| Sujet: That girl got her grind Lun 1 Fév - 23:27 | |
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[ kendall whitlamb ] “Sometimes I think I won't ever feel safe until I can count my last days on one hand.”
[ identité ] ken, de son choix d'elle-même, whitlamb, de l'héritage des entités relou nommées parents ou, en cas de haine rebelle, géniteurs. [ surnom·s ] kendall, rétribué au rang de surnom parce que qui dit surnom dit effaçable, remplaçable et pas dans toutes les bouches. kendall, surnom de l'agacement, de la fatigue, du soupir excédé, de l'engueulade avec les parents, du principal qui sermonne. surnom de la colère, des fais pas ci fais pas ça, des putain t'es chiante, de la rancoeur, et tout ceux qu'elle fusille du regard quand il se risque à faire trébucher non pas une mais deux syllabes, assassin de son identité mutée. [ âge ] bitter sixteen, déchirée aux directions contraires d'une humeur qui subit des changements chaque seconde, trop d'émotions à écoper sans savoir les vidanger autrement qu'en en voulant à quelqu'un (au hasard, mulder ? à un ex ? au crétin de meilleur ami de celui-ci ?). [ vit à el reno depuis ] toujours. la poussière qui démange le cuir chevelu et qui crisse sous la dent, le popcorn à la sauvage avec du maïs arraché, l'air qui goûte le gasoil quand l'atmosphère est basse, c'est depuis toujours, c'est la norme, le quotidien, le trivial, le banal. les contours d'un royaume qu'elle ambitionne surtout pas de quitter. [ grade ] junior qui doit encore apprendre la loi de la hiérarchie des couloirs, qui ne sait pas vraiment à qui déférer le respect. qui se croit au-dessus de la chair fraîche et neuve, mais qui oublie qu'elle doit raser les casiers faute d'avoir la carrure pour être celle qui donne les bourrades. [ type d'élève ] mauvaise qui ne s'assume pas. tête vide qui fait de la résistance, pas assez d'attention, pas assez d'application en cours, pas assez brillante. elle fuit les réunions avec les professeurs, s'aplatie pour fuir les convocations, essaye de disparaître à chaque fois qu'on pointe ses note. parce que si elle est capable d'un peu mieux, personne n'en a encore eu la preuve. [ rapport avec les parents ] banalement chaotique, qui leur crie au visage qu'ils ne comprennent jamais rien quand d'autres jours elle veut juste avoir cinq ans et finir dans les bras de sa mère pour lui promettre que ça ira. petite chérie qui ignore à quel point elle est privilégiée d'être la cadette. la clémence des parents et plus ronde et plus douce qu'avec l'aîné et ça a toujours causé des conflits. [ type de logement ] la moustiquaire claque dans le courant d'air, faute d'avoir un loquet fiable, dans l'encadrement de la porte de la cuisine, la chambranle comporte des entailles aux âges divers pour marquer la croissance des enfants whitlamb. la salle de bain est d'un vieux rose écoeurant et démodé. et le rideau de douche, comme tous ses semblables, a l'horripilante habitude de coller à l'épiderme et offrir un baiser froid et humide. la cuisine a connu des disputes. le canapé des chamailleries, le perron des fuites dehors sans dire au revoir. c'est un maison aussi vivante que morte. aussi douloureuse que rassurante, difforme qui incube milles souvenirs qu'aucun de ses habitants ne veut lâcher. [ vit avec ] le manque, la rage, l'incompréhension, ses mauvaises idées et ses parents. [ délits ] nowhere to be found, clean d'avoir été protégé, d'avoir laissé les autres se faire choper à sa place, de savoir partir en courant si quelqu'un braille en soirée que le shérif arrive.. [ tue le temps en ] rongeant celui des autres, en faisant la gueule, en soufflant, en se plaignant, en rêvant de sauter au cou de qui ne veut pas d'elle, en offrant des regards blasés, en faisant courir les autres, en s'invitant aux soirées, en se disputant avec sa mère, en attendant son aîné, en posant du vernis puis en l'écaillant, en laissant ses regrets muer en rancoeur. etcaetera. [ quel genre d'ami·e c'est ] qui se voudrait de qualité, mais n'est guère plus qu'une savante alternance entre mauvaises décisions, surcharge émotionnel, problème d'ego et grands fiascos. se révèle être la candidate idéale quand il faut accuser quelqu'un d'avoir trahi, et elle endosse ça à merveille à défaut de savoir générer d'elle-même ce type de désastre : opportuniste des mauvaises situations plutôt que glorieux élément que tout le monde reconnait sans faille. pourtant une fois la jalousie mise à part, elle a le débattement des moins cruels et des moins brutaux, ne sait faire du mal que par erreur ou par jalousie débordante. elle est l'amie qui ne sait pas dire au revoir, incapable de lâcher, même les deux partis souffrent, préfère de très loin la douleur au manque. amie pénible, donc. [ a déjà trahi ou déçu ] sport tout personnel que, d'au choix, trahir ou décevoir (ou les deux à la fois) la fille au skate dont il ne faut pas prononcer le nom sous