love really hurts without you (isla)

[ love really hurts without you ]

so give me a sign and help to ease the pain inside me

t’as essayé d’échapper à cette journée. t’as essayé de trouver une excuse pour pas devoir te pointer chez eux et devoir faire comme si de rien était avec isla. mais t’as eu beau trouver tous les arguments possibles et inimaginables, ta mère t’a pas laissé le choix. t’iras avec ta famille chez les nuixa, que ça te plaise ou non. soupir qui s’échappe de ta bouche quand tu t’enfermes dans ta chambre, porte qui claque pour exprimer ton mécontentement. et quand vient l'heure de partir, y’a tes parents qui crient ton nom, y'a ta sœur qui vient te chercher. et y’a toi qui descend les escaliers en râlant, sachant pertinemment que tu pourrais pas y échapper. et t’imagines déjà la tête d’isla quand tu vas passer la porte d’entrée et que vos regards vont se croiser. t’imagines déjà les remarques des parents vous concernant, ces petits commentaires vous désignant comme le futur petit couple parfait. si seulement ils savaient.
et y’a tes yeux qui croisent les siens quand vous entrez chez eux. tu la sens la déception dans son regard, la colère qui bouillonne en elle. parce que t’as fait n’importe quoi, ross. encore une fois, t’as tout gâché. et maintenant t’es là, à devoir prétendre que tout va bien entre vous, alors la seule chose que tu veux c’est pouvoir t’expliquer. tu salues ses parents chaleureusement et les laissent s’éloigner avant de te tourner vers elle.
"salut isla."
petit sourire presque triste que tu lui adresses. t’aimerais qu’elle se rende compte que toi aussi t’as eu de la peine. que c’est pas facile de la voir tous les jours au lycée et de pas pouvoir lui parler. mais t’attends pas grand-chose venant d’elle, parce que si vous en êtes là, c’est ta faute, ross. alors tu te contentes d’aller t’asseoir à la table. elle est en face de toi, isla. et tu vois les regards noirs qu'elle te lance. tu vois les éclairs qui sortent de ses yeux. et la soirée promet d’être longue. parce que t'as presque plus la force de faire comme si de rien était.

@isla nuixa

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isla, elle se regardait, dans le miroir. ajustait les mèches vagabondes de son chignon désordonné, celui qu’elle avait à la fin de ses activités sportives. elle dénouait l’élastique : chute magistrale d’une tignasse ébène. elle tirait ses cheveux, à en avoir mal au crâne : c’était comme cela qu’ils l’attendaient, ses parents. en robe immaculée, couverte, pas trop courte : pas de place pour les tenues décontractées et bohémiennes, non. tirée de part en part, isla, retenait ses larmes de couler, de s’échouer sur ses pommettes saillantes. ce soir, le palpitant frappait sa poitrine, martelait son épiderme, lui serrait l’estomac, lui donnait des nausées. les mains moites, l’envie de soulever la fenêtre et de s’échapper, comme elle le faisait, parfois, en plein milieu de la nuit. pour respirer de l’air frais, pour profiter du silence, loin de toutes les tensions. évitant ainsi la violente crise d’angoisse, se nichant au creux de ses entrailles ( chaque fois, lorsque tout devenait sombre, douloureux ). et ce soir, isla, elle peinait à avoir l’air sereine, apaisée, parfaite, dans sa jolie robe blanche, ses petites derbies brillantes. poupée modelée, façonnée, l’on décrocherait les astres pour ce joli cœur, qui adressait un sourire poli aux colddren, s’attardant un instant sur ross. les mêmes pincements au cœur, la même colère : ce mélange d’émotion qui lui donnait envie d’arracher sa parure immaculé, pour se vêtir de celle noircie. « bonsoir. » qu’elle murmurait à peine, rejoignant le salon pour prendre place à table. l’ambiance était toujours joviale, conviviale : les parents échangeaient, conversaient, tandis qu’isla restait le nez niché dans son assiette, les doigts nerveux, tapotant sa cuisse. l’habitude de mordre son pouce, lorsqu’elle se sentait mal. elle s’en empêchait et attrapait le bol de salade verte, qu’elle se servait, avant de le tendre à ross, attendant que leurs phalanges s’effleurent, se caressent. attendant l’électricité, le signe qu’il n’était pas encore trop tard pour eux.

