennit un bref rire moqueur, se veut détachée, judgy mais indifférente, mais la vérité c'est qu'elle a du mal à savoir où poser ses yeux. ici ça déborde pas de plages, de surfeurs et de mecs qui frisent le culturisme. le seul type toujours aperçu torse nu c'est le vieux geralt qui cultive des céréales. faut croire qu'en soixante-dix ans personne lui a appris qu'il pouvait boutonner autre chose que les droits derniers de ses chemises élimées. le torse et le ventre mou offerts dans une chemise béante qui n'inspirent qu'un profond malaise, surtout l'été quand l'oeil est attiré malgré lui par le miroitement de la sueur. yikes général et ancré depuis une bonne dizaine d'année, et si elle ne peut plus se cacher dans la jupe de sa mère quand elle l'aperçoit elle n'en éprouve pas moins ce même malaise constant. geralt qui vaut alors pour principale figure d'un corps masculin qui donne bien envie de s'enfoncer deux doigts dans la gorge et vomir. alors lui, là, avec sa fierté aussi lâche que son t-shirt, il lui fait éprouver un malaise nouveau et elle prie tous les saints en sa connaissance pour que le désarroi et la gêne nouvelle n'aillent pas brûler les pommettes et la rendre idiote. elle compte jamais mots, les pèse et soupèse pour s'éviter tout balbutiement absurde. elle pourrait retourner à son téléphone, s'il ne s'acharnait pas à vouloir garder son attention captive en relançant l'ersatz de conversation. "parce que sinon quoi ? c'est un crime contre l'humanité ?" tout le monde sait jouer au basket non ? ça doit pas être sorcier, de jeter un ballon, ou de le faire rebondir. les épaules se soulèvent. retombent. elle donnera pas de réponse là-dessus non plus. "j'ai été convoqué dans le bureau du proviseur." dont elle fait l'aveu finalement, faute de pouvoir vraiment répondre sur le basket. elle a pas honte, elle est pas fière, elle est indifférente à condition qu'il ne la traîne pas par un pied jusqu'à la vie scolaire. "c'est ta religion c'est ça ? t'essayes de vendre à qui veut l'entendre que c'est méga compliqué et que t'as trop de mérite ?" il a bien la tronche du mec qui a un ballon de basket à la place du coeur, celui qui mange et respire uniquement pour pouvoir faire des paniers, qui s'y adonne même les jours de pluie et n'aura jamais de copine faute de savoir regarder autre chose avec intérêt que son saint-graal gonflé à bloc. elle est même pas certaine qu'il sache à quoi ressemble le reste du monde : les filles, les mecs, les cheerleaders, la bouffe de la cantine. "et toi tu sais faire autre chose ?" oh si. il sait servir de marche-pied à james, quelle belle vie.
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Rhys Caldwell
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MessageSujet: Re: it hits different (barbie)   it hits different (barbie) EmptyMar 9 Fév - 9:10

c’est étrange. à peine cinq secondes, tout juste cinq secondes. c’est court. leurs regards qui se croisent. quelle est la probabilité pour qu’il se retourne au moment où elle relève la tête ? infime, sans doute. mais ça fait quelque chose. prendre conscience de la présence de l’autre. sans un mot, sans une remarque, sans poser de question. juste faire avec ce partage, plus ou moins forcé. l’impression d’être pris dans un moment honteux. presque une gêne. poser ses yeux sur elle, ça relève de l'interdit. s'aventurer hors des règles, mettre son doigt dans le feu, faire battre le coeur. parce-qu’elle est hors du terrain, automatiquement sur le banc de l’adversaire. elle s’y est retrouvée à la seconde où elle a embrassé james. et jusque là, rhys ne s’est jamais retrouvé seule avec elle. non pas qu’il cherchait à le faire, juste que l’occasion ne s’est jamais présentée. mais elle arrive à le mettre mal à l’aise. et le pire c’est qu’elle le fait dans le gymnase, le seul lieu où il ne réfléchit pas et où tout est instinctif. ça le bute qu’elle ait ce pouvoir. par le simple fait d’être là, derrière, silencieuse, occupée avec son téléphone. elle est personne. juste cette fille qu'il doit détester d'avoir quitté son pote. ça devrait être aussi simple. et l’habituel haussement d’épaules ne se fait pas. parce-qu’il care, cette fois. sans arriver à savoir ce qui a changé. alors quand il se retourne vers le panier, c’est juste pour essayer de se concentrer. ne pas s’occuper d’elle, se convaincre qu’il est seul. ça marche un temps. assez pour qu’il décide de faire une pause et d’attraper sa gourde. et il se découvre une curiosité, celle qui le pousse à lui poser une question, à initier la conversation. le but est sans doute de pouvoir calquer ce qu’elle lui répondra avec ce que lui a dit james. parce-que rhys a déjà une image bien nette de cette fille. elle existe déjà dans son esprit sans même lui avoir adressé plus de trois mots. jusqu’à hier. alors si on lui demande, il répondra que c’est simplement pour confirmer ce qu’on lui a dit. allumeuse, pain in the ass, boudeuse. le portrait n’a pas été flatteur. encore moins sur les derniers jours. il suppose qu’elle fuit, quelqu’un, quelque chose. apparemment elle est de celles qui se barrent quand ça devient trop difficile ou juste trop plaisant. créer la frustration, elle sait faire. comme pour lui prouver, elle répond par une question. le regard sur son torse nu, le rire moqueur, le jugement dans les yeux. rhys arrive presque à voir qu’il la met mal à l’aise, qu’elle perd en assurance et que c’est juste une pseudo self-défense qui tombe presque à côté. peut-être le ton de la voix qui se veut moins piquant ou le regard qui est moins stable. il passe sa main dans les cheveux, glisse un fin sourire et sort un  "ouais, ça marche" après un match, aux entrainements, en soirée. le t-shirt lâché a beaucoup de succès. encore plus que la veste de l’équipe. ça attire les regards, ça réveille les voix mielleuses, ça flatte l’égo. parce-qu’il est pas connu pour avoir des relations à tout va, trop occupé à jouer au ballon pour chercher une copine, rhys est souvent accompagné en soirée. quand le gobelet est à moitié vidé, que le corps est détendu et que la paume de sa main trouve une chut de reine sur laquelle se poser. et ça lui suffit de filtrer, embrasser, oublier ces filles. juste quelques heures en soirée. aucune responsabilités derrière, pas d’engagement, il n’a pas besoin de trouver des excuses ridicules pour se barrer. et il lui demande si elle sait jouer. il se doute déjà de la réponse. pas sûr de l’avoir déjà vu à un match, probablement qu’elle ne connait pas les règles, qu’elle ne sait pas de combien de joueurs est composée une équipe. et ça l’amuse qu’elle soit autant sur la défensive, qu’elle se braque à la moindre question comme s’il venait de tuer son chat. il ne fait pas le lien avec sa main sur sa cheville, ne se doute même pas une seconde que si elle est aussi fermée c’est sa faute. alors il se dit juste que ça fait partie du package pain in the ass. incapable de communiquer, de répondre simplement à une question sans siffler ou se moquer. il roule des yeux, lâche son ballon sur le parquet pour venir le récupérer. il la regarde un peu plus intensément en se demandant comment james a réussi à la calmer ou juste à trouver un terrain d’entente. parce-que là pour l’instant le terrain semble juste glissant et en pente. casse-gueule. affreusement casse-gueule. puis finalement la réponse arrive d’elle-même. les problèmes, les ennuis, c’est forcément ça qui lui a plu chez le meilleur pote. le côté howard, le côté mauvaise fréquentation, le thrill de ressentir quelque chose. peut-être même que son unique but dans la vie c’est de faire chier le monde, ses parents en première ligne. ça l’étonnerait pas. "qui l’a jamais été ?" pas de jugement, pas d’air condescendant, ça tire vers une poussière de complicité. peut-être que ça a juste pour but de dédramatiser le truc, lui dire que finalement si c’est pour fuir vingt minutes de reproches, elle a bien fait d’atterrir ici. et sa remarque pique. savoir faire autre chose ? il est là le problème. la grande pancarte qui clignote au dessus de son crâne depuis des années. pas foutu de faire autre chose. médiocre partout. zéro effort fourni ailleurs que devant un panier de basket. alors ça fait écho à ce que ses parents s’obstinent à lui reprocher. le basket c’est qu’un passe-temps, pas un boulot. ça pique, ça l’atteint, ça le fait taire. parce-qu’il a pas de réponse socialement acceptable à cette question. la vérité c’est que non, il sait pas faire autre chose. incapable de s’intéresser à une quelconque matière, indifférent à tous les efforts que son père met dans l’exploitation, ignorant face aux études dans lesquelles s’est lancée sa soeur. rhys, il a pas grand chose dans sa vie hormis le basket. et il préfère le plus souvent l’ignorer. "c’est pas compliqué, c’est même ultra simple." rhys, religion basket. ça lui plait bien. de toute façon, c'est ce qu'il se dit dans les couloirs. ce mec vit et respire basket. il va rester là-dessus, pas s'attarder sur sa question d'après. "viens." le geste est amorcé avant même qu'elle comprenne réellement ce qu'il implique. le ballon est lancé vers (sur) elle avec maitrise. juste une passe. une simple passe pour un coéquipier. sauf qu'elle est tout sauf à l'aise avec ça. il s'en rend compte trop tard. il en vient même à s'apercevoir que l'intention a plus de force que nécessaire. le ballon n'est pas réceptionné, davantage subi par son visage. et rhys, il reste immobile. parce-qu'il comprend pas comment elle n'a pas pu le rattraper. pas compliqué. juste tendre les mains et éviter de se le prendre sur le visage. complètement foiré. il grimace. "fuck." le terrain est devenu chute libre sans aucune maitrise. il s'avance vers elle, sans trop savoir s'il va se faire mordre ou si elle va se mettre à pleurer. aucune foutue idée. il se baisse devant elle avant de venir approcher ses doigts de sa joue.  voir les dégâts, essayer d'apercevoir un début d'hématome. "j'prends ça pour un non. tu sais pas jouer." un souffle avant de sourire. "c'était pas prévu, j'pensais que t'allais la réceptionner." il sent qu'il doit se justifier. à tous les coups, elle va penser qu'il voulait la blesser. bordel, tout le monde doit savoir réceptionner une passe ?! pourquoi pas elle ?
