|
| ça a merdé tu sais plus trop quand (louis) | |
|
| Sujet: ça a merdé tu sais plus trop quand (louis) Mer 24 Fév - 9:57 | |
|
[ louis jefferson ]
[ identité ] Louis Jefferson, ce patronyme noir sur blanc sur ta carte d'identité. Ce patronyme qui te suit depuis ta naissance, premier cri et prénom qu'on murmure. Louis. Louis Alfonso Jefferson. Parais que c'est papa qui a choisi le premier prénom, maman le deuxième. Tu crois bien qu'ils n'avaient pas besoin de te le dire pour comprendre. [ surnom·s ] Jeff parfois, mec de temps en temps. En vrai, tu préfères clairement qu'on t'appelle par ton prénom, parce que t'es pas mec et que Louis, c'est court. [ âge ] Dix-neuf ans. Dix-neuf putain d'années passées à la vitesse de l'éclair. Durant lesquelles t'es pas sûr d'avoir tout pigé. Pas sûr d'avoir tout bien fait. Oué, clairement pas. Mais, en vrai, ça a merdé tu sais plus trop quand. Non, tu sais plus trop quand. Pourtant, l'horloge tourne comme la terre sur son axe. Et les années passent, encore, toujours. [ vit à el reno depuis ] Toujours, pour l'éternité sûrement. Elle a vu ton premier cri, tes premières larmes, tes premiers émois et tes premières conneries. Elle verra sûrement ta putain de tombe aussi. Pourtant, t'as envie que de ça, te barrer. Loin, très loin de ce trou. [ grade ] Senior year, et tu te demandes bien comment t'as pu passé dans cette foutue classe. Mais, t'es quand même bien content de pas avoir repiqué, ça t'aurais emmerdé comme jamais. [ type d'élève ] Un jour, t'étais ce genre d'élève qu'on aime, le genre à avoir de bonnes notes, à bien travailler. Putain ça oui. Le genre d'élève qui sait de quoi il parle quand on l'interroge. Et puis, petit à petit, oh non pas du jour au lendemain. Non. Petit à petit les notes ont chuté. Petit à petit l'élève est devenu le garnement, turbulent, chahuteur, bruyant. Peut-être parce que l'école t'en a rien à foutre maintenant. Peut-être parce que quelque part, ça a merdé et personne sait vraiment pourquoi. Non. [ rapport avec les parents ] Tu les hais. Les déteste, ne veut plus leur parler. Jamais. Jamais. Et pourtant, pourtant, y avait les rires, les sourires, petit garçon aussi joyeux que possible. L'enfant qu'on aime comme jamais. Et pourtant, y a maman qui continue à appeler, toutes les semaines. Pour prendre des nouvelles, pour savoir comment tu vas. Et pourtant, y a quelque chose, là quelque part dans ton cœur qui fait encore trop mal quand tu l'entends. Elle qui fait comme si de rien n'était. Comme si ce n'était pas leur faute. À eux. Eux. Pas toi. [ type de logement ] Y avait la belle maison, celle chic et bien entretenue. Celle qui va avec l'argent. Oh oui, y avait la belle maison. Maintenant, il y a plus que le plafond jauni par les années. L'odeur de renfermé et la petite fenêtre piteuse pour vous donner un peu de lumière. Une piaule, une merde. Tu la détestes cette chambre. Et pourtant, elle est devenue ton putain de chez-toi. [ vit avec ] Niko. Niko ton camarade de chambre, camarade de cours. Niko, qui se glisse là, dans ta tête. Niko qui fait bouillir la colère quand tu le vois, quand il te regarde. Niko que tu peux pas t'empêcher d'effleurer, tes poings sur sa peau. Tes mains serrées contre son corps. Pour pas l'embrasser. Niko que tu hais, qui t'obsède. Niko qui te plaît, mais que tu frappes. Colère qui ronge, pardon qui touche. Maelstrom d'émotion. [ délits ] Tentative d'homicide involontaire. Y avait les cris, les pleurs, maman qui criait dans son coin. Papa qui criait sur toi. Tu sais plus trop. Plus trop. Parce que t'avais fumé, t'avais bu. Comme d'habitude. Pour que ça passe, pour oublier. Oublier. Mais, eux, ils oubliaient pas. Et papa qui hurlait, papa qui cognait ton épaule de sa main. Silhouette vacillante. Et la colère. Et l'ivresse. Il paraît que