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 two souls, one room (noor)

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Kasper Brøndum
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MessageSujet: two souls, one room (noor)    two souls, one room (noor)  EmptyMer 17 Fév - 17:02





two souls, one room

feat. @noor qadir


Tu peins, encore et toujours, avec des couleurs qui reflètent ton âme. Un tableau sur lequel tu y apposes les traits d'une femme chétive et d'un enfant autrefois insouciant. Un sombre portrait que ta mémoire a conservé, mais qui pourtant te fait sourire. À l'aide d'un mélange de couleurs, partagées entre le gris et le noir, tu t'appliques à reproduire cet appartement miteux de Brooklyn dans lequel tu as grandi, et ce, autour de ces deux ombres qui te sont si familières et étrangères à la fois. Tant de souvenirs ont été préservés entre ces murs délabrés, les bons comme les mauvais. Tant de souvenirs que tu chéris dans ton cœur et que tu ne veux pas oublier. Dès lors, tu les immortalises dans tes peintures, là où ils perdureront à travers le temps et les âges. Une vision qui jamais ne pourra être effacée, celle de cet amour inconditionnel que porte un fils à sa mère. Un amour qui encore aujourd'hui, connais ses hauts et ses bas, ses joies et ses tristesses. Un amour qui résiste à tous les challenges, qui jamais ne se laisse ébranler par les intempéries.

Il n'y a toujours eux que vous deux. Toi et ta mère. Ta mère et toi. Toujours pareil, rien ne change, cela à toujours été comme ça. Tu as toujours pris soin d'elle. Tu lui as pardonné ses défauts. Tu l'as aimé avec chaque centimètre carré de ton cœur, même dans ses pires moments, même quand elle te donnait les meilleures raisons qui soit de la haïr. As-tu déjà détesté celle qui t'a donné la vie ? Non, jamais. Été déçu ? Certainement. La déception est un sentiment récurrent chez toi quand tu penses à la promesse que t'as faite ta mère, une promesse qu'elle n'a de cesse de briser. À chaque fois que ton regard croise celui vitreux de ta mère, c'est comme si on t'assénait un coup de poignard droit dans le cœur. Et c'est ce même regard, aussi bleu que le tiens, que tu t’es surpris à reproduire sur ta peinture. Un regard brumeux posé sur toi, mais qui ne te voit pas. Voilà la triste histoire de ton existence, celle d'un mirage pour cette femme qui vit sur un petit nuage fait de poudre, incapable de faire la différence entre ce qui est réel et ce qui ne l'es pas. Un jour, peut-être, redescendra-t-elle sur terre...

Ayant perdu toute envie de continuer ce sombre tableau qui te tiraille les entrailles, tu déposes tes pinceaux et enlèves tes écouteurs. Derrière toi, tu peux entendre le bruit distinct et familier que fait un crayon glissant sur du papier, celui de ton camarade de chambre qui est en train d'écrire. Si toi, tu passes ton temps à peindre, lui, il le passe à gribouiller des notes dans son cahier. Ayant un grand respect pour l’intimité des gens, tu n’as jamais demandé à Noor ce qu’il écrivait. Certes, vous partagez une chambre depuis quelques mois déjà, mais t’es loin d’être assez proche de lui pour oser lui demander. Mis à part avoir échangé quelques banalités ici et là avec lui, tu n'as jamais entamé de vraies discussions avec lui qui t'aurais permis d'apprendre à le connaître et de vous rapprocher. Il n'est pas très loquace. Toi non plus. Mais bon, aussi confortable puisse être ce silence qui s'est installé entre vous deux depuis ton arrivée au centre, faudrait bien que quelqu'un se décide un jour à briser la glace. Allez, un petit effort !

Tu prends quelques minutes, pense à ce que tu vas lui dire pendant que tu rinces tes pinceaux dans un verre d’eau, et ce, pour finalement lui poser cette question que tu te poses depuis des mois : « dit, c'est quoi se livre dans lequel je te vois toujours gribouiller...? Un journal intime ?» T'as peut-être manqué un peu de tact, mais qu'est-ce que tu aurais pu lui dire d'autres ? Un truc pathétique du genre : ''Hey Noor ! Il fait beau dehors, hein ?'' Non, mais qui en à sérieusement quelque chose à foutre de la température ? Personne. Voilà qui ! Toi le premier. Dès lors, tu n'as pas très envie de commencer un sujet de conversation sur ce sujet qui plaît tant à cette petite bande de vieux grincheux, assis autour d'une table dans ce café où tu travailles et qui n'ont jamais rien à se dire.