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Ken Whitlamb
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MessageSujet: Re: it hits different (barbie)   it hits different (barbie) EmptyVen 12 Fév - 8:22

son empathie lui passe largement au dessus de la tête sans toucher un seul de ses cheveux, et ne récolte en retour qu'un haussement d'épaules mou et laconique, la moue boudeuse en mode automatique. elle veut ni de sa sympathie, ni de son soutien, ni de ses encouragements ; et s'il ambitionne comme un quart de l'amérique à devenir coach bien-être il peut commencer par se trouver d'autres clients qu'elle pour réceptionner ses bonnes pensées et ses citations inspirantes qu'il pourra distribuer à la volée sur les réseaux sociaux.  sa façon à elle de lui souligner mind the gap, au cas où il n'aurait pas eu l'occasion d'admirer en diverses fois le gouffre abyssal qui les sépare.  et pourtant, malgré toute la distance qu'elle pointe comme une conséquence aussi bien qu'un but, elle l'observe malgré elle, se fait prendre au jeu d'un échange éclectique, un pas en avant pour trois en arrière. il est là comme un fervent croyant qui pourrait tenir la jambes avec des louanges sur sa version de jésus faites de rebonds. l'oreille n'a pas l'attention parfaite, pas avare en roulements d'yeux quand il prétend que c'est simple, parce que dans le fond, simple ou complexe elle se fiche du basketball et il ne le réalise même pas. désintéressée jusqu'à la moelle, le viens ne provoque rien, rien d'autre qu'un haussement de sourcil surpris quoique légèrement méprisant. les épaules restent basses, l'air stupide, alors qu'il amorce un mouvement qui la stupéfait. non ? pourtant elle a vu, les muscles amorcer le mouvement, se ramasser, les mains s’ouvrir, le ballon la viser comme une proie. elle ne peut pas nier qu’elle l’a vu, mais loin d’enclencher quelque chose de primitif, héritage d’un instinct de survie laminée par une vie jamais moins confortable qu’un canapé un peu défraichi, ça la tétanise. le cerveau s’arrête, le corps aussi. tout est sur pause. tout sauf le ballon de basket, à la trajectoire trop parfaite pour ne pas faire mouche. elle aurait pu, se baisser, rentrer la tête, esquiver, faire quelque chose pour fuir à défaut d’avoir le moindre talent pour saisir, mais comme toujours il ne s’est rien passé d’autre qu’une immobilité pétrifiée. des années d’apprentissage obtus, de soupirs des professeurs quand elle ne pouvait prétendre arrêter une balle autrement qu’en faisant involontairement écran avec son corps. ken, tout ce qu’elle saisit, ce sont les occasions, les opportunités d’essayer de faire avancer les choses dans son sens. mais pas les projectiles, jamais. l’oeil rond et vitreux est déjà fataliste, la colonne sait se raidir à l’idée de prendre un choc mais pas fléchir pour éviter. non il a pas sérieusement osé. elle est stupéfaite du prévisible, quelques centièmes de secondes qui lui paraissent une éternité, et pourtant juste le temps d’ouvrir les lèvres pour dire quelque chose, peu importe quoi, rien d’autre qu’un souffle hoqueté n’a le temps de les franchir avant le marteau ne frappe le matoir, ou plutôt le ballon sa pommette. elle découvre une réalité physique surprenante : elle trouve incroyablement dure la surface, brutale le choc qui fait souffrir les cervicales, saisies de prendre un impact pareil. c’est du feu sous la peau, qui lance avec autant de rapidité qu’elle a été parfaitement passive. le téléphone a été lâché, c’est la deuxième fois que la pomme éprouve la loi de newton, et peut-être qu’à force il faudra lire les messages derrière un écran étoilé. elle regrette enfin le bureau du proviseur, sous la douleur qui palpite et irradie, la pousse à porter sa paume contre son visage pour presser. ravaler les nerfs qui l’incendient d’information, ou les larmes qui de surprise douloureuse pourraient bien monter. ça fait mal. c’est une réalité qu’elle n’avait pas prévu dans sa journée et qui est loin de l’amuser, quoique vaguement sonnée, elle continue de végéter sans plus savoir quoi faire de son existence. le connard, à l’origine de ce désastre, a momentanément disparu de son monde qui est strictement restreint à une pommette, au délicat tracé de l’orbite, de l’arcade sourcilière qui jamais de sa vie n’avait eu à se plaindre du moindre choc. n’a de guerrière que les peintures et les cris mais certainement pas les cicatrices, hébétée elle se demande sans aucune cohérence qui sont les fous qui peuvent se taper dessus et en faire un sport parce que it bloody hurts. quand elle réalise qu’il a l’arrogance des abrutis de se croire bienvenu à moins de trente mètres d’elle, de tendre les doigts vers elle, elle se souvient enfin qu’elle peut être agile, quand les connexions se font, et recule brutalement la tête en ôtant sa main de son visage pour le regarder. c’est autant du rejet que de la méfiance. et une rage certaine, aussi. ne me touche pas est réitéré, éructé avec colère,  chaque mot soigneusement haché quelque fois qu’il soit trop stupide pour les comprendre dans une phrase liée - ou juste qu’elle contrôle mal, très mal, la fureur qu’elle éprouve aussi battante que la souffrance. le timbre se veut grondant mais elle glapit plus qu’elle n’aboie, les aigus plus imposants dans une tonalité de détresse trop haute à son goût. le smartphone à côté de lui pourrait presque être abandonné là parce qu’elle se voit mal se pencher dans sa direction pour le récupérer, et pourtant s’il a réussi ne serait qu’un move dans sa journée, c’est à la convaincre de disparaître sans demander son reste. mais heureuse est la loi des cerveaux mal montés des représentants masculins, il sourit et elle prend ça comme une insulte. grain de sable dans la balance déjà bien remplie, et franchement en sa défaveur qui achève le barrage - de la colère, certainement pas des larmes, dieu soit loué. elle lui retourne une gifle brutale et colérique, sans autre sous-titres qu’un regard furibond. lui et son sport de merde ils peuvent aller crever au fond de l’arkansas si ça leur chante, mais loin d’elle à tous les coups. machinalement elle rappuie sa main tremblante contre la moitié de son visage et s'accorde le droit de calmer sa respiration avant de répliquer à sa connerie sans fond. s'il est aussi idiot que ça c'est sans doute de naissance et le faire patienter quelques secondes ne changera rien à son absence de jugeote. "c'était aussi involontaire que ma gifle. soit je suis maladroite et épileptique soit tu me prends pour une conne, je te laisse choisir."  peut-être qu'avec ça, ça lui passera officiellement l'envie d'être dans son périmètre, de l'approcher, de s'inviter, de se croire tout permis. "tu vas le regretter." et l'assurance posée sur cette menace est en béton armé dans son esprit aveuglé par ce qu'elle se croit être, ignorant toutes les alarmes qui tentent de lui rappeler qu'elle aura jamais le cran de ses ambitions, qu'elle osera certainement pas se venger, encore moins aller gémir en sortant la carte de la fille violentée. pourtant ça occuperait la vie de l'écrivaillon raté qui tient la gazette locale que de titrer : une adolescente agressée par un de ses camarades à moitié nu. ça occupera tout le monde entre l'heure du lever et le déjeuner, et leurs parents seront mutuellement désespérés des faits de l'un et de l'autre. "tu vaux pas mieux que ton connard de pote, vous faites la pair."