t'es au centre parce qu'ils n'ont pas porté plainte. Un accident si bête. T'as pas fait exprès. L'alcool t'a aidé, la drogue un peu moins. Et toujours les cris, les siens, les tiens. Et tes bras qui poussent, tes larmes qui hurlent comme ta voix. Pour ne pas qu'il te touche, te frappe. Pour ne pas qu'il continue ça. Ca. Et tu ne sais pas, Louis. N'en t'en sais rien. De comment ça a fini avec du sang sur le sol, du sang sur tes poings écorchés. Tu ne sais pas. La seconde d'avant il était debout, celle d'après au sol, un putain de couteau de cuisine dans le bide. Les cris plus fort de la mère. Les sirènes brûlantes des secours. Et toi. Toi debout qui comprend rien. Toi debout et les menottes. Les pleurs, encore. Les cris, toujours. Il parait que dans un moment de folie, t'as chopé le couteau pour le planter dans le ventre de ton père. Tu ne te souviens pas. Peut-être parce que t'en avais marre de son harcèlement à lui. Peut-être. Mais t'as rien dit. Non. Rien dit de ces années douleurs. T'as rien dit. T'as laissé faire. Laissé taire. Il s'est remis de la blessure et va très bien, ton père. Toi, peut-être un peu moins. Un peu moins. [ tue le temps en ] Le noir rature, colore, alors que tu mets sur papier les sentiments qui se bousculent dans ta tête, dans ton âme. Dessiner. Tu le fais depuis tellement longtemps que tu ne te souviens plus vraiment quand tu as commencé. Sûrement après ton premier cours d'art plastique. Quand tu as compris à quel point, tu aimais ça, dessiner. Alors, les crayons tracent, les fusains s'écrasent, là, traits raturés sur les feuilles blanches. Silhouettes masculines qui s'éparpillent dans le carnet que tu sais si bien garder secret. Parfois juste des traits pour la douleur, d'autres pour la joie. Mais, si peu. Si peu en ce moment. La joie. Si peu. Parce que y a toutes ces choses qui tournent dans ta tête, toutes ces douleurs dont tu n'as pas parlé. Toutes ces choses qui peut-être t'ont conduit ici, dans ce centre, ce trou à rat. Oui, peut-être. Mais, ça te fait toujours autant de bien. De dessiner. Il paraît, en plus, que tu as un vrai tallent. Tu crois pas trop, toi. [ quel genre d'ami·e c'est ] T'es un putain d'ami loyal, sincère et aimant. Une véritable oreille pour écouter, des bras pour réconforter. Tu serais capable de faire le con pour les aider, eux. Tu leur donnes ta confiance. Mais, gare à ce qu'il ne la perde pas. Parce qu'il est certain d'une chose, une fois que ce sera fait, il n'y aura aucun pardon. Jamais. [ a déjà trahi ou déçu ] Tu crois bien que tu as déjà déçu tes parents. Peut-être comme eux l'ont fait avec toi ? Déçus de ne pas être le garçon si parfait dont ils rêvaient. Déçus d'être qui tu es, ce que tu es. Déçus au point de laisser le père harceler, frapper, parfois. Pour te remettre dans le droit chemin. Déçus au point de souffrir plus qu'ils n'ont le droit de faire. Mais, t'as jamais rien dit. Jamais. Parce que ça tourne dans ta tête. Parce que tu sais plus quoi penser, parce que tu sais, que c'est leur faute à eux, pas toi. Et pourtant, y a toute cette haine, cette colère. Toute cette honte, qu'il t'a fait ressentir. Toutes ces choses qui font que tu n'acceptes pas. N'acceptes pas. Oui, tu les as déçus. Mais eux, ils t'ont trahi. [ sa vision de l'avenir ] Te barrer loin, tellement loin. Partir sans te retourner, ne pas regarder derrière et laisser toutes ces merdes loin. Très loin. Partir pour ne plus les voir eux, tes parents. Partir pour recommencer à zéro. Peut-être même trouver quelque chose à faire, à aimer faire. Un boulot, un appartement. Oui, quelque part, au fond, tout au fond, tu continues à rêver de cette petite vie dont tu rêvais plus jeune. Mais, la douleur de la vie te permettra t'elle d'y arriver. T'en sais trop rien. Trop rien. [ groupe ] Howard Youth Center.
