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 bang bang, I can hear the shots (calverley)

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Rhys Caldwell
Rhys Caldwell
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MessageSujet: bang bang, I can hear the shots (calverley)   bang bang, I can hear the shots (calverley) EmptySam 13 Fév - 10:40

too late to leave these walls
this castle's been surrounded
won't stay to watch it fall around us

Le visage est fermé, aucune émotion ne transparait, aucun mot ne s’échappe de ses lèvres. Frustré le gosse. L’immobilité du corps contraste avec les gouttes d’eau qui tombent de ses cheveux dans un rythme régulier. Pas complètement séché après sa douche post-entrainement, il a juste enfilé un hoodie et un jogging avant de rejoindre le doc. Ça le fait chier d’avoir passé la porte de l'infirmerie. Presque comme un aveu de faiblesse. Rhys était prêt à se barrer sans aller le voir mais le regard du coach l’en a rapidement dissuadé. C’est la condition pour pouvoir jouer au prochain match, il le sait. Etre manipulé, attendre, le laisser vérifier, se faire soigner. Ça creuse l’estomac, l’angoisse s’installe. Parce-qu'il ne sait pas s'il trouvera quelque chose. Pas complètement convaincu que c'est simplement une douleur passagère. S'il faisait pas l'idiot, il pourrait avouer que ça le lance depuis plusieurs semaines, que l'articulation le fait grimacer à chaque fois qu'il rentre et que le simple fait de tourner le volant de sa caisse tire jusqu'à son avant-bras. Douleur gardée pour lui, enfouie sous le tapis, mise de côté, oubliée volontairement. Parce-que ça finit toujours par passer. Et tout ce que Rhys veut éviter c’est le banc. Ne pas être mis à l’écart, ne pas basculer remplaçant et le pire ce serait d'être carrément exclu de la feuille de match. Impensable. Pas arrivé depuis sa première année. Le regard se baisse vers le point de chute des gouttes. Son poignet. Foutue love-hate relationship. Déterminant dans chacun de ses matchs, il lui parait pourtant si fragile. Assez pour briser ses rêves de bourse sportive. Alors silencieusement, Rhys le supplie de ne pas le laisser tomber. Pas maintenant, pas en début de saison, pas après ces matchs compliqués. Mais il sait que les mouvements sont répétitifs, que parfois il n’est pas assez échauffé ou qu’il est trop brusque. L’articulation est malmenée. Guilty. Et il a suffi ce soir d’un un contre un un peu brutal pour que le ballon lui échappe et qu’il finisse sur le parquet. La réception s’est faite sur le poignet. Légère douleur, le bruit de l’impact a été camouflé par les rebonds au loin mais quand il a relevé la tête, le regard du coach était sur lui. Foutu. Et c’est silencieusement qu’il laisse le doc faire son job. Ça démange de lui dire que tout va bien, qu’il doit y aller, que c'était simplement une mauvaise chute. Mais la bouche est fermée, Rhys attend simplement la sentence, l’espérant clémente. Les réponses sont concises, le plus souvent silencieuses, parfois simplement amenées avec un haussement d’épaules indifférent. Le pouce du doc sur l’articulation réveille un feu sous la chair. Ça tiraille et c’est clairement pas bon signe. L’attèle arrive dans la seconde, quelques gribouillis sur une feuille et voilà Rhys sermonné d’aller passer un irm le plus rapidement possible. Fuck. Parce-que la conclusion est rapide et tranchante. Le papier entre ses doigts c’est simplement un arrêt pour lui. Arrêt de tout. Les entrainements, les matchs, il est hors du terrain, le Caldwell. D’un mouvement rapide, l’épaule dégage la main du doc qui se veut réconfortante. Loupé. Il lui annonce le pire qui pouvait arriver. Le sac de sport est attrapé par la main valide -celle dont le poignet se la joue pas bill le boiteux-, Rhys plie sauvagement l’ordonnance avant de la mettre dans une des poches entrouvertes de son sac pour récupérer son ballon. Il quitte le gymnase sans même aller voir le coach, il sait que le doc lui fera un brief de ses craintes sur son poignet. Pas besoin d'assister à ça, d'entendre que c'est peut-être plus grave que ce qu'il pense. Le téléphone est attrapé mais il se retrouve face à un écran éteint. Plus de batterie, aucune idée de quelle heure il est. Il sait Parker en entrainement. Peu de risque qu'il ait loupé un message. La