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Rhys Caldwell
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MessageSujet: Re: it hits different (barbie)   it hits different (barbie) EmptyVen 12 Fév - 22:30

le manque de réaction aurait dû l'interpeller. tout juste un haussement d'épaules, une danse dynamique de roulements de yeux mais le corps en lui-même n'a pas bougé. still there. même place, toujours ce désintérêt qui fane dans le regard et cette méfiance dans l'attitude. mais rhys ne brille pas dans l'observation hors du terrain, il est davantage dans l'action. déjà à anticiper la suite, à lui proposer de se lever et de jouer, lâcher son téléphone et arrêter de bouder dans son coin. alors le geste est amorcé sans se douter une seule seconde qu'il serait à sens unique. ça ne lui traverse pas l'esprit, parce-qu'il réfléchit sans cesse en échange, en dualité, en passe. formé à penser as a team. et puis, son viens était clair, il présageait forcément d'une suite. pas vrai ? pourtant ça tombe à côté, ou plutôt non, ça tombe sur elle. parce-qu'elle ne bouge pas. même pas d'un centimètre, que ce soit pour l'éviter ou pour essayer de réceptionner. rien. absolument rien. immobile, presque pétrifiée. et ça lui semble affreusement familier. ce regard, cet immobilisme, cette peur. sa soeur a toujours fait la même chose dès que rhys cherchait à jouer avec elle. ballon lâché, passe amorcée, sa soeur bloquait, sans aucun instinct de survie, juste à subir le mouvement, parfois brutal. et quand il réalise ce qu'il va se passer, c'est trop tard. il ne peut plus rien faire. la balle n'est plus entre ses mains, elle ne fait que suivre la trajectoire qu'il lui a donnée. la bouche de caldwell grimace alors que le coup est donné. pommette, oeil, c'est flou. il n'a aucune idée des dégâts, de la force de l'impact -qui ne se voulait pas réellement violent- et du premier sentiment qui la traverse. et il se sent con. con d'avoir cru qu'elle réceptionnerait sa passe, con de ne pas avoir anticipé qu'elle pouvait avoir peur de la balle, con de l'avoir blessé. et il s'en veut. la culpabilité vient le ronger jusque dans l'estomac. il entend même sa mère gueuler de faire attention avec son ballon. fuck. blesser une fille ça a jamais été prévu, c'est même jamais arrivé. il est plutôt tactile et doux, en général. encore moins après l'avoir trainé sur quelques mètres. il a été dur avec elle. et il n'arrive pas à savoir pourquoi elle fait ressortir ce côté-là de lui ? est-ce que c'est vraiment son amitié avec james qui fout tout en l'air ? à le rendre aussi froid et aigri ? cette interdiction imposée qu'il n'arrive pas à gérer. devoir faire avec cette obligation reposée sur une amitié qu'il sait déséquilibrée. et le problème c'est qu'il sait au fond de lui que cette nana-là, il l'aurait regardé et approché s'il ne l'avait pas vu dans les bras de son pote. elle est cute à mourir. même boudeuse, même prête à lui arracher les yeux. alors il tente de réparer le coup. panser une plaie ouverte (stupide). s'approcher, scruter les dommages, lui montrer -à sa façon- qu'il est désolé. tout ce qu'il se prend c'est de la violence, dans les mots, dans les yeux et dans le geste. la main part sèchement. pourtant il la sent presque tremblante. pas réellement convaincue de ce qu'elle fait, presque à essayer de trouver une réplique sans en avoir l'assurance. pas d'humeur à rire de sa maladresse, il le ressent par le picotement sur sa joue. le sourire tombe, la mâchoire se serre et il recule. c'était une connerie de vouloir tenter la conversation, d'essayer de trouver un terrain d'entente, d'essayer de s'intéresser à elle. il ne se prend pas une porte, il se prend un mur de béton. alors il baisse les armes, en se sentant stupide d'avoir même essayé. parce-que en soirée au simple ne me touche plus, il aurait déjà tourné les talons pour aller trouver son bonheur ailleurs. alors pourquoi là, il est revenu ? pourquoi il n'a pas pu se contenter de faire son truc dans son coin ? probablement sa connerie. qu'il se contente de rester dans sa zone de confort. le haussement d'épaules, le désintérêt et la drague avec un gobelet à la main. plus pertinent et plus efficace. "putain mais t'as bien vu que je pensais que t'allais la rattraper." et elle est injuste. c'est l'ego qui parle, celui qui vient de se faire gifler alors que c'était purement involontaire, celui qui trouve injuste d'être puni alors que c'est elle qui a manqué de réactivité. et ça le bute qu'elle soit d'autant de mauvaise foi. son sourire n'était pas de la moquerie, juste de quoi dédramatiser ce carnage. mais ce qui le fait s'arrêter c'est la menace. les sourcils se froncent, le regard s'intensifie sur elle. il attend une suite, idéalement une explication. le regretter ? quoi, elle compte lui renvoyer la balle ? il ne comprend pas ce qu'elle insinue. alors il fait ce qu'il sait faire de mieux. l'indifférence. et c'est peut-être le mieux qu'il puisse faire, lui renvoyer ce regard qu'elle lui lance depuis le début. il n'a pas peur d'elle, il a sa conscience pour lui. il pourra se reposer sur sa veste, sur son rôle de capitaine, sur son statut de senior. pas qu'il ait l'habitude de le faire mais sans doute que face à elle, ça a un certain poids. il la contourne en prenant volontairement ses distances pour aller récupérer l'objet du délit. le sifflement amer, il le reçoit dans le dos. la joue s'enflamme au même moment comme pour lui rappeler ce qu'elle vient de lui faire. "c'est comme ça que tu t'en sors ? avec ta mauvaise foi et ton amertume ?" ça s'échappe sur la même tonalité que sa remarque. il en a marre de son attitude de princesse. ses grands airs de rebelle à deux balles qui semble juste dépassée par ce qu'il se passe. "tu vas réussir à te convaincre que j'ai cherché à te faire mal ? que je voulais qu'elle atterrisse sur ton visage ? bien joué, barbie." le ballon reste sous le bras, il lui passe devant avant de s'éloigner pour aller récupérer ses affaires laissées au bord du terrain. il se barre. pas envie de rester là. il fait le chemin en reculant, le regard planté sur elle, les mains qui se lèvent comme pour lui montrer qu'il n'a pas de sang sur les mains. pas volontairement en tout cas, qu'elle lui donne le rôle de bourreau sans qu'il n'en ait jamais voulu. "je te prends pas pour une conne, en revanche toi, tu le fais et clairement c'est pas comme ça que tu te feras des potes." ils le seront jamais, elle et lui. impossible. incompatibles. mais il comprend pas à ce moment-là comment elle a réussi à se laisser approcher par son pote. il voit clairement ce qui lui a plu. la moue boudeuse, ses yeux bleus, ses jupes. parce-qu'elle est putain de sexy cette nana. mais là, tout de suite, elle lui semble juste indomptable. alors il recule, garde les mains en l'air avant de lui rendre la pareille. elle veut glisser james dans la conversation, il le fera aussi. "tu lui as rendu un putain de service en le larguant."
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Ken Whitlamb
Ken Whitlamb
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MessageSujet: Re: it hits different (barbie)   it hits different (barbie) EmptySam 13 Fév - 0:26

si le mécontentement était prévisible, la justesse des mots qui heurtent à coeur, nettement moins. la répartie est perdue en un rien de temps, au profit d'un silence abasourdi. non seulement il se fiche de lui avoir fait mal mais en plus il la secoue comme une gamine prise en faute ? c'est l'heure précise de se remettre sur ses tennis, celle de profiter de ses jambes avant qu'elles répondent plus, qu'elles fassent défaut en refusant d'encaisser les reproches qu'il est déterminé à poser sur ses épaules. et pour la première fois elle est celle qui écarquille les yeux, celle qui est choquée qu'on lui prête un attachement claviculaire plus solide que ce qu'elle ne possède. d'habitude c'est plutôt l'inverse, à toujours prétendre être plus que moins. elle détourne la tête quand ça devient trop, parce qu'il est en train de la rendre sottement anxieuse alors qu'elle est nulle part ailleurs qu'au milieu d'un gymnase, qu'il s'emporte parce qu'il lui en veut, alors qu'elle devrait pouvoir se raisonner et se dire qu'il en sait rien - parce qu'évidemment qu'il en sait rien, impossible qu'il la connaisse. à moins qu'on puisse faire le tour d'elle en moins d'un demi-heure et ne rien y trouver d'intéressant. c'est là que ça blesse le plus fort, que ça ébranle les fondations et réveille des questions anxiogènes. et si elle plaisait jamais à personne ? personne qui se conjugue à parker sur l'instant précis et c'est encore plus violent qu'elle sait qu'il a pas parfaitement tort là-dessus. elle récupère son téléphone en déglutissant. elle calmerait volontiers la bile qu'il déverse sur elle mais elle a jamais eu la langue aussi lourde et pâteuse. elle sent plus que ça, le muscle amorphe, qui occupe toute la bouche et pas de place pour le moindre trait d'insolence. rien d'autre que l'envie d'être la première à se barrer. son gymnase rien que pour lui il l'a désiré, il l'a fantasmé, il l'obtient. jamais aussi discrète que dans ses dernières secondes avec lui, même la semelle épouse en silence le sol. il a suffisamment miné son arrogance pour qu'elle ne le gratifie ni d'un dernier regard lourd, ni d'un hair flip dédaigneux par dessus l'épaule. barbie répond aux prérogatives dont elle ne veut surtout pas, endosse le rôle charmant sweet blonde but deaf-mute baby et ça changera au moins dans ce qu'il attend qu'elle soit précisément : il sera écrit entre eux deux et dans le journal intime de cette journée atroce que pour une fois elle n'aura pas demandé son reste. dans la marge sera aussi annoté son lot d'insultes pour avoir été non pas une secousse mais un cataclysme — et elle se félicite, entre les deux, d'en avoir pincé pour l'autre, parce que lui est plus cruel et plus con que james. quoiqu'elle pensait que pour le second point que c'était irréalisable, mais le visage qui palpite encore souligne assurément que non. elle est officiellement déboussolée et elle pourrait bien dire amen à n'importe quoi pourvu qu'on lui procure le sentiment de confort et de sérénité qu'elle a perdu au contact de ce type et de son ballon. le repli devrait être stratégique mais il est juste stupide et désespéré. le but : ne croiser plus âme qui vive jusqu'à être certaine de trouver quelqu'un de confiance. elle devrait traverser, pousser deux portes, couper un couloir, une nouvelle porte et trouver l'apaisement dans l'air froid qui viendra mordre le visage mais elle s'accorde qu'elle a besoin de trois minutes, peut-être quatre ou dix, pour s'asseoir et gérer le mess orchestré par une main de géant anarchique, et ce sont les vestiaires qui gagnent sa présence honteuse. elle a déjà presque oubliée que la menace faite