sharp knives to cut your spite
« Je suis gay. »
Et tu ne t’y attendais pas. Ne l’avais pas vu venir, n’y avais même pas songé quand tu avais réfléchi à tout ce qui pourrait bien se passer. Non, tu n’y avais pas pensé. À ce coup qui avait volé plus vite que ta respiration. À cette main qui était venue heurter, dans une violence sans nom, ta joue. Te faisant vaciller, tête tournant sur elle-même, corps reculant, larmes glissant sur tes joues. Papa.
« Non. Tu ne l’es pas. »Ça a merdé tu ne sais plus trop quand. Mais, peut-être que c’était ce jour-là. Ce jour-là.
[ pseudo / prénom ] Pois, Elsa. [ type de personnage ] Prélien de @Niko Chichkine. [ pays ] France [ avatar à réserver ] Francesco Cuizza. [ crédits ] Jordangreen (tumblr).
|
| | |
| Sujet: Re: ça a merdé tu sais plus trop quand (louis) Mer 24 Fév - 9:59 | |
| comment ça une fiche VIDE ? VIDE DE CHEZ VIDE ? scandaleux (par contre ce choix de prélien !) bienvenue |
| | |
| Sujet: Re: ça a merdé tu sais plus trop quand (louis) Mer 24 Fév - 10:21 | |
| très beau choix de pl, hâte de vous lire bienvenue |
| | |
| Sujet: Re: ça a merdé tu sais plus trop quand (louis) Mer 24 Fév - 10:36 | |
| |
| | |
| Sujet: Re: ça a merdé tu sais plus trop quand (louis) Mer 24 Fév - 11:45 | |
| |
| | |
| Sujet: Re: ça a merdé tu sais plus trop quand (louis) Mer 24 Fév - 11:59 | |
| |
| | |
| Sujet: Re: ça a merdé tu sais plus trop quand (louis) Mer 24 Fév - 15:31 | |
| bobobo, comme j'ai hâte de vous voir en action là bienvenue !! |
| | |
| Sujet: Re: ça a merdé tu sais plus trop quand (louis) Mer 24 Fév - 21:21 | |
| Merci à toi |
| | |
| Sujet: Re: ça a merdé tu sais plus trop quand (louis) Jeu 25 Fév - 10:12 | |
| |
| | |
| Sujet: Re: ça a merdé tu sais plus trop quand (louis) Jeu 25 Fév - 13:05 | |
| - Louis Jefferson a écrit:
- [ quel genre d'ami·e c'est ] T'es un putain d'ami loyal, sincère et aimant. Une véritable oreille pour écouter, des bras pour réconforter.
c'est si rare à El Reno que ça mérite d'être souligné hâte de vous lire, Niko et toi bienvenue ici |
| | |
| Sujet: Re: ça a merdé tu sais plus trop quand (louis) Jeu 25 Fév - 16:02 | |
| |
| | |
| Sujet: Re: ça a merdé tu sais plus trop quand (louis) Jeu 25 Fév - 17:59 | |
| j'espère que vous êtes on fire PARCE QUE JE VEUX VOUS LIREvu que niko valide, moi aussi évidemment have fun |
| | |
| | | |
| Sujet: Re: ça a merdé tu sais plus trop quand (louis) | |
| |
| | | | ça a merdé tu sais plus trop quand (louis) | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|