capuche est levée dès qu'il sort du gymnase. La pluie fine rencontre la mauvaise humeur de Caldwell. Il approche le terrain de soccer sans trop savoir si le coup de sifflet final a retenti. Il s'arrête au bord du terrain, sans même accorder un regard aux quelques spectatrices qui tournent la tête en le voyant arriver. Pas la première fois qu'il vient retrouver Parker ici mais ça reste le genre d'évènement qui anime les esprits et délie les langues les plus curieuses. Le ballon de basket est manié doucement par ses deux mains contre le torse. Besoin d'assouplir son attèle ou juste de l'enlever. Ça le gêne, le mouvement n'est pas fluide, ça bloque. Mais l'attention est captée dès qu'il entend des cris. Un fin sourire sur son visage s'affiche sans même qu'il ait besoin de regarder qui est impliqué. Parce-que c'est comme ça que ça a commencé entre eux. une bagarre, Parker au milieu, Rhys sur le côté. Il s'avance vers l'attroupement sans y être convié, juste suffisamment proche pour confirmer que Calverley a définitivement son nom en tête d'affiche. Not surprising. "Parker, on bouge ?" La voix est un peu plus forte qu'à l'habitude, juste assez pour se faire entendre parmi toutes les autres. Le but est juste d'attirer son attention à elle, pas de remettre en question ce qu'elle est en train de faire. Sans doute que l'autre l'aura mérité. Rhys s'en fout, not the judgy type. S'il peut relever les épaules, jouer un peu de son statut de senior et sortir Parker de là, c'est un bonus non négligeable. Le menton est relevé vers le parking, il a définitivement pas prévu de s'éterniser sur le gazon et sous la pluie. "Je t'attends à la voiture." qu'il lui dit avant de tourner les talons. Meaning : finis de lui apprendre la vie et après j'te paye un burger. Le sac de sport est jeté sur la banquette arrière, le ballon reste sous le bras alors qu'il se pose à l'extérieur, sous la pluie, dos contre la porte passager. Rhys méprise ce truc qui bloque sa main droite. Il vient l'enlever, prêt à l'abandonner quelque part puis relève la tête quand il entend des pas. "J'aurai été viré de l'équipe pour moins que ça." qu'il lance, alors que l'index joue avec son nouveau fardeau. Le truc qui risque de déterminer s'il va pouvoir poursuivre la saison ou non.  ( @parker calverley )
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Parker Calverley
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MessageSujet: Re: bang bang, I can hear the shots (calverley)   bang bang, I can hear the shots (calverley) EmptyLun 15 Fév - 13:39

Sous la bravade, elle est transie. Sous la pluie, elles le sont toutes. Mais plutôt mourir que croiser les bras, que se blottir dans une des cliques réparties sur le gazon trempé à faire leurs étirements. Les hanches s'entrechoquent, les mentons rentrés dans les épaules ou glissés contre celles, perlées, des autres. L'appartenance de Parker ne s'exprime que dans des étroites fenêtres bourrées d'endorphines, après les meilleures victoires et les pires fouls. Elle peine à prospérer hors-saison. Dans l'équipe, Parker est soit à tout le monde, soit à personne, et les entraînements cafardeux hivernaux, la plupart du temps visant à maintenir la condition physique et se limitant à sprinter d'un bout à l'autre du terrain sans même approcher d'un ballon, font toujours d'elle un cavalier seul —meaning esseulé. Dans son petit monde binaire de l'affrontement perpétuel, même remonter le zipper de son pull entrouvert est une admission de faiblesse, aussi infime soit-elle. Ergo, la gorge brave les éléments, défiant quiconque d'y enfoncer les dents. Elle se foutrait du symbole si elle ne se sentait pas aussi scrutée mais la clique lui faisant directement face, coudes noueux entrelacés en cotte de mailles, glisse des coups d’œil furtifs dans sa direction à intervalles réguliers. La capitaine crie la fin des soixante secondes et, dans un rare moment de perfection, quinze lycéennes reposent le pied gauche au sol et replient le droit contre le fessier. Parker tire plus fort que nécessaire. Elle se connait trop bien pour ignorer ses options, sait que toute l'énergie physique qu'il lui restera après l'entrainement ne s'en ira nulle part, se contentera de stagner et croupir à la base des muscles jusqu'à ce qu'elle la consume de la façon la plus