@ross colddren

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et quand tu débarques chez les nuixa, t’as immédiatement envie de t’en aller. mais tu fais comme si de rien était, ross, tu fais comme si entre vous ça allait. petit sourire lancé à isla, grandes accolades à ses parents. tu t’installes à table et elle s’assoit à coté de toi sans broncher. futilités et conversations banales, de quoi effacer les soupçons d’une dispute un peu trop vraie. et elle te tend le bol de salade et y’a tes doigts qui touchent les siens pendant quelques secondes. ça te fait vibrer, ross, comme t’as pas vibré depuis longtemps. et y’a tes yeux qui croisent les siens, un bref regard que t’arrives à capter. l’un des rares de la soirée.
t’as envie de t’éclipser, ross, t’as envie de quitter cette soirée et de rentrer chez toi. t’as du mal à faire comme si il se passait rien avec isla. parce que tu sais pas faire semblant. mais tu sais que si t’es pas suffisamment bavard ce soir, tu pourras jouer la carte de l’adolescent dont le meilleur ami a été tué. excuse toute trouvée pour t’échapper de la réalité et pour éviter les questions des parents un peu trop gênés pour insister.
et y’a une pause qui se profile juste avant de prendre le dessert. t’en profites pour aller dehors cinq minutes, faisant mine de devoir passer un appel. excuses adressées à l’ensemble de la tablée puis tu quittes la pièce. vent frais qui te caresse le visage, respiration un peu plus forte, comme pour libérer toutes les émotions qui te traversent depuis que t’as passé la porte d'entrée. à l’abri des regards, tu t’allumes une cigarette. et tant pis si ta mère te fait une réflexion quand vous allez rentrer à la maison. t’as besoin de souffler quelques instants, parce qu’à l’intérieur, tu vas finir par t'étouffer. ça te fait trop de mal de la voir et de pas pouvoir lui expliquer pourquoi tu l’as quitté. t’as toujours voulu la protéger, ross, mais tu sais plus comment lui prouver. tu tires sur la cigarette et y’a des ronds de fumée qui s’échappent de ta bouche. et quand tu tournes la tête, y’a ton cœur qui manque de s’arrêter.
"qu’est-ce que tu fais là ?"
c’est tout ce que tu trouves à dire, ross. le ton est presque aux reproches alors que t’es mal placé pour parler. mais c’est la surprise qui s’invite sur ton visage. parce que t’attendais tout le monde sauf elle à ce moment-là.

@isla nuixa

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un brin de tension dans l'air. elle le sentait, isla. peut-être qu'elle en jouerait, avec ses doigts. effleurant les siens, les caressant, au détour d'un bol de bambou. recueillant la nourriture des lapins, à ses yeux bruns. elle le fixait, de ses beaux yeux. ses traits tirés, figés en arrière. accentuant son mal de crâne, à lui faire grincer des dents. et la parade s'arrêtait, au bout de quelques secondes. chute terrible, de cette évasion au paradis. persuadée d'être répugnante, elle avait mal au cœur, isla. qu'il l'évite, qu'il ne s'attarde plus sur elle. son visage tant caressé, parsemé de caresses. elle baissait les yeux, les phalanges tremblantes, enfoncées dans ses paumes, serrées à en avoir mal aux mains. à la peau. le chagrin d'amour non-réciproque, de catastrophe. l'envie de pleurer, mais peut-être qu'il aimerait la voir, ainsi ? à lui courir après, à trimer, à ramer, à galérer. pour s'arracher un regard. attirer son âme sur la sienne. et isla, elle se taisait. tout au long du repas. mangeant, deux - trois bouts. de quoi la rendre un peu plus mince, déjà sujette aux troubles alimentaires. on lui disait pas, que ses os se voyaient trop, qu'un coup pourrait la mettre au sol, la blesser. c'était une haine dissimulée envers son être, qu'elle se dédiait, isla. refusant de se conforter de pensées positives ( l'esprit parasité, la raison ensevelie ). elle s'éclipsait, donc, tirant sa révérence : l'envie de glisser ses doigts, dans sa bouche, de se faire vomir. de se sentir plus légère. en attendant, isla, elle savourait l'air frais sur sa bouille, fermait les paupières, en se décalant, de quelques pas. profitant de ce semblant de liberté, jusqu'à ce que sa voix ( la sienne ) la fasse sursauter. fermeture du visage, isla. les sourcils froncés. "je suis chez moi." qu'elle ripostait, nerveuse à n'en plus pouvoir. tout restait figer, elle ne bougeait plus, dans sa belle robe blanche. trop lisse, isla, moins joviale et rigolote. pas même une mèche ne virevoltait. il n'y avait que ses yeux bruns, sur l'horizon. son corps immobile, les bras croisés. le cœur bruyant, les battements violents. lui donnant cette envie de vomir. de s'enfuir. de s'éloigner lui. avant de trop s'abimer. à l'aimer.

