 | | Sujet: let's fall in love for the night Lun 1 Juin - 13:45 | |
| Piper Haggerty If you're gonna be two-faced at least make one of them pretty.  (c) doom days: ava - solosands; icons nom :: haggerty. pas d'histoire fabuleuse pour donner à son nom des lettres de noblesse. pas d'ancêtre sur le mayflower, pas d'illustre aïeul défilant pour les droits des femmes, les droits civiques, ou aucun droit en général. rien qu'haggerty, et sa petite notoriété de quartier, dû à un divorce retentissant et ponctué de nombreux coups bas. haggerty, c'est une page blanche qui ne demande qu'à être écrite. prénom :: piper. sans lien aucun avec la pop culture. piper, du nom de famille de la philosophe new-yorkaise dont les écrits ont marqué le paternel. surnom :: doll. la poupée. pourtant loin d'être aussi innocente que son sourire le laisse croire. la poupée, elle a parfois des airs de film d'horreur, chucky, couteau en main, sourire démoniaque figé sur les lippes. âge :: dix-sept ans et quelques mois. habite à crockett depuis :: quelques semaines. elle cherche encore ses marques, a des idées bien actées sur la ville et ses habitants. ici, tout lui semble trop petit, trop décevant, trop calme. elle regrette New-York et son train de vie à cent à l'heure. quartier d'habitation :: san pablo. de l'air pur et un grand jardin où elle ne fout jamais les pieds. loin, très loin des grattes ciel qu'elle a toujours connu. et si, quelque part au fond d'elle, elle savoure ces étendues de verdure et cette maison spacieuse, sa mauvaise foi l'empêche de l'admettre ouvertement. vit avec :: richard haggerty. le père, le gardien, le tortionnaire. les relations sont tendues entre père et fille. faut dire que piper a déconné, très fort. et qu'en laissant la garde de leur fille à son ex-mari, la mère de piper a fait passer des consignes : aucun passe-droit. situation financière :: la famille vit bien. piper frime au volant de sa propre voiture et étale du fric qui ne lui appartient pas. son père est gynécologue, il n'amasse pas des millions, mais profite d'un train de vie agréable. orientation sexuelle :: hétéro pour la forme, piper assumait sans complexe ses tendances bisexuelles à new-york. ici, pourtant, elle tâte le terrain, persuadée que les ploucs de crockett font partis de ces arriérés encore chargés d'a priori. plutôt en couple ou plutôt club d'abstinence :: elle n'est en couple que pour quelques heures, le regard amoureux, l'âme nomade. piper, elle joue des corps et se désintéresse du reste. grade :: senior year. bientôt la fin. elle rêve déjà de son retour à la civilisation, diplôme en main, prête à conquérir le monde un semestre à la fois. style vestimentaire :: du pastel dans toutes ses déclinaisons. elle est sage, en général. bien que peu pudique et rarement contre dévoiler plus de peau que la morale juge nécessaire. c'est comment chez toi :: la caricature du citadin venu s'installer dans une bourgade de bord de mer. des meubles blancs délavés et des objets de décoration qui occupent tout l'espace, des tentatives infructueuses de faire pousser ses propres légumes dans le fond du jardin. un chien débile qui ferait la fête à des cambrioleurs, et une maison bien plus grand que tout ce qu'elle a jamais connu. reste sa chambre, que Piper n'échangerait pour rien au monde. les murs recouverts des vestiges de son ancienne vie : tickets de concert, polaroïd de ses amis restés derrière, poster de célébrités underground, guirlandes lumineuses qui pendent d'un peu partout. son sanctuaire, celui que son père