téméraire que la soirée trouvera. Elle fait brûler le quadriceps et, dommage collatéral, son omoplate faible se fait lancinante. Elle serre les dents. Meanwhile, devant, les filles parlent d'une Piper. S'imaginent probablement être discrètes, que le cerveau qu'elles doivent considérer comme néandarthalien de la nemesis du jour ne fera pas le rapprochement, ne s'en rendra pas compte qu'il n'y a ni Piper dans l'équipe, ni dans leur année. Tout ça parce que ses crampons sont atterris sur celle qui a eu le mauvais goût d'être dans son chemin et qu'elles se sont conséquemment persuadées que c'était volontaire. Un peu de sang sur la cheville. Move on, Ronnie. Y a aucune version de l'histoire dans laquelle un peu de sang sur la cheville mérite toute cette comédie. Pas si la cheville est toujours là. Dans sa version des faits, ça s'appelle un petit miracle. Elle voudrait s'en foutre, tune out le bourdonnement des récriminations murmurées, mais elles s'accrochent, vicieuses, à sa gorge nue. Parker déglutit. Dans son chien et loup éclairé aux iodures métalliques, elle ne s'est jamais sentie aussi vulnérable. Tout sera mis sur le compte du froid, tout. Ce n'est pas le seul facteur nouveau cette saison, mais Parker se préfère une fragilité qui fondra au printemps. Le genou tire contre son short, l'articulation serrée comme un ressort, et il serait si simple de la laisser se dérouler. Armer le muscle jusqu'à ce qu'il se tende, juste à la bonne distance pour envoyer le pied à l'arrière du genou de la nuisance et—  Même pas le temps d'articuler l'irrépressible envie que Veronica est à quatre pattes sur le gazon, et crie. Elle se relève et, sur commande, all hells break loose. C'est par-fait. Coach est à l'intérieur. Pas de maton d'Howard pour brandir des conséquences, et dans les paumes congelées, l'électricité craquèle.

Puis son prénom dans son dos et la réaction est instantanée, knee-jerk et couperet, queue de cheval qui fouette l'air en se retournant vers quiconque ose la ramener maintenant. Avant que les mèches aient le temps de rebondir et tomber, le reste des données s'est mis en place. L'heure, le timbre, le contenu. Toutes les poitrines se dégonflent de l'agression pour se remplir d'autre chose, et Parker contient de justesse l'éclat de rire maniaque qui lui ronge les gencives. Il suffit de ça, uh ? Que le dreamy capitaine de l'équipe de basketball l'invoque, et le respect réticent sépare la mer Noire en deux. Elle maintient le regard de Rhys au dessus de son épaule, une seconde à peine, espérant que son expression exprime clairement la superposition de reconnaissance, d'agacement, et la recommandation que, pour lui obtenir l'immunité, pointe-toi torse nu la prochaine fois. Il fait volte-face. Parker laisse tomber les épaules, "girls," et plante la fin des étirements en faveur des vestiaires. Courbatures demain, who gives a shit. Pertinent uniquement pour qui voit jusque là. De toute façon, le stash est renfloué. En cas de besoin, elle a qu'à claquer des doigts et les muscles se détendront. Dans les vestiaires, Parker expédie les préparatifs, va à l'essentiel, se presse et se précipite avant que le reste de l'équipe ne se ramène, et force est de réaliser, en sortant sur le parking, qu'elle a bien fait : l'idiot l'attend sous la flotte. Et l'accueille avec paternalisme. "C'est que t'es pas si bon que ça," shrug et sourire d'escroc. La manœuvre de Rhys sur le terrain l'a mise de bonne humeur —histoire de ne pas admettre que sa présence générale à tendance à avoir cet effet. Elle ouvre la portière de la banquette arrière et y lâche son sac au sommet de celui qui s'y trouve déjà, dynamique presque bien huilée. Du moins elle l'était avant, et Parker est prête à s'arracher un bras pour qu'elle reste effortless. On lui ruinera pas ça. Elle ferme la portière et agrippe la poignée à l'avant, tire pour déloger l'obstacle Caldwell mais au milieu du mouvement, son regard tombe sur celui qu'il esquisse. Parce qu'ils sont deux jocks, qu'elle sort de l'entrainement ou qu'il a sa foutue balle sous le bras, y a aucun délai pour la légèreté. Elle connecte immédiatement les points de l'élément nouveau —l'attèle— à sa pire conséquence : "Rhys, what the fuck?" Le tragique à peine assourdi dans sa voix car aucun doute que c'est du tragique que ça relève.