@ross colddren

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tu t’es faufilé dehors à la première occasion que t’as trouvé, ross. un appel inventé de toute pièce pour t’échapper de cette soirée que t’aurais préféré éviter. si seulement tes parents t'avaient écouté. alors une fois dehors, une fois que l'air caresse ton visage triste, tu te laisses le temps de respirer. le temps de profiter de ces cinq petites minutes de tranquillité. parce que quand tu retourneras à l’intérieur, ça sera à nouveau la guerre. tu pourras presque sentir des lames venant se planter dans ton corps tant isla semble encore énervée. et c’est entièrement de ta faute, ross, t’avais qu’à lui expliquer. mais t’as préféré la protéger. la protéger de ta souffrance, la protéger de ces rumeurs incessantes. et tant pis si son cœur est brisé. ça lui fera toujours un peu moins mal que de se laisser attaquer par tous les gens du lycée.
cigarette qui se consume entre tes lèvres, regard perdu sur le vide de la nuit. t'as les pensées qui se bousculent dans ta tête. t'es à deux doigts de t'en aller. et y'a ta tranquillité qui se retrouve troublée. des pas derrière toi, ta tête qui se tourne pour découvrir cette identité. isla, les yeux rivés sur toi. vos regards qui se croisent et la froideur qui a toujours pas quitté ses prunelles depuis le début de la soirée. tu sais même pas quoi dire tant la situation a dégénéré. ta question est bête, ross. et sa réponse le serait presque tout autant si tu l'avais pas cherché. elle a raison, isla. c’est elle la maitresse des lieux ici, c’est pas toi. t’es celui qui empiète sur son territoire alors qu'elle a rien demandé.
"t’avais toutes les pièces de la maison, les deux terrasses et comme par hasard tu viens là où je suis."
soupir qui s’échappe quand t’écrases au même moment la cigarette sous ta chaussure. tu peux pas t’empêcher de t’énerver, ross. alors que c’est pas toi qui devrait t'emporter. mais tu sais plus comment faire avec elle désormais. comme si tu cherchais à lui donner une bonne raison de t’en vouloir pour l’éternité.
"t’as quelque chose à me dire ou tu comptes m’ignorer pendant encore longtemps?"
frustration qui s’échappe de tes lèvres. parce qu’avec isla, tu sais pas faire semblant. la comédie a assez duré. t’es bien décidé à la faire parler. même si ça signifie la fin de votre petite éternité.

@isla nuixa

elle claquait, agacée, sa langue sur son palais. mélodie désagréable, illustrant son mécontentement. sa colère. isla, ce n’était pas une caractérielle. une forte tête. elle faisait plaisir au monde, en se taisant. le silence. l’obéissance. des valeurs, si importantes, pour les parents. alors, elle se taisait, cherchait une réplique douce, qui ne ferait pas mal, qui refoulerait un peu plus, ce qu’elle pouvait bien ressentir. s’éteindre, doucement, à petit feu. que l’on ne soupçonne pas ses faiblesses, ses troubles comportementaux. qu’on ne regarde pas, les quelques cicatrices, les s.o.s silencieux, d’une existence piégée. prise au piège, enterrée, dans cette vie trop difficile, où on se fichait de sa santé. si elle allait bien ou non. elle n’était qu’un objectif. la famille parfaite, l’étudiante parfaite, la petite-amie parfaite : celle lisse, qui ne criait jamais, qui ne riait jamais trop fort. et qui gardait bien trop, pour elle, en elle. elle souffrait, isla. rien n’allait, depuis quelques temps. si on prenait le temps, de scruter ses prunelles, on verrait, à quel point, son pauvre corps avait besoin d’une bouée de sauvetage. « tu avais toutes les pièces de la maison, les deux terrasses et comme par hasard tu viens là où je suis. » qu’elle répétait, d’un sourire en coin, ne cachant pas la colère qui la prenait. énervée qu’il s’en prenne à elle, ross, qu’il lui parle mal, l’envoie boulet, alors qu’il était aussi en tort. elle se savait fautive de ne pas avoir été assez jolie pour le retenir, le faire rester. de l’avoir dégoûté, de son corps imparfait. de ses défauts physiques. « je n’ai rien à te dire. » mensonge. elle avait tant à dire et c’était pour le bien de ross qu’elle se taisait, bien qu’elle prenait place à ses côtés, les bras croisés contre sa poitrine. sûrement trop plate, d’ailleurs. « si tu veux m’insulter, me dire que je suis laide ou mal me parler, continue. tu ne sais faire que ça. » et peut-être, qu’elle lui lançait un pic, isla, le regard rivé sur les buissons. la lune et ses étoiles. spectatrices de cette déchirure.