n'ose pas envahir, parce qu'il est un homme, parce qu'elle est une adolescente, parce qu'elle a besoin d'espace. dans sa chambre, elle est seule reine sur ses terres, savoure le silence, pleure jusqu'à l'épuisement, rit jusqu'à en avoir des crampes. les repas ça se passe comment à la maison ? :: le père de piper a profité de son installation à crockett pour épouser un mode de vie plus proche de la nature. légumes vert du jardin, produits locaux, circuits courts. piper a envie de lever les yeux au ciel et de croquer dans le premier big mac venu, choses qui lui sont pourtant strictement défendues. son père insiste pour que les repas soient partagés ensemble. elle et lui, en tête à tête. elle craignait d'avoir à écouter des laïus sur les garçons, l'école et la sexualité, mais son père ne la prend pas pour une idiote. leurs conversations sont étonnement nourries d'actualité, de politique, d'art... ton dernier crush :: il était plus vieux, plus dangereux. il avait le goût de l'interdit. il lui parlait mal, comme si elle lui était acquise. peut-être qu'il savait qu'elle l'était déjà. il lui a rien juré, ni amour ni fidélité. alors elle s'est pas étonnée de le voir sortir de sa vie aussi vite qu'il y était entré. t'es quel genre d'élève :: le genre qu'on croit superficielle, peu concernée, un peu idiote. le genre qui, pourtant, rapporte d'excellentes notes et n'a rien à envier aux premiers de la classe. elle se garde simplement d'afficher son statut de petite maligne, préférant jouer de celui de la cruche dont on n'attend rien. ta plus belle connerie :: il avait la cinquantaine, le crâne dégarni et le regard lubrique constamment plongé dans le décolleté de piper. quand il lui a collé un F à cause de son attitude, piper a fait courir toutes sortes de rumeur sur son professeur. le psy de l'école, le directeur, l'assistante sociale... elle les a tous berné. tous, sauf sauf sa mère, tout à fait consciente des talents de manipulatrice de sa fille, qui n'en était pas à son coup d'essai. mais le mal était fait, l'enseignant a été renvoyé, et piper condamnée à l'exil. ton réseau social préféré :: instagram, pour s'inventer une vie qu'elle n'a pas. caractère :: Piper, c’est celle à qui on aurait pu donner le bon Dieu sans confession. Une mou boudeuse pour faire fondre les adultes, leur laisser croire qu’elle est cette chose fragile qui mérite qu’on la protège. En réalité, Piper est une tornade. Elle ignore tout des regrets, fonce tête baissée, nourrie à l’instinct et aux caprices. Drôle, elle a le sarcasme facile et la moquerie pendue aux lèvres. Elle est déterminée, casse-pied, sans gêne. Pleine de contradictions, tout à la fois en quête de popularité et indifférente au regard des autres. Elle aime qu’on la voit, moins qu’on l’emmerde. Piper, elle observe son monde pour mieux le mettre à ses pieds. Immature, elle aime que tout aille comme elle l’a décidé. Le sourire trop facile, qu’on prend à tort pour une marque de sympathie, c’est un requin prêt à vous entraîner au fond de l’eau.
groupe :: san pablo avenue. avatar :: sydney sweeney. let's talk about you hallelujah ! en vrac — les onglets peints, la musique trop forte, les lunettes de soleil sur le nez, regarder les équipes de l'école s’entraîner depuis les gradins, les films des années 80, se faire bronzer, glisser un stylo entre ses doigts, regarder les étoiles, les plateaux tv du dimanche soir avec le père, le parfum du jasmin, piocher dans le frigo au milieu de la nuit, ignorer les coups de fil de sa mère, flirter, faire la fête.