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Rhys Caldwell
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MessageSujet: Re: bang bang, I can hear the shots (calverley)   bang bang, I can hear the shots (calverley) EmptyLun 22 Fév - 11:25

C'est rapide. Le prénom de Parker dans sa bouche, sa voix qui interrompt la mêlée, la queue de cheval qui fouette l'air, le regard assassin qui s'adoucit et le sourire de Caldwell qui s'étire en parallèle. L'enchainement se fait en quelques secondes. Mais il suffit que le poing de Calverley se retrouve dans les airs pour que l'électricité s'apaise. Ou alors c'est lui, par sa simple présence sur le gazon qui amène un vent d'armistice ? Un autre jour, d'une humeur différente, il en aurait sans douter jouer. Mais il ne s'éparpille pas, ne regarde aucune des joueuses, Rhys croise le regard de Parker sans trop savoir ce qu'il s'y cache. Pas convaincu d'être remercié d'avoir interrompu les festivités, il a envie d'y voir une pointe d'amusement, plutôt que de l'agacement. Ses épaules se lèvent dans un mouvement lent. Loin d'être des excuses silencieuses, c'est juste l'attitude nonchalante du gars qui sait qu'il accapare rapidement l'attention féminine. Et ça lui plait, cette position qui lui offre regards brillants et cils papillonnant, même sur un terrain qui n’est pas le sien. Il la prévient qu'il l'attend plus loin et disparait. His job there is done. Il compte silencieusement sur elle pour y voir la fin prématurée (ou non) de son entrainement. Dos contre la porte passagère, Rhys se retrouve face à son pire cauchemar, l'attèle dans les mains (et non plus, autour de son poignet). Il ne sait pas encore quoi décider : accepter ou ignorer. Il est juste au milieu, en équilibre, à ne pas  arriver à trancher sur la situation, comment envisager celle qui sera la moins pire. Parce que c’est clairement une situation de type peste ou choléra. La raison n'arrive pas à se faire un chemin sinueux pour se glisser dans l'entêtement immature d'un ado qui vit que pour le basket. Et il se sait prêt à trouver un moyen pour falsifier un examen et continuer à jouer. Dangereux mais faisable. La présence de Parker le distrait, assez pour qu'il la taquine, qu'il se perde dans leur échange facile. Rien de nouveau à admettre qu'elle a très probablement eu plus souvent les phalanges abimées que lui. Rhys est plutôt du genre à rester en retrait, arrêter les coups d'un regard ou juste avec un prénom lâché sans jamais s'en mêler. Il aime se convaincre que c'est en partie grâce à son pseudo leadership -celui qui lui a valu son poste de capitaine- alors que c'est davantage de l'indifférence. Et ils savent tous les deux qu'il existe une tolérance zéro pour les violences physiques sur terrain, que ce soit sur parquet ou gazon. Sans doute que la règle est encore plus stricte pour les jeunes d'Howard. Pas très as one team. La réponse de Parker le fait rire, il s'offusque faussement face à son sourire. "Ouch. It hurts." Le regard amusé, l'ego à moitié bafoué, les pieds plantés dans le sol, il la défie du regard de continuer sur ce chemin. Son poing vient la pousser en arrière au niveau de l'épaule. Il a rien à prouver mais il prend un malin plaisir à bomber le torse. "La prochaine fois que tu passes dans le couloir menant au gymnase, tu t'arrêteras devant les trophées de l'année dernière." A côté de la coupe, il y a une photo de lui, soulevé par l'ensemble de ses coéquipiers. Le cadre est orné d'une plaque, qu'il a attendu depuis son arrivée au lycée, meilleur joueur du championnat. Fierté