de chair et d'os graviterait bientôt dans le même périmètre qu'elle. elle se laisse tomber sur un banc, se surprend à battre des cils quelques fois pour sentir glisser des larmes - autant de rage, de frustration que d'angoisse d'avoir dû encaisser le mécontentement d'un garçon qu'elle ne connait même pas vraiment. normalement elle voit les choses venir, elle les génère en les maitrisant, caracole au sommet de son dédain, mais lui elle a rien eu le temps de comprendre, dépassée autant par lui que par elle-même, passagère clandestine des émotions à travers lesquelles il l'a traîné. et tout ce qui la retient de vulgairement sangloter trop fort c'est la colère qui continue de tanguer plus faiblement dans son estomac et sert encore de bouclier à une expressivité trop à fleur de peau. dans le répertoire le doigt se suspend. si le coeur crèverait de pouvoir choisir parker, c'est mulder qui vient par dépit : manquerait plus que la première en plus de ne pas voir se mette à la considérer comme une pleurnicheuse. pour la seconde, moins de scrupules et moins de calculs : si la jalousie la pousse un peu trop souvent à se dire qu'elle la déteste, elle reste néanmoins celle vers qui il est facile et rassurant de se réfugier quand tout se casse la gueule - y compris sa fierté. ça commence par tu devineras j- et c'est pas achevé parce qu'elle sursaute de le voir passer la porte. elle laisse échapper un gémissement plaintif, un roulement d'yeux. l'envie de crever troisième épisode. elle se maudit, de passer, pas seulement pour la fille pas dégourdie, mais à ce stade, pour une nana clairement stupide parce que ça non plus elle l'avait pas prévu. elle essuie rageusement les larmes sur ses joues du dos de la main, passe l'index qui suit la courbe des cils inférieurs pour effacer toute trace du mascara qui pourrait aussi la décevoir. manquerait plus qu'il se lance dans une dissertation sur sa faiblesse d'esprit et il aura officiellement fait tout le tour de kendall whitlamb, encore moins profonde et surprenante qu'el reno, et pourtant il y a déjà rien à dire de cette ville. "là aussi c'est ton territoire c'est ça ?" elle est amère et elle en marre de se sentir chassée. elle qui voulait que personne ne pense à elle ni se souvienne de son existence une heure plus tôt commence à trouver que c'est désagréable et froid d'être rien et est mitigée entre l'envie de partir sans qu'il ait à le lui demander, ou à rester là pour une nouvelle édition de Ken Découvre Les Sittings. elle le surveille lui. son ballon. lui. et elle sait pertinemment que même si elle ne l'admettrait pas sous la torture, chacun de ses muscles est prêt à bondir cette fois pour débarrasser le plancher au premier geste trop brusque de sa part. ken elle craint rien ni personne. sauf lui là. sauf son ballon. sauf sa colère. sauf ses mots. sauf beaucoup trop de choses pour qu'elle le reconnaisse, mais lui, là, tout de suite, c'est déjà un bon morceau de craintes. "les filles ont vite la réputation d'être méchantes, quand les mecs ont leur pardonne tout en se disant qu'ils sont juste un peu con. mais toi je crois qu'on peut dire que t'es méchant." elle est en maternelle, et ça au moins elle l'assume, parce que malgré tout ce qu'il a réussi à lui reprocher en très peu de mots, il a su pointer aucune cruauté. pourtant elle, elle a mal. elle va devoir mentir à ses parents. elle va devoir justifier le coup de fil du lycée pour signaler son refus d'aller voir le proviseur, et en prime elle va devoir expliquer sa tête. et puis méchant c'est le seul mot qu'elle a à portée de mains maintenant qu'il lui a tout arraché : son insolence, son énergie, sa pseudo-assurance. la tête pivote, pour regarder de l'autre côté, pour ne pas lui offrir son oeuvre mais juste le profil parfait et intact. qu'il parle à l'arrête de son nez ou à la précieuse courbe de sa mâchoire s'il daigne lui adresser quelques mots, le reste est indisponible et de préférence elle aimerait ne plus jamais croiser des yeux dans lesquels elle pourrait relire tous les mots précédemment crachés. "tu veux que je t'explique en quoi tout ça ça fait de toi un connard ? je te dérangeais même pas vraiment, tu crois que ton sanctuaire t'appartient mais t'es juste à el reno gars. mais c'est cool si t'arrives à te comporter comme ça et bien dormir, c'est qu'on a vachement progressé sur la gestion des scrupules." elle vient presser avec une curiosité plus forte qu'elle ses doigts contre sa pommette, grimace, fais le contour de l'oeil, soupire. peu importe, barbie peut pas se plaindre, elle peut juste se contenter de ne plus le regarder.
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Rhys Caldwell
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MessageSujet: Re: it hits different (barbie)   it hits different (barbie) EmptySam 13 Fév - 18:09

il l'entend partir en silence. pas de remarque cinglante, pas de sifflement, pas d'insulte crachée. rien. et c'est étrange que d'un coup elle bascule de féroce à silencieuse. elle disparait de son champ de vision rapidement. et il sent que quelque chose a changé. elle se fait volontairement discrète, l'insolence a disparu, le regard est fixé au sol. plus d'air de princesse qui s'installe là où elle est la moins invitée à le faire. il s'attendait à ce qu'elle réplique, qu'elle aille sur la défensive encore une fois mais non. elle dépose les armes, s'avoue vaincue. et c'est quand il se retrouve enfin seul dans le gymnase, ce qu'il attendait depuis le début, qu'il se rend compte qu'il a été trop loin. il voulait simplement lui rendre la monnaie de sa pièce, ne pas la laisser croire qu'elle avait la main et lui montrer qu'elle s'attaquait à plus fort. il a juste l'impression d'avoir mal jugé son adversaire, de l'avoir peut-être sur-estimer, d'avoir vu une armure plus robuste que celle qu'elle a réellement. alors la culpabilité continue de creuser profondément dans ses intestins. parce-qu'il n'est pas ce mec-là, à attaquer facilement, à cracher à la face de n'importe qui et à lever le poing. plus souvent en retrait, présent d'un simple regard mais sans jamais s'imposer, rhys a juste été piqué dans son ego. elle a osé retourner la situation, l'incriminer d'une maladresse qu'elle n'a pas assumé. et le coup de la menace, ça a juste été trop. il ne comptait pas plier, s'excuser et lui donner ce qu'elle voulait. ça marche pas. pas avec lui. alors peut-être que c'est comme ça qu'elle arrive à les charmer, en se faisant plaindre et en se la jouant intouchable. il doute que ce soit cette façade-là qui ait plu à son pote. fuck. il est juste soulé que la situation lui ait autant échappé. comment ils en sont arrivés là ? elle, avec une pommette gonflée, lui avec une joue enflammée. sans doute qu'elle rasera les murs maintenant dès qu'ils se croiseront. le rôle de bully, c'est pas un rôle qui lui plait ou qui lui convient. c'est juste à côté de sa personnalité. mauvais jour, mauvaise rencontre, mauvais enchainement. il n'arrive pas à trouver à partir d'où ça a vraiment dérapé. il attrape son t-shirt, sa gourde et son ballon pour se diriger vers les vestiaires. pendant une seconde, il envisage de passer par parker. elles sont potes, il le sait. lui demander de sonder le truc, s'assurer qu'elle est pas persuadée qu'il est qu'un connard fini. parker pourrait… il secoue la tête. non, il se débrouillera. sans doute qu'il essayera de régler les choses la prochaine fois qu'il la croisera, en espérant qu'elle tournera pas les talons pour fuir dans le sens inverse. quand tout sera moins frais dans son esprit. la main sur la porte du vestiaire, il n'est même pas encore rentré qu'il entend du bruit. ça cisaille les entrailles quand il arrive à mettre un mot dessus : des pleurs. elle est toujours là, elle a pas fui bien loin et elle pleure. à cause de lui. forcément. et il s'arrête, rhys. bloqué, presque terrorisé à l'idée d'entrer. il est censé faire quoi ? déstabilisé par la situation avant même de l'affronter, il se demande s'il ferait pas mieux de reculer, la laisser, attendre qu'elle parte et faire comme si il ne l'avait pas entendu. probablement plus safe pour eux deux. pas besoin de mettre un peu plus le pied dans le plat. mais il a l'espoir de peut-être arriver à améliorer la situation sans trop savoir comment ou si elle serait prête à l'écouter. il est toujours entre deux, immobile, la porte entrouverte qu'il se fait appeler par une personne de l'administration. la secrétaire du proviseur court dans le couloir, le regard noir et essoufflée. elle se pose devant lui pour lui demander s'il n'a pas vu une junior, kendall whitlamb. elle tente une description physique mais elle est juste complètement à côté de la plaque. rhys est presque prêt à lui dire que ses yeux sont définitivement bleus, sans même s'expliquer pourquoi ça l'agace tant qu'elle s'obstine à lui donner des yeux noisettes. il dit rien. pas de suite en tout cas. parce-qu'il se retrouve avec deux possibilités. hocher la tête, ouvrir la porte, la laisser la trouver dans les vestiaires des mecs alors qu'elle est attendue à l'autre bout du lycée ou alors mentir, jouer celui qui n'est pas au courant. et c'est d'habitude vers la première option que rhys serait allé. parce-que le vent est dans le sens inverse, que la pleine lune a eu lieu avant-hier et qu'il se fout des autres. l'égoïsme ancré dans la moelle, il a aucun intérêt à sauver les fesses de cette nana, encore moins après ce qu'il s'est passé entre eux. et ça serait presque juste qu'il lui donne une raison supplémentaire de le traiter de connard. pourtant la main vient rabattre la porte avant de lâcher un non rapide, même pas désolé de ne pas pouvoir l'aider, le haussement d'épaules suit comme pour l'empêcher d'insister. il a pas d'info pour elle. elle le regarde d'un air mauvais, lui fait comprendre qu'il peut disparaitre de sa vue s'il n'a rien à lui dire alors il entre dans le vestiaire, presque à contre-coeur. et il sait qu'elle ne va pas être ravie de le voir mais il est juste choqué de la voir sursauter. donc il en est arrivé là ? à la terrifier même en étant à trois mètres ? il détourne le regard quand elle s'essuie les joues. pas besoin de préciser qu'il a vu et entendu qu'elle pleurait. c'est un non-dit dont ils ont conscience tous les deux. il se battra plus avec elle, même pas pour un bout sur le banc ou pour qu'elle parte. leçon retenue, le partage se fait dans le silence. juste un haussement d'épaules et il s'avance vers son casier. et il y a une justice quelque part dans ce monde. la distance est raisonnable, elle n'a pas à bouger alors qu'il ouvre son cadenas. le ballon est posé au sol, entre ses chevilles alors qu'il part fouiller dans son sac pour ses affaires. ne pas répondre, ne pas relancer la conversation, empêcher de repartir dans des pics sanglants. mais elle retrouve la parole, ce