revenge party Il a les mains baladeuses et le regard insistant. C’est de notoriété publique : l’homme est un porc. Dans ses yeux, Piper discerne les traces du vice. Il a pourtant de la discipline : ses mains caressent mais ne saisissent jamais. Ses yeux ne s’attardent que lorsqu’il est sûr de ne pas croiser un regard. Il est malin. Foutrement diabolique. Intouchable. Mais il y a plus rusé que lui. Celle qu’il a en face, qu'un petit rien a suffit à courroucer. Celle que l’orgueil rend ivre de rage, qui transforme un petit rien en affaire d’état. Elle joue de sa réputation pour régler ses comptes, adopte son air le plus angélique pour cacher les cornes du diable. D’un mot, elle se saisit des rumeurs pour les faire siennes. Il m’a touché, qu’elle clame, larmes au coin des yeux, voix tremblante. Et comme ça, on la croit. Au retour, sa mère ne décroche pas un mot. Elle doute, évidemment. Connaît trop sa fille pour ne pas voir le mensonge planer. Combien d’hommes sont sortis de sa vie par sa faute ? Piper écarte ceux qui lui font de l’ombre, ceux qui cherche à faire preuve d’autorité. Ceux, même, dont les têtes ne lui reviennent pas. Elle creuse la question dans son coin. Fouille son téléphone, ses cahiers de note, son ordinateur. Et le puzzle reprend forme. Piper est une menteuse. La goutte d’eau qui fait déborder le vase, et la sanction qui tombe.   false start Piper, le nez dans le bol de céréales. Mine morose, cernes sous les yeux. Le sommeil qu’est pas venu, les idées noires qui s’éparpillent. Et si rien n’allait comme prévu ? Elle tait ses doutes. Elle fait la gueule, Piper. Elle a rien à faire là. Elle a pas envie d’être là. Le délire de son père de quitter NY pour une ville du bord de mer n’aurait jamais dû être le sien. Une erreur de parcours, et voilà le résultat. Les regards se croisent, elle sourit. Moins pour le rassurer que pour qu’il lui foute la paix. Je t’emmène, ce matin ? La môme ignore la bouche pleine et les postillons qui s’envolent. Qu’il soit considéré comme un beau parti par les femmes du quartier lui semble au moins autant difficile à avaler que sa tartine semble l’être pour son père. Pour qu’on me classe comme la fille à papa dès le premier jour ? Elle hausse les épaules et laisse filer un soupir. Le sourire de son père se gomme, et la gamine sent pointer un peu de culpabilité. Il fait de son mieux, lui. Entre l’école catholique et son père, c’est lui qu’elle a choisi. Piper s’est imposée comme elle le fait tout le temps. Emportant dans sa valise son lot de conneries. Les rumeurs qui courent sur elle, les faits avérés. Ses mœurs légères et sa sexualité débridée. La chute fut dure, pour lui. Elle n’est plus la petite fille qu’il avait quitté. Alors elle s’adoucie, et reprend. J’peux t’apporter un café au bureau, après. Le compromis approuvé d’un signe de tête. beyond the sea Y’a une soirée, ce soir. Et Piper n’est pas invitée. Peut-être parce qu’elle vient d’arriver. Peut-être parce qu’elle a dragué le copain de l’hôtesse sans savoir qu’il était maqué. Qui peut savoir ? Mais Piper, elle s’en fout, elle a toujours un plan de secours. La maison est calme, seulement bercée par le ronflement assoupi de son père. Sur la pointe des pieds, elle s’esquive. Chaussures en main, qu’elle enfile sitôt certaine que l’on ne l’entendra plus. Elle suit le sentier derrière la maison. Celui qui conduit jusqu’à la plage. Avant de la voir, seulement éclairée par les rayons de la lune, elle l’entend. Comme une gosse, elle sent son coeur accélérer à mesure que se réduit la distance. Elle connait l’océan et ses étendues salées à perte de vue. Mais il n’y a que depuis qu’elle est ici qu’elle en redécouvre la beauté. Le tumulte des vagues contre ses pieds, le bruit de l’eau qui s’échoue sur le sable. Et la beauté du ciel quand rien ne vient polluer la vision des étoiles. Peut-être qu’ici n’est pas tout à fait l’Enfer annoncé. Elle râle beaucoup, Piper, mais se découvre l’âme en paix dès que ses orteils viennent se glisser dans le sable fin. who run the world ? pseudo :: tiamat. comment t'as connu le forum :: bazzart. plutôt rachel, monica, phoebe, ross, joey ou chandler ? :: chandler, avec une bonne dose de monica et la passion pour la bouffe de joey. ta chanson du jour :: goliath (woodkid) réserver son fc en indiquant la date qui correspond à j+7: - Code:
-
(sydney sweeney) 07/06 |
|
et ouais, elle a de léger a priori qui ne demandent qu'à évoluer 
et merci !
)