personnelle, argument infaillible quand on ose remettre en cause son statut de capitaine ou ses envies de nba -irréalisables selon certains, surtout venant d'El Reno. D'un regard complice, il la regarde jeter son sac au dessus du sien, vient même tirer la portière pour le bouger. Il se la joue poids mort juste pour l'entendre râler mais il s'attend pas à ce que son regard se pose sur son attèle. Il l'avait déjà oublié, ou presque. Le regard de Parker est alarmant et c'est peut-être ça qu'il devrait ressentir ? Paniquer davantage, bouger, réagir. Plutôt qu'être aussi passif. La question résonne dans l'esprit de rhys. Wtf, yep definitely. Ça cisaille tout l'intérieur, ça oblige à baisser la tête pour lui accorder de l'attention, shrug. A vrai dire, il sait pas vraiment quoi en faire de ce truc là. Le jeter, le brûler, l'abandonner. Les options sont multiples, il n'a juste pas encore statué. Bizarrement, celle où il la porte n'est pas envisagée. "Justement, c'est ce que je me demandais." absolument pas. Non, il se demandait rien du tout. Tous ses efforts étaient tournés vers une amnésie rapide et efficace. "Range le regard alarmiste, elle va finir oubliée dans un tiroir." Aucune pointe d'humour, c'est juste d'une sincérité déconcertante. Parce-qu'il ne la portera pas, peu importe ce que le doc lui a dit. Il se dégage de la porte pour faire le tour de la voiture. Il se pose derrière le volant, lance le ballon et l'attèle sur la banquette arrière. Inconsciemment, il fait tourner son poignet droit. Nouvelle habitude depuis quelques temps.  "Qu'est-ce qu'elle te voulait Veronica ?" Le regard de Rhys repart au loin sur le terrain, quelques filles ont quitté les vestiaires pour gagner le parking. Il en reconnait certaines de ses soirées, d'autres davantage par réputation. Pour lui qui a une mémoire sélective et aléatoire sur les prénoms féminins, le simple fait qu'il se souvienne de celui de sa coéquipière ne présage rien de bon. ( @parker calverley )
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MessageSujet: Re: bang bang, I can hear the shots (calverley)   bang bang, I can hear the shots (calverley) EmptyDim 28 Fév - 15:00

Le sourire se défait vite, fil tiré d'un côté des lèvres jusqu'à ce que l'autre se tende. Son fantôme stationne entre les joues rougies par l'effort comme l'empreinte d'un flash. Il n'y a qu'avec lui que le banter est le réglage par défaut mais Parker étant Parker, le volume de la bonhomie reste au minimum. Elle passe de taiseuse à juste pas franchement bavarde, profite comme un plaisir coupable d'un confort qui, malgré avoir toujours fleuri naturellement, s'est révélé fragile. Leur amitié a ses démarcations claires, ne pousse que dans un climat très précis qu'ils entretiennent sans un mot, se compartimentalise à merveille car Rhys n'a jamais fait mine de réclamer plus que les cellules rigides dans lesquelles elle le range facilement. La complicité s'exprime dans ses attributs clairs : un ballon sous le bras ou une bouteille dans la main, deux sacs similaires sur une banquette arrière dans lesquels le reste a été remisé. Il la shove avec humour et elle soulève les sourcils dans un masque de défi amusé. N'interprète rien dans le geste, laisse l'impression de son poing naître et se dissoudre dans son épaule, car depuis la dernière nuit tonitruante dans la grange Caldwell, elle garde la laisse serrée autour de son entichement poisseux. "Ah. Gymnase." Le brag de Cap se fait descendre par son propre choix de termes, et peut-être que dans d'autres circonstances, elle se glisserait dans