peine d'une grimace de jalousie bien mal gardée. pas la culpabilité qui l'étouffera, d'avoir fait le choix du coeur qui se serre plutôt que celui de la morale et l'amitié de plus longue date. viennent après sur la liste de courses les parents, de ce qu'elle croit, au nombre de rides qu'a pris sa mère ces dernières années à force de redouter le pire. parce que si comme toutes les mères, elle se répète que sa fille est quelqu'un de bien, elle n'en est pas moins consciente que la gamine danse pieds nus sur le fil du rasoir, avec ses mauvaises idées, ses disparitions répétées pour sauter dans une honda, ses majeurs trop facilement présentés et ses notes, qu'elle plante comme du maïs sans que jamais rien de bon n'en sorte. pour le reste, doivent s'accumuler quelques trahisons et déceptions qui l'empêchent pas de dormir, dont un tiers qu'elle doit parfaitement ignorer dans son fonctionnement strictement égoïste. [ sa vision de l'avenir ] parker soupir calverley. avenir plus ou moins lointain selon l'humeur et le degré d'optimisme illusoire du jour, dans lequel elle se verrait bien autrement que pièce inutile dans une dynamique qui semble plus binaire -à son désavantage- que ternaire. à défaut d'atteindre un goal d'un coup de coeur, gagner un quart des regards qu'elle donne ne serait pas de refus, en point bonus des intérêts dépassant légèrement les prérogatives de l'amitié. avenir qui n'a pas besoin de plus, ni surbrillance, ni moelleux d'un confort échappé d'el reno. parker suffira amplement, thanks, sans parvenir à trancher si ce sont les contours d'un désir qui dépasse l'amour platonique de son amitié ou pire. [ groupe ] el reno high school.
sharp knives to cut your spite les pales du ventilateur brassent l'air mollement au plafond, sans apporter aucun confort. il y a toujours eu discorde, un on a pas besoin de cette merde kat versus c'est pas toi qui crève de chaud dans la cuisine ça se voit et maintenant qu'il est là, planté au plafond avec un délicieux air surrané surmonté de son globe lumineux éteint, il sert essentiellement de biais hypnotique pour kendall. la conversation houleuse est momentanément morte et elle préfère, de très loin, rester rivée sur les swoosh réguliers plutôt que remettre une pièce dans la machine, laissant sa mère décanter alors que celle-ci passe sa contrariété dans la préparation du repas du soir. la nappe plastifiée désuette, les meubles en formica, les chaises au rembourrage paré de skaï, le silence pesant, tout est témoin de l'échange aussi orageux que le ciel qui vient d'avoir lieu. du haut de ses quinze ans, ken n'a pas demandé mais exigé que ses parents lui accordent le droit de se faire un tatouage et le non a été bien moins court qu'une unique syllabe tranchée. le dialogue a rapidement viré en aboiements qui ont tenu loin de la cuisine le père qui n'avait aucune envie de tremper un orteil dans le lac traître de l'éducation de sa fille. l'air est lourd et si une partie de la gloire revient au refus de sa mère, l'autre est à imputer à la météo qui les assomme, el reno devenu un fou en attendant que le ciel ne soit éventré d'un orage salvateur. en attendant les paumes collent à même la table, les tempes moites sont essuyées régulièrement d'un geste rageur alors qu'elle prépare son nouvel assaut, réfléchit à quel flanc découvert elle va attaquer pour espérer avoir gain de cause. elle chasse un insecte avec impatience, ouvre la bouche mais n'a pas le temps d'arrondir un mot au contact de ses lèvres que la sonnerie d'un téléphone perce le silence épais, secoue les deux âmes qui partagent la cuisine pour tourner la tête à l'unisson vers le salon. milles et une fois qu'elle fait remarquer à son père qu'il n'y a que les vieux ringards qui n'ont pas encore adopté le mode silencieux. sauf que ça relève plus que du glabre, ce son gueulard en fin de journée qui pue la mauvaise nouvelle. le silence s'épaissit un peu plus, devient impossible à respirer, alors elle arrête, et sa mère en fait sans doute de même, toutes deux oreilles tendues vers une conversation dont elles ne captent que le ton fermé du paternel. puis le couperet tombe. la famille passe de quatre à trois. pas qu'un membre soit décédé, mais que son père, de son front fermé et de sa bouche pincée, a annoncé l'irréparable : ken devra se passer de répondant, devient fille unique dû aux conneries de l'aîné qui goûte les joies à l'instant précis de la garde à vue, et ne reviendra pas de si tôt dormir à la maison. c'est pas l'hôtel de luxe qui l'attend mais le centre de réhabilitation et ça creuse un vide immense dans l'estomac qui subitement oublie sa lubie de tatouage, la chaleur, l'engueulade avec sa mère. ne reste plus que la perte.
[ pseudo / prénom ] drake o'malfoy. [ type de personnage ] inventé. [ pays ] les marais forts humides.
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| Sujet: Re: That girl got her grind Ven 5 Fév - 21:21