qui a le don de réveiller un sentiment d'apaisement chez rhys. peut-être qu'elle n'est pas du genre rancunière, pas tant de celles à rester anéanties pour toujours pour une remarque blessante. il tourne la tête vers elle quand elle finit par lui dire qu'il est méchant. le regard s'adoucit parce-qu'elle lui semble si vulnérable d'un coup. leur année de différence prend tout son sens. les joues rosées, les yeux fatigués, la position juvénile. elle est terriblement cute cette fille, bordel. il s'empêche de sourire, sait que ce sera encore une fois mal interprété. alors il pose son poing contre le casier d'à côté doucement avant de souffler "je.." le suis désolé ne sortira pas de sa bouche, il le sait. sa langue n'arrive pas à rouler ces mots-là. pourtant il a conscience que ça permettrait de repartir sur du neuf. mais elle tourne la tête, ne lui accorde même pas un regard et continue de glisser son nouveau surnom. mais t'es juste à el reno gars. bordel, c'est violent parce-que c'est terriblement vrai. face à sa propre réalité. ses rêves de grandeur bousculés en une seconde. t'es personne, rhys, juste un petit merdeux qui tente de se convaincre qu'il est quelqu'un. il roule des yeux vers le plafond, souffle avant de se tourner vers elle. il la trouve occupée à appuyer sur sa pommette endolorie. et c'est comme ça si elle enfonçait le couteau en même temps dans sa culpabilité. sa faute. sa marque. il ne répond pas de suite, vient fouiller dans son sac pour y trouver une crème contre les hématomes. l'instinct serait de la lui lancer mais c'est vite oublié. il la pose sur le banc derrière lui sans amorcer un quelconque pas vers elle. si elle le souhaite, elle peut l'attraper. ou juste la laisser prendre poussière ici. "je te connais pas." et c'est une vérité qu'il lâche comme un vilain secret. parce-que tout ce qu'il lui a dit c'est juste des suppositions, des raccourcis faciles et des bruits de couloir. il est pas mauvais, rhys, juste trop souvent indifférent de ce qu'il se passe en dehors du gymnase. "j'aurai pas dû." on est pas sur des vraies excuses mais on s'y approche. la culpabilité en première ligne, les remords en second, le regard sur ses joues encore humides derrière. il a du mal à se faire à l'idée qu'il l'a faite pleurer. ça passe pas. puis il enfile son pull, enlève son short pour enfiler un jogging, sort sa veste teddy et la pose sur le banc. changement de chaussures, main dans les cheveux, le regard de nouveau sur elle. "tu rentres comment ? quelqu'un te ramène ?" la clé de voiture tourne entre ses doigts sans rien imposer. il s'attend déjà à un big no. amplement mérité.
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Ken Whitlamb
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MessageSujet: Re: it hits different (barbie)   it hits different (barbie) EmptyLun 15 Fév - 8:48

le corps tout entier, oeil mis à part, le surveille, guette, analyse chaque geste, se tend pour un poing appuyé contre la porte métallique d'un casier, se relâche pour une phrase à peine entamée. à défaut de comprendre ce qu'il a en tête, elle peut prévoir le pire, le plus dramatique, se dire qu'être consciente de- pourrait bien la protéger de la surprise stupide. elle se dit qu'il va ranger ses affaires, renifler de façon dédaigneuse, et partir sans prendre la peine de lui répondre. de toute façon elle n'attend pas de réponse, et elle sait qu'elle a juste l'air de rien. elle a perdu tout mordant, l'attaque ne peut même pas être qualifiée comme telle, et qu'elle agiterait un panneau fragile comme une pompomgirl que ça n'en serait que plus réaliste. mais au lieu de ranger il sort, attire l'attention sur un tube qui la laisse perplexe. elle le juge. lui, son tube, cette putain de situation. peut-être qu'au final il reste encore trop de fierté dans ce corps qui voute plus facilement les épaules qu'il ne les redresse, parce qu'elle détourne la tête en soufflant. et lui être redevable ? parce qu'il aura eu pitié d'elle quatre secondes ? jamais. elle joue l'aveugle, et à ce jeu elle n'est pas mauvaise, d'autant plus qu'il l'aide à sa façon en osant souligner quelque chose qui ne parait plus si évident que ça. ça provoque un bref rire froid et sarcastique, sans aucun humour, juste blessé mais pas déterminé à le reconnaître. "ça alors. c'est pas ce qu'on aurait dit il y a dix minutes. t'avais plutôt l'air persuadé de savoir tout ce qu'il a à savoir." la profondeur de kendall, la réputation de ken, la vacuité des deux réunies. elle devrait en avoir rien à faire, qu'il pense ce qu'il souhaite d'elle, mais ça fait mal au ventre d'être précédée à ce point. c'est pas comme ça que tu te feras des amis qui tourne en boucle comme un mauvais refrain imprimé à l'encre indélébile entre les temps, un disque impossible à arrêter, sa voix encore et encore qui la hante, lui offre la possibilité -la chance- de décortiquer milles fois ces quelques mots et en faire sortir un sens différent à chaque fois, et jamais un seul qui paraisse agréable. est-ce qu'elle a l'air désespérée ? est-ce que ça se lit dans ses yeux ? est-ce qu'elle doit s'inquiéter de tout perdre demain et plus être supportable par personne. le moulin à suppositions horribles fait son oeuvre à merveille et elle subit les déviances de son propre crâne prompte à l'angoisse dans ce domaine très précis. la peur d'être remplacée. la peur qu'on la voit plus. et si demain parker et mulder réalisaient qu'elles ont pas besoin d'elle ? parce que c'est déjà le cas. et puis c'est pas comme ça que tu te feras des amis. elle avait pas besoin de remettre en question jusqu'à son existence ce jour précis de la semaine, pas quand choisir des boucles d'oreille peut lui prendre une soirée et générer des doutes sur les deux tiers de sa nuit. elle ouvre la bouche en prévision, parce qu'il faut qu'elle corrige ou enfonce le clou. au pire elle a plus de chance de lui confirmer que tout ce qu'il a pu entendre est vrai mais il lui vole cette possibilité, la saisie de faire un aveu aussi étrange et décalé. pas dû quoi ? se comporter comme un connard égoïste ? la traîner ? lui cracher sa haine ? lui envoyer le ballon dans la tête ? elle sait pas quoi en faire, de ces mots, ça rentre nulle part. ça soulage pas vraiment parce qu'elle se demande comment il la voit, pour dire un truc pareil. est-ce que c'est un pur désastre à ce point ? aucune envie de lui faire pitié, encore moins à lui qu'au reste du monde. alors elle fait ce qu'il commence vraiment à connaître d'elle : un bref mouvement des épaules qui se veut indifférent. title : does not matter. subtitle : confused. à croire qu'il fait parti de ces mecs qui se veulent cool, ceux qui ont envie de toutes les filles les adulent, du bord du terrain. qu'il essaye juste de rattraper ça, pour garder sa réputation. de toute façon qui irait écouter une junior que ce type est qu'un con ? en dehors de ses copines le tour est vite fait : personne. peut-être qu'elle devrait le remercier pour ça. ou pas. elle se mord la joue, a appris avec lui que se taire était la seule chose valable qu'il acceptait vraiment d'elle. barbie après tout. c'est plus fort qu'elle, elle le regarde se préparer et réalise que c'est étrange d'être là, occupée à prendre racine dans une intimité désirée ni d'un bord ni de l'autre. c'est aussi gênant qu'agréable, parce que tant qu'il regarde ses lacets et elle sa tempe, elle n'éprouve aucune tension entre eux, comme s'ils avaient cessé de partager le même espace, comme s'ils étaient dans deux bulles parfaitement distinctes. quand il relève le nez vers elle, elle remet en place la loi physique de l'évitement, s'empresse de détourner la tête pour fixer un point vague dans la direction opposée d'avoir été prise en flagrant délit d'entorse à son désintérêt immaculé. elle niera deux choses : avoir pleuré et l'avoir regardé avec un peu moins de rancoeur et un peu plus de curiosité. l'attente retourne à son sujet premier : espérer qu'il parte, parce qu'elle, elle doute être capable de bouger et rester digne à la fois. quand il passera la porte, il aura oublié son existence agaçante, elle pourra se morfondre dix minutes de plus, haïr la terre entière pendant quatre puis se décider à rentrer mais il déroute à nouveau ses raisonnement d'une question saugrenue, oblige le menton à pivoter vers lui dans l'incompréhension. le regard devient suspicieux un instant, cherche à comprendre ce qu'il y a derrière cette phrase. comprendre si c'est vraiment ce qu'elle croit, ou s'il essaye juste de lui faire comprendre que sa journée de merde n'est pas finie, qu'elle va encore rentrer à pied. elle le jauge mais de toute façon c'est inutile, elle n'y comprend rien. il est un bloc massif de non-sens et elle a maintenant trop mal au crâne pour y réfléchir. "tu sais que c'est moi qu'elle cherchait ? t'as manqué ta chance." elle se dit qu'il a peut être aucune foutue idée de comment elle s'appelle. ça doit même pas l'intéresser. c'est juste pour voir comment il réagit, s'il retourne chercher l'autre harpie pour vendre sa tête gratuitement et l'envoyer lui-même au bout d'une pique ou s'il en fait rien. parce qu'il a pas pu l'épargner volontairement. il a pas pu la protéger de son propre chef. pas après le naufrage au milieu du parquet. elle hausse vaguement des épaules, pour maintenant il y a plus grand-chose qui importe. et s'il connait même pas son prénom ça n'a pas la prétention d'être un drame. elle repousse dans sa direction le tube de crème et se lève du banc en le gardant à l'oeil. s'il parait vaguement moins dangereux à l'instant mais elle a appris que la méfiance était mère de sûreté ou quelque chose dans ce goût. le calcul est bref, et un peu risqué, mais dans les deux colonnes des pertes et des gains, ça lui remonterait le moral, d'écouter les angoisses de sa mère de la voir raccompagnée seule par un garçon que personne chez elle n'a jamais vu avant. ça ramènerait un fragment de normalité, une engueulade qu'elle peut gérer, y reconstruire son ego et la croyance qu'elle peut régner quand elle veut. "toi. toi tu vas me ramener. non ?" il s'est déjà soigneusement essuyé les pieds sur son ego, il peut recommencer en lui disant non, elle se dit qu'elle y survivra. qu'il y a plus grave que rentrer à pied. la bouche se tord. même elle elle y croit pas vraiment. déjà prête à lui claquer un oublie dans les secondes qui suivent parce qu'elle vaut un peu mieux que d'avoir l'air ridicule une troisième -quatrième ?- fois. elle lui accorde une dernière oeillade incertaine avant de se détourner. pour rentrer avec ou sans sans lui il faudra bien qu'elle commence par sortir de là. "je dois récupérer mes affaires dans mon casier." sur le mode déclaratif neutre, comme pour tester qu'il est sérieux, qu'il va pas se mettre à rire en lui avouant que c'était qu'une blague, qu'elle peut marcher.