la brèche et lui jetterait en toutes lettres qu'il n'y a aucune quantité de trophées qui puisse rendre l'action de faire couiner leurs baskets immaculées sur le sol d'une salle chauffée plus noble que saigner sous la bruine, mais dans le minimalisme conversationnel auquel elle l'a habitué, elle se contente de désigner les pointes de ses cheveux qui perlent, et avec un peu de chance il reliera les points lui-même. Tout ce dont la réplique de Rhys parvient à la convaincre, c'est l'absurdité de leur proximité. Golden boy and the deadbeat, ou la dissonance qui n'aura pas échappé à ses coéquipières, familiarité qu'elle ne pourra jamais leur expliquer tant qu'elle ne se l'ait pas expliquée à elle-même. À l'ordre proféré, elle lève les paumes face à lui pour signaler qu'elle back off, tout en sachant qu'il n'y a aucun putain de moyen que le sujet ne revienne pas sur la table plus tôt que tard. Le désarmement avec lequel Rhys a cherché à le balayer ne fait que prouver les connotations funestes qu'elle a directement reconnues à l'accessoire. S'il ne se fait pas mousser, gentiment narquois, something is very wrong. Pas de hasard si c'est maintenant que son capuchon est saturé d'humidité qu'il décide soudainement qu'il a assez poireauté sous la pluie. Il ne rentre pas tant qu'il fuit le poids de la surprise qu'elle lui renvoie, et fair enough. Parker, rien si pas compréhensive face à la douleur, le laisse éluder. Se faufile à son tour dans l'habitacle alors que les premières silhouettes s'écoulent des vestiaires, queues de cheval fières fouettant le sillon qu'elles tracent. Dès que la portière est fermée derrière elle, elle se laisse glisser le long du dossier jusqu'à offrir le moins de visibilité extérieure possible sur son scalp. Elle n'a pas envie d'être vue. Plus directement, elle n'a pas envie de les voir. "Ro-nnie," articulé distraitement, goûtant le diminutif en appuyant les voyelles, dans une convaincante imitation de la tonalité Valleyspeak dont les acolytes de la concernée semblent déterminées à vernir le surnom. Rhys, qui du coup indique lui être suffisamment familier pour la reconnaitre dans une masse de jerseys uniformes, s'en est référé à la manière formelle. Si Parker fouille suffisamment bien, elle peut probablement trouver du réconfort là-dedans. Ce qu'elle lui voulait ? Ugh mental exprimé dans un shrug blasé, rendu doucement ridicule par sa position affalée contre le siège, épaules écrasées contre le dossier, et passablement douloureux par le fait que sa hanche rencontre une sensation pointue logée dans la rainure où le dossier rencontre l'assise. "Des excuses, j'imagine." Et le ton clinique expose toute la plausibilité qu'elle accorde à l'idée. Parker grommèle un "démarre" légèrement plus dramatique que nécessaire car elle a toutes les raisons du monde de suspecter que la petite BMW bleue garée à côté de sa portière est l'attelage de Ronnie. Sauf que Rhys darde une attention fixe de l'autre côté du pare-brise, et puisqu'elle darde une attention fixe sur lui, ça ne lui échappe pas. "Ou tu préfères qu'on l'attende pour lui demander sa version ?" La gratitude a raté une marche. Deux heures transies sur le terrain et tout a fondu, même l'envie d'enterrer la rivalité avec Miss Whining Oklahoma et de passer pour une bonne coéquipière auprès de King Jock. Dans une économie de mouvements née d'années de pratique, elle arque le coude sans quitter Rhys des yeux, attrape la boucle de la ceinture de la sécurité, et la clique en place. Bye Ro-nnie.
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