codage par aqua



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MessageSujet: Re: two souls, one room (noor)    two souls, one room (noor)  EmptyJeu 18 Fév - 11:25

vampires au cœur fondu,
murmures de rêves confus


de ces après-midi où rien n'a d'importance.
d'ordinaire, tu en profiterais pour sortir, te poser sur un banc, écrire au soleil. mais le froid de l'hiver - et surtout, l'hiver d'el reno - te dissuade sans efforts de mettre le nez dehors. même si ça implique de rester enfermé avec quelqu'un, tes doigts te remercieront de ne pas leur imposer ce froid mordant et peu délicat. t'as les écouteurs dans les oreilles, un peu de musique populaire pour t'isoler du monde, en tailleur sur ton lit, penché au dessus de ce carnet griffonné de toutes parts. en toute simplicité, l'encre noire déverse sans aucun effort esthétique toutes les pensées vagabondes qui cherchent un endroit où se poser. c'est devenu un réflexe, une habitude, une deuxième façon de respirer : une qui t'isole du monde dans lequel tu vis pour oublier un peu tout ce que tu as traversé. ironiquement, ça te fait du bien autant que ça te dessert - plus tu écris dans ce carnet, sans relever la tête vers qui que ce soit, plus le fossé entre toi et les autres se creuse, devient gouffre béant, sans possibilité de faire marche arrière. ça te convient bien. peut-être.

mais y a toujours cette voix, de l'autre côté, ou cette corde tendue pour le rejoindre, t'en sais rien, qui te rappelle à la réalité.

...e livre dans lequel je te vois toujours gribouiller...?
lentement, tu émerges de tes rêveries : on te parle. et kasper, ton colocataire, n'est pas du genre à parler seul. lorsqu'il veut dialoguer avec lui-même, c'est par la peinture, comme celle que tes yeux accrochent, là, à l'instant. elle est loin d'être finie, mais il a bien avancé, tu constates. tu l'as observé griffonner sa toile, discrètement pour ne pas t'introduire dans son cercle d'intimité. chacun a le sien, dans cette chambre, et tu respectes cet accord tacite religieusement.

un journal intime ?
tes yeux se sont relevés, mais tu as oublié de répondre. un écouteur retiré de ton oreille, tu zieutes dans sa direction, observe son regard bleu (on dirait un bout de ciel) dirigé sur le carnet contre tes genoux. sûrement qu'il te demande ce que c'est, plus que ce que tu écris dedans - c'est que tu n'as que vaguement entendu ses quelques mots. dommage, pour une fois qu'il fait l'effort de te parler, là où toi tu ne l'as toujours pas fait. juste un carnet. juste un carnet. tout est toujours "juste" quelque chose, avec toi, dans la plus grande simplicité qu'il soit. comme si les choses, peu importe lesquelles, étaient banales et n'avaient jamais rien d'excitant. tu trouves pourtant de la grâce dans la trivialité du quotidien, mais garde tes admirations pour toi. c'est que tu n'aimes pas t'avoir pour sujet, du moins pas directement. aussi, tu laisses un blanc après ta réponse, juste de quoi enlever ton dernier écouteur, gage de toute l'attention que tu prêtes à kasper - toi, d'ordinaire si rêveur, tu t'efforces de rester un peu sur terre avec lui.

un carnet de notes. pour... un haussement d'épaules, et ton regard fuit vers la fenêtre. ... noter. des idées. ça pourrait t'arracher un sourire, cette maladresse qui te saisit quand tu t'adresses à lui. tu le sais problématique de réputation, mais il a toujours (depuis son arrivée, du moins) été doux avec toi. discret, respectueux, un peu sage. peu bruyant. vous partagez sensiblement des intérêts communs. pourtant, tu peines à trouver crédit à tes propres yeux quand tu lui adresses la parole - tu imagines, sûrement à tort, que tu n'en as que très peu aux siens. c'est ce qui te fait tirer une moue, là, alors que ton regard se perd au dehors. tu prends un court instant pour redresser la barre, jusqu'à la toile laissée pour compte dans un coin de la pièce.

t'as bien avancé. simple constatation.
ton accent résonne avec tes mots, ajoute un peu de chaleur roulée dans le ton déjà tendre de ta voix.
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