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Rhys Caldwell
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MessageSujet: Re: it hits different (barbie)   it hits different (barbie) EmptyLun 15 Fév - 18:43

finalement c'est peut-être comme ça que ça aurait dû se passer entre eux deux. chacun de son côté, quelques regards lâchés, un silence royal et un mélange de curiosité et de malaise comme ambiance. rhys évite de tourner trop souvent la tête, pourtant ça le démange de la regarder. autant pour se rassurer que pour se convaincre qu'il l'a pas foutu trop en l'air avec ses remarques. parce-qu'elle est toujours là, qu'elle n'a pas fui dès qu'il est arrivé, et il aimerait croire que c'est plutôt bon signe. still here. mais il commence à apprendre les règles. ne pas la brusquer, ne pas lever la voix, lui laisser de l'espace. et ça semble presque fonctionner. elle ne bouge pas. ni en avant ni en arrière. et cet immobilisme lui apparait comme une victoire. le tube reste sur le banc, posé comme un drapeau blanc sur un champ de bataille qui a fait plus de blessés d'un côté que de l'autre. parce-que le connard, il y a déjà eu le droit. rien d'étonnant à l'entendre. l'insulte glisse sur les épaules et ne s'y dépose pas. elle ne s'incruste pas, ne se fait pas de place dans son esprit, elle virevolte dans l'air sans qu'il s'en offusque. le plus souvent crachée les lendemains de soirées, quand il redevient ce sportif au regard indifférent après avoir fait tout l'inverse la veille au soir. ça passe rarement auprès des filles. alors il essaye de repartir à zéro, dégager en zone de défense et récupérer quelques points (un trois points, de préférence). il espère une légèreté de sa part, quelque chose qui lui dirait qu'elle avance en même temps que lui, qu'elle reste pas bloquée au milieu dans sa rancoeur et son amertume. mais c'est tout l'inverse, son rire est froid. assez pour imposer à rhys un rythme avec lequel il n'est pas habitué : sérieux, sincérité et patience. les sourcils se froncent dans un premier temps. le jeu de jambes est mal géré, elle l'emmène sur un terrain avec lequel il n'est pas à l'aise. pas de flirt, pas de sourire en coin, pas d'humour. ça tangue bien plus, ça annonce un troisième quatre-temps compliqué. fuck. il comptait s'en sortir comme ça. pas besoin de s'étaler en excuses publiques. juste lui montrer qu'il a clairement des remords. et ça le bute qu'elle soit autant blessée. parce-qu'elle a aussi jugé, elle l'a aussi insulté sans même le connaitre. et lui, il se dit juste que c'est fair game. "c'est pas pour autant que j'ai raison. ça te paraitrait dingue d'imaginer que je suis pas qu'un connard ?" il est bien plus. il aimerait croire qu'il l'est simplement quand il est con et buté. les suppositions ont été faites des deux côtés. la première impression a foiré pour eux deux. match nul, balle au centre. personne n'en ressort vainqueur. il ne sait pas qui se cache derrière cette fille, il a que les échos de cecil comme matière. rien de glorieux, rien de très profond, rien de bien objectif. et elle a fait la même chose. le mettre dans une case, dans ce qu'elle a décidé qu'elle savait et ce qu'elle a décidé qu'il serait. et c'est juste triste. triste qu'il ait réussi à la blesser en tapant juste. l'image qu'il avait se brise. il corrige le grande gueule en délicate. il griffonne le insolente en cute. il rature le sauvage en méfiante. le tableau change et elle en ressort terriblement lovable. et il se demande si elle arrivera à passer outre sa peur de lui, si elle pourra de nouveau le regarder sans redouter le moindre geste. il n'aime pas cette position. et quand il essaye de s'excuser, ça lui fait rien. juste un mouvement d'épaules. pas de réaction plus poussée. pas de réponse. elle n'a pas l'air convaincue et ça le frustre qu'ils en restent là. il a envie de renchérir, d'enchainement avec un "et" qui la poussera à dire quelque chose. n'importe quoi. même un je m'en fous suffirait. il a juste besoin de comprendre, de se situer quelque part, de savoir si elle compte l'éviter dès qu'ils se croiseront ou si elle arrivera à être dans la même pièce que lui (parce-que ça finira par arriver, petite ville/parker/cecil). mais il s'y fait, tant pis, il fera avec ça. le regard se détourne, il s'occupe, fait comme s'il était seul. les mouvements sont machinaux, il ne prend même pas la peine d'envisager de sortir de son champ de vision pour se changer. et quand il est prêt à partir, le trousseau dans la main, il repose le regard sur elle. le mouvement de tête est rapide mais il est persuadé que ses yeux étaient posés sur lui. il sait pas trop quoi faire de cette information mais ça arrive à réchauffer le coeur. susciter son intérêt, éveiller sa curiosité. ça lui suffit pour maintenant. il s'en contentera jusqu'à lui prouver qu'il est autre chose qu'un connard fini qui se prend pour le roi du monde. manqué sa chance en la balançant ? il était où son intérêt ? se faire haïr un peu plus ? il a la loyauté versatile mais pas au point d'être cruel. "kendall, hein ? je préfère barbie." et c'est risqué, très risqué de tenter le combo sourire discret et yeux brillants. il le tente parce-qu'il lui a un peu prouvé qu'il était pas si méchant et qu'il pouvait la couvrir auprès de l'administration sans exiger quoi que ce soit d'elle. il ne peut pas s'en empêcher. le côté flirty revient, le regard fixé dans le sien. il crèverait pour la voir sourire. "je l'ai envoyé ailleurs. elle doit probablement te chercher dans le labo de sciences." à l'autre bout du lycée.  haussement d'épaules. elle est tranquille. plus d'épée de damoclès au dessus de la tête, elle est libre. libre de se barrer, libre de rentrer. avec ou sans lui ? elle est là la question. rhys propose en s'attendant à une nouvelle gifle, figurative pour cette fois. pourtant l'enchainement qui suit le surprend. elle repousse le tube vers lui (et c'est le signe qu'il attendait non ?) puis elle se redresse. à l'inverse, il ne bouge pas, il attend presque de voir sur quel pied il doit danser. se prendre une réponse insolente et admirer sa jupe se barrer devant lui ou l'entendre lui donner son adresse pour la déposer en ville. et il la soupçonne de réfléchir, peser le pour et le contre, voir si vraiment elle veut s'aventurer dans sa caisse. pourtant quand elle lui dit qu'il va être celui qu'il va la ramener, il a du mal à y croire. un pas vers lui, c'est ce qu'elle fait. même si le oui est faible, pas complètement imposé, un brin méfiant qu'il change d'avis. le sourire s'étire doucement sur son visage dans une sincérité fragile. parce-que celle-là, il s'y attendait définitivement pas. "ouais, je te ramène." le hochement de tête est franc, la clé fait un dernier tour sur sa paume juste pour la satisfaction que ce soit acté dans ce sens-là avant d'enfiler sa veste, glisser son sac de sport sur l'épaule et d'attraper son ballon. elle s'est déjà avancée, a pris les devants en lui annonçant un passage à son casier. logique. il la suit, reste à une distance suffisante mais pas complètement anormale. tout se fait en silence. il cherche son portable dans son sac pour le trouver éteint -pour pas changer-, jamais de batterie sur ce truc. il avait envoyé un message à cecil pour le voir ce soir mais aucune idée si le plan tient toujours. un regard à sa gauche pour la voir elle à côté de lui, suffit à se dire que ses plans ont changé et que finalement c'est pas plus mal qu'il soit coupé du monde extérieur (cecil, compris). le trousseau de clés tourne dans sa main, le bruit crève ce silence, pas si malaisant, juste cordial. arrivé devant la porte principale du lycée, pas besoin de regarder à l'extérieur pour savoir qu'il pleut à torrent. la pluie tape sur le toit. rhys se tourne vers elle avant de souffler  "prête ?" main sur la poignée, un dernier regard vers elle avant de courir jusqu'à sa voiture. il perd du temps à faire le tour puis ouvre pour lancer son sac sur la banquette arrière. posé derrière le volant, il vient passer une main dans ses cheveux trempés avant de lâcher un petit rire. "temps de merde..." il lance le moteur (et le chauffage) avant de lui demander "on va où ?" et il aurait pu simplement demander où la déposer, attendant une simple adresse, mais sans surprise, il part dans l'autre direction, ouvrant les possibilités.