@ross colddren

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cigarette qui s’écrase sur le sol. le regard toujours rivé sur elle. celle que t’attendais pas à tes côtés. et elle est froide, isla, comme tu l’avais imaginé. et ça te fait mal de la voir agir comme ça. parce que vous avez troqué les rires et les câlins pour les mots blessants et la distance. c’était pas censé se passer comme ça. foutu west qui, encore une fois, a tout gâché. et tu t’en veux de laisser ces pensées te traverser. mais y’a ce cocktail de sentiments qui, en ce moment, habite en toi. y’a la colère, l’incompréhension. et le soulagement aussi. le soulagement de pouvoir enfin un peu plus respirer. et tu la lâches pas des yeux, isla, quand elle répète tes paroles. et à l'intérieur, ça te fait bouillonner.
"très intelligent de répéter ce que je dis, t’as cinq ans et demi ou quoi?"
tu peux pas t’empêcher de soupirer à nouveau, exaspéré par cette réaction. tu sais pas ce qu’elle cherche, isla. tu sais pas ce qu’elle veut tenter. certes, t’as ta petite idée. mais tu comprends pas pourquoi elle explose pas, pourquoi elle se laisse pas aller à te balancer tes quatre vérités. t’as envie de la pousser à se livrer, t’as envie de la piquer là où ça fait mal. mais elle prend les devants, isla, menant la conversation sur une pente un peu trop glissante.
"y’a que toi qui pense que t’es laide hein, je t’ai toujours trouvé très belle moi."
et tu sais même pas pourquoi elle se lance sur ce sujet. parce que t’as jamais rien dit de tel. t’as jamais eu l’impression de la sous-estimer. le compliment est sincère, elle devrait pas en douter. et tu détailles chacun de ses traits avec attention, légèrement éclairés par le clair de lune. dans une autre vie, ce moment-là tu l’aurais aimé. "je n’ai rien à te dire." les mots piquent, les mots font mal. et tu comprends pas pourquoi elle reste là si elle veut pas te parler. t’allumes une autre cigarette. comme pour prolonger ce moment d’une toute petite éternité.
"parce que t’as l’impression que tu me parles bien toi? t'as l'impression d'agir correctement? tu te fermes ou tu me remballes dès que j'essaye de t'adresser un mot alors je me répète, mais si t’as quelque chose à dire, dis le maintenant ou alors barre toi de là."
t’es dur, ross. mais tu peux plus faire semblant. et y’a ton cœur qui se serre un peu plus. la poitrine prête à exploser. peut-être bien que tu l’as perdu pour toujours et que tu la retrouveras jamais.

@isla nuixa

elle se retenait de crier. de trop en faire. isla, elle prenait sur elle, encaissait la froideur et le toupet de ross, son audace, à lui reprocher des choses, alors qu’il l’avait laissé sur le bord de la route. avec ses doutes, ses peurs et son incompréhension. elle avait pensé, que tout allait bien entre eux, que le ciel s’était éclairci, qu’elle trouvait enfin la paix, entre ses bras. tout contre son cœur. le confident, l’ami, l’amant, à qui elle pouvait parler de la pression parentale, de ses fugues nocturnes, de ses envies d’ailleurs, mais il y avait tout un océan de secret. pourquoi est-ce qu’elle ne parlait jamais de sujets plus sombres ? l’anorexie, le manque de confiance, la mutilation. dresser l’histoire des cicatrices de ses cuisses, de ses moments de noirceur. isla, elle n’y arrivait pas : trop sensible, à fleur de peau. le moindre problème l’atteignait en plein cœur, la percutait et la laissait k.o, au sol. pas assez forte pour endurer une dispute, des explications face à cette rupture, ce lien gâché par des événements inconnus. isla, elle se taisait, donc, parce que cela ferait mal. trop mal d’exploser, de lui dire ce qui se trouvait, là dans le cœur muet. « c’est toi qui m’a largué et tu trouves les moyens de me reprocher des choses. » le calme, isla, toujours dans la gestion, le contrôle des émotions. ces valeurs inculqués, lui empêchant de voler en éclats, en morceaux. d’exploser, de lui faire mal, à ross. « moi, je n’ai rien à te dire. tu trouveras encore le moyen de me blâmer et de te faire passer pour le gentil, le tout mignon. » une jambe commençait à s’agiter, le ton montait : ce n’était plus qu’une question de minutes, avant que la cocotte explose. « celui qui n’a rien à se reprocher. le lisse, le parfait, l’exemplaire. qui ne se remet jamais en question. » le souffle lui manquait, parce qu’elle parlait vite, isla. « et qui est devenu détestable. » elle aurait pu l’insulter, isla, lui hurler dessus, le rouer de coups, mais elle se contenait. elle se contentait de se lever, de tirer sa couette trop serrée. « tu n’es qu’une perte de temps. une erreur de parcours. » brutale, isla, mais c’en était un peu trop pour elle, tous ces reproches, ces remarques, ces blessures. la haine commençait à prendre le pas sur l’amour, il n’y avait peut-être plus de retour en arrière possible. « mon envie de ne pas te parler est légitime : tu as planté le premier. n’agis pas comme si tu n’avais rien fait. » il n’y avait plus de douceur, plus de regard étincelant, ce soir : isla, elle le regardait. glaciale, colérique, indifférente.

@ross colddren