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Ken Whitlamb
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MessageSujet: Re: it hits different (barbie)   it hits different (barbie) EmptyMar 16 Fév - 17:43

un sourire. barbie. elle cligne des yeux en retour et rien d'autre. aucune envie de se battre avec lui, aucune envie de lutter contre ce trophée de la fille-poupée. ça enfonce juste le clou qui affleurait déjà à peine la surface tant il l'avait bien enfoncé la première fois. elle lui abandonne le surnom de son choix,  aucun doute de toute façon que cecil a su offrir tout un répertoire charmant, et certainement pas les trois seules lettres qui importent. et il se doute même pas qu'à choisir, elle aurait préféré tout revoir depuis le départ, aller s'asseoir dans le bureau du proviseur, ne jamais heurter son monde à celui de son ballon de basket. la naïveté des mecs, certainement. elle lui doit un merci qu'elle n'ira pas formuler, tranche en faveur d'un mutisme qu'elle trouve, à la réflexion, bien plus sécurisant et en accord avec l'image de barbie puisque c'est ce qu'il préfère et qu'à l'instant t, de la seconde s, elle n'a aucune ambition de le remettre sur les dents et d'admirer le désastre d'une nouvelle confrontation. elle voit bien qu'il fait quelque chose qu'il appellerait à tous les coups des efforts, et qu'elle est la mauvaise coéquipière qui saisit pas la balle au vol, mais les secousses du heurt, de ses mots, et de la hiérarchie très clairement délimitée précédemment ne sont pas encore revenues à zéro. pourtant elle mise sur l'improbable, saisi quelque chose qu'elle n'est pas certaine de trouver intelligent, étudie sa réaction… et n'en est que plus déboussolée de constater qu'il a presque l'air fier, comme si ce point lui revenait. peut-être après tout. elle agite la tête pour chasser l'idée, fait de son casier une étape fixe pour essayer d'occulter sa présence qu'elle ne peut pas manquer pour autant du coin de l'oeil. et parker l'apprécie ? les clefs retombent dans sa paume pour une énième fois, le cliquetis chasse l'interrogation, dissipe ses pensées avec un effet hypnotique alors qu'elle s'empresse de récupérer son sac dans son casier sans faire de commentaire. il la ramène sérieusement ? c'est d'autant plus improbable qu'elle attend un revirement, un rire, quelque chose du style cecil avait pas tort quand il te disait conne. mais rien, que dalle, juste ses clefs, sa silhouette, son enjambée sur laquelle elle cale ses propres pas. au coup d'oeil vers lui elle comprend qu'il compte sur elle pour courir. donc les mecs grands comme ça fond sous la pluie ? nice to know. le courant d'air qu'il crée en ouvrant la porte la saisie et la convainc qu'il a peut-être pas complètement tort, même si elle en a aucune envie. c'est mesquin. avec les filles ça la ferait rire. avec lui ça lui fait juste faire la gueule. pourtant dans les deux cas la mécanique est purement la même, mais étrangement à présence masculine elle a bien moins envie de bondir par dessus les flaques. pourtant elle obéit, nourrit son âme de suiveuse en calquant à ce qu'il attend d'elle, se réfugie dans la voiture sans être pleinement convaincue de s'asseoir à l'intérieur avec tous les efforts qu'elle déploie instantanément pour presque plus donner l'impression d'être dehors que dedans malgré la portière fermée. elle le regarde lui pour se faire une idée de ce à quoi elle doit ressembler et ça dépite cette partie d'elle presque trop attachée à son apparence, parce qu'elle aurait pu difficilement faire plus minable impression qu'aujourd'hui après tout ça. lui, ça lui va bien, le look i went through (h)el(l) reno. sigh. autant se faire une raison rapide et efficace pendant qu'il met le contact et le chauffage. il y a les percussions de la pluie sur la carrosserie qui remplissent l'habitacle et rien d'autre. pas de réponse qui se couche sur sa langue, figée, et pourtant bien vivante car elle l'observe avec attention pour la première fois, oublie qu'il attend quelque chose. il y a des mèches qui refusent le pli, retombent sur son front comme bon leur semble, et ça lui donne l'air plus humain que ce qu'elle voudrait. c'est pas trois gouttes qui vont laver ses attitudes de connard. elle prend la moitié de la place qu'elle pourrait s'accorder, prend plus appui contre la portière plutôt que le dossier de son siège. question d'aura qui l'écrase le plus loin possible de lui, ou juste d'une méfiance puissante qui la convainc de rester à distance. elle a du mal à décrocher de ses prunelles, accorde un eye contact beaucoup plus long que ce qu'elle pourrait désirer, parce qu'elle comprend pas, les minuscules changements qu'il opère sans cesse pour se s'accorder à elle. comme s'il voulait plaire ? au sourire dans ses yeux elle répond par un froncement de sourcil. peut-être qu'elle préférait encore quand il se comportait comme un connard, parce qu'au moins ça faisait plus de sens que ça dont elle ne sait plus quoi faire. "je devrais rentrer à pied." qu'elle articule plus pour elle que pour lui avant de se faire une raison en s'arrachant à sa contemplation. mais loin d'attraper la poignée pour sortir, le regard fait le tour brièvement de l'habitacle, jette son dévolu sur la boîte à gants qu'elle ouvre par pur réflexe curieux, avant de se souvenir que c'est sa voiture. qu'il est toujours là. juste à côté. elle se fige, relève un regard aussi gêné qu'effrayé. "je…" idiote de s'être crue un instant en terrain conquis, une bagnole empruntée par les soins de mulder, toujours source de trouvailles plus ou moins palpitantes. "habitude." qu'elle tranche avec une grimace en claquant à nouveau la boîte à gants pour la refermer sans y avoir glissé un coup d'oeil. elle ressert les genoux, pose ses mains sur ses cuisses, déterminée à arrêter les choix hasardeux et qu'elle regrette dans la seconde. "t'es prié de pas critiquer la météo." le regard dérive lentement, se perd sur la vitre que la buée gagne, couche laiteuse qui donne un blur presque poétique à un endroit aussi nul qu'un parking. sauf qu'elle s'en fout ken de la poésie, tout ce qu'elle voit c'est le tableau idéal pour l'artiste immature qu'elle est. l'index trace trois lettres, k e n, souligne l'ensemble avant de jeter à son chauffeur un regard appuyé. un souvenir dont il se serait sans doute passé qui aura la mauvaise idée de réapparaître quelques fois encore, des que l'humidité gagnera le véhicule. "kendall n'existe pas." c'est un mensonge. elle existe, dans les engueulades, dans les mauvaises bouches, dans les esprits de crétins ou d'ignorants, et c'est là que ne pas avoir son permis est une idée brillante parce qu'au moins kendall n'existe pas sur un bout de plastique agrémentée d'une photo ridicule tout droit sortie d'une pub de dentifrice. elle pose alors sa tempe contre la vitre. c'est douloureux. froid. presque humide. pas si mal en considération du chauffage qui rattrape l'ensemble et berce d'un confort illusoire parce que ni sa position ramassée -pour ne pas dire faxée- contre la portière, ni la voiture en elle-même ne sont une panacée. elle abaisse le pare-soleil, oublie la présence à côté d'elle quelques secondes pour contempler son reflet sans être particulièrement enchantée. tout ce qu'elle voit là c'est la honte qui s'étale de ses yeux rougies d'avoir pleuré au contour de son oeil. au moins pour une fois dans sa vie elle aura l'air un peu plus badass qu'à l'accoutumée, pendant quelques jours.  toutefois elle ne fait aucun commentaire, ne glisse ni reproche, ni pique, ni ouverture à une psychothérapie de comptoir, claque le pare-soleil et son miroir pour reprendre sa position d'indolente fatiguée contre la dureté de la fenêtre. trop habituée à être copilote inutile -elle fait la conversation, elle fait la musique, elle fait les jeux, elle fait les flash news criées d'une voix aiguë quand oh regardez un kfc ! mais elle fait rarement la direction- elle reste silencieuse. bonne à planter tout le monde deux fois de suite même avec le GPS dans les mains ken n'est pas l'incarnation de la fille-couteau-suisse et c'est précisément tout ce qui la fait pâlir d'envie face à ses amies. néanmoins, faute de bonne habitude, elle oublie qu'il espère une indication, une direction quelque chose et pourrait se contenter de végéter là au chaud encore de longue minutes s'il ne la regardait pas avec insistance. un "uh ? " vaut pour communication de son étonnement avant de réaliser que c’est à elle de pousser le pion sur le plateau de jeu. " oh. c'est vrai.", pour lui servir sa panoplie complète d'onomatopées, les lèvres arrondies d'une stupeur passagère d'être à ce point celle qui va à contre-sens de l'échange qu'il peine à mettre en place. "oak street, après la clinique véto, mais t'es pas obligé, tu peux me poser où tu veux." et qu'importe si la pluie atteint les os, elle est de ceux qui n'ont aucune chance de rouiller parce qu'ils sont de cette trempe inoxydable pur terroir, crées et éduqués à faire partie de l'atmosphère climatique décousue d'el reno.
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Rhys Caldwell
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MessageSujet: Re: it hits different (barbie)   it hits different (barbie) EmptyLun 22 Fév - 18:04

pas de rire, pas d'arrêt sous la pluie, pas de nuque cassée et de regard vers le ciel. elle suit. elle fait juste que suivre. sans un mot, sans une remarque. elle se terre dans un silence que rhys n'arrive pas à comprendre. parce-qu'il ne sait pas quoi en faire. définitivement plus à l'aise dans le flirt, il ne sait pas si c'est bon ou mauvais signe, si c'est censé être rassurant ou terrifiant, si ça présage juste qu'il l'a brisé pour toujours avec ses remarques cinglantes ou qu'elle l'a juste classé dans un coin de sa tête comme never ever. et ce qui le frustre, c'est qu'il sait pertinemment qu'il est l'un des seuls à avoir cette version d'elle. craintive, muette, mal à l'aise. bien loin de celle qu'il a déjà croisé chez cecil ou en soirée. l'énergie s'est perdue, l'insolence s'est éteinte pour y laisser fragilité et vulnérabilité. un tableau délicat qu'il a peur de briser au moindre mot qui s'échappe. parce-qu'au fur et à mesure que les minutes passent, il se rend juste compte que l'image qu'il avait d'elle est erronée. alors rhys, il se perd à la regarder. parce-qu'elle ne réagit pas à ce qu'il raconte, ne semble même pas entendre qu'il lui a posé une question. elle est juste ailleurs, dans sa bulle, probablement en train de réfléchir à si elle veut lui crier dessus ou si elle veut le planter et se barrer dans l'autre sens. et c'est sans doute l'une des premières fois qu'il se cale à l'autre. rhys devient patient. pas d'enchainement trop rapide, pas de main qui se glisse sur sa cuisse ou contre sa joue, pas de sourire pour la charmer. la situation est complètement différente de ce qu'il connait habituellement. et il se tait, devient aussi muet qu'elle et se plait à la voir poser le regard sur lui. enfin. ses yeux bleus s'arrêtent sur son visage, probablement rougi et un brin ridicule à cause de la pluie. rhys ne bouge pas, a peur qu'au moindre battement de cil, il perde son attention. et il fait miroir, profite qu'elle ne détourne pas la tête pour trouver les détails qu'il n'avait pas remarqué jusque là. le moment est plaisant. le temps est figé. tout est fait dans un calme soudain contrastant avec les bruits de pluie qui frappent contre la tôle tout autour d'eux. mais ils sont safe. juste là, eux deux, dans la voiture. et ça lui donne l'impression qu'il assiste au calme après la tempête. le bleu de ses yeux ressort, lui rappelle qu'elle a pleuré. sa pommette droite est légèrement gonflée. ses lèvres lui paraissent brillantes, il serait incapable de dire si elle a du gloss, du rouge à lèvres ou si juste naturel. elle est mignonne, kenny. mignonne mais pas à l'aise. il suffit d'un simple regard plus bas pour se rendre compte qu'elle cherche à se faire petite. son corps fin se raccroche à la portière, prêt à ressortir dans la seconde. comme si elle n'était pas encore convaincue d'aller jusqu'au bout, de se laisser ramener par celui qui l'a blessé en moins de dix minutes. ça le chagrine, rhys, qu'elle ne soit pas assez en confiance pour se laisser aller. il aimerait l'entendre rire et la voir énergique. pourtant il l'entend juste dire qu'elle devrait rentrer à pied. il garde toute remarque pour lui, n'ouvre même pas la bouche. mais il est déçu. déçu de pas arriver à rattraper le coup, de ne pas être vu comme le mec cool. parce-que normalement c'est ce qu'il est pour tout le monde. ses coéquipiers, les filles, les inconnus dans le couloir. il est juste rhys, le capitaine de l'équipe de basket, celui qui sourit facilement, qui organise des fêtes dans sa grange et qui traine plus avec son ballon qu'avec n'importe qui d'autre. alors c'est sans doute son ego qui est blessé, qui n'accepte pas d'avoir basculé dans la case connard aussi facilement. parce-qu'en sortir semble plus compliqué que ce qu'il avait prévu. son attitude habituelle (sourire, flirt, légèreté) ne fonctionne pas, se retrouve face à un mur de béton. et là, tout de suite, ce qu'elle pense de lui importe. parce-que ça remet tout en question. et si c'était elle qui avait raison ? et si c'était elle qui connaissait la vraie version de lui ? et s'il se voilait la face jusque là ? t'es juste à el reno gars. c'est l'une des premières à l'avoir remis à sa place. pas d'hésitation, pas d'hypocrisie. et il a juste l'impression de s'être déjà trop imposé auprès d'elle, pas besoin de lui faire croire qu'il est ce gars lourd qui veut se la jouer sauveur à tout prix. alors si elle veut partir seule, il ne la retiendra pas. il trouvera ça juste dommage. dommage de finir cette journée là-dessus et de rester sur cette première impression catastrophique. et il guette sa main, surveille qu'elle se lève pour aller enclencher la poignée. rien. le corps bouge légèrement pour se tourner. et l'idée de sortir semble vite oubliée au profit d'une fouille des lieux. la boite à gants s'ouvre mais en une seconde ses doigts se figent. le mouvement est arrêté, la tête tournée vers lui et le regret est immédiat. pourtant sur le visage de rhys, il n'y a pas de colère, pas d'inquiétude, juste une tendresse fragile dans les yeux. c'est ça qu'il attend, une ken qui ne réfléchit pas. il hausse les épaules avec amusement. pas offusqué, pas perturbé qu'elle n'ait pas demandé l'autorisation. elle l'amuse. il réfléchit, laisse un temps de silence alors qu'il la voit reposer poliment ses mains sur ses cuisses. "j'parie que tu y trouves deux tickets de la saison dernière des thunders, mon badge de taff et une boite de chewing-gum." sans doute que des papiers pour la voiture y trainent ou alors des vieux tickets de caisse des nombreux passages au fast-food du coin après les entrainements. d'un coup de menton, il lui montre la boite à gants, l'incite à aller regarder. il espère qu'elle y retournera, qu'elle se laissera entrainer dans le jeu mais il sent que c'est encore fragile. elle se perd dans ses pensées, laisse tomber sa tempe contre la vitre après y avoir tracé son prénom. pendant une seconde, rhys s'imagine avoir une fille avec lui et que le prénom d'une autre ressorte. ça le fait rire, assez pour le laisser, rien faire pour l'enlever. ken. ken, c'est mieux que barbie sans doute. elle n'a pas réagi plus tôt et peut-être qu'il a juste été appuyer là où ça faisait mal. ça semble être sa nouvelle discipline. la blesser par intermittence, sans même s'en apercevoir. mais il essaye de s'adapter à elle. respecter son mutisme, ne pas la brusquer. il la regarde, fasciné par chacun de ses mouvements, cherchant à comprendre ce qu'il se passe dans sa tête. il aimerait savoir ce qu'elle se dit quand elle regarde sa pommette dans le miroir. est-ce qu'elle a mal ? est-ce qu'elle lui en veut ? est-ce qu'elle réfléchit à une manière de crever son ballon ? et il s'aperçoit qu'il la regarde un peu trop quand elle tourne la tête vers lui, perdue, à se demander ce qu'il attend d'elle. même lui ne le sait pas vraiment. il a posé son coude sur le haut du volant, a complètement tourné son buste vers elle et est juste spectateur de ses mouvements. pas si pressé que ça de bouger, il n'est pas tant impatient qu'elle lui donne une direction. mais quand elle lui donne une adresse, il est presque déçu. déçu que ça s'arrête là, qu'il ait juste à appuyer sur la pédale et la déposer. tant pis. il devra faire avec. il hoche la tête dans un souffle avant de se remettre en place derrière le volant. il enclenche la première et quitte le parking du lycée. il roule doucement, aperçoit une déviation à cause d'un début d'inondation sur l'une des routes secondaires alors il bifurque. un regard sur le côté pour voir si elle est toujours avec lui, sans doute plus facilement distraite par l'eau qui coule sur la vitre que par lui. "t'es venue à la dernière fête chez moi. avec tes potes." pas une question, plutôt une affirmation. lui montrer qu'il la connait pas que de cecil, qu'il a déjà remarqué sa présence autre part que dans les bras de son pote. "personne pour te ramener ce soir ?" grace est souvent derrière un volant, rarement la même voiture mais elle a l'air d'être celle des trois à conduire les deux autres. oak street à droite, il reste tout droit pour se glisser dans le drive d'un fast-food. "je te dois bien un burger pour…" la phrase n'est pas finie, il se demande même si c'est une bonne idée de rappeler la douleur de sa pommette. arrivés au moment de la première fenêtre, un regard vers elle pour la laisser choisir. persuadé de trouver une certaine rédemption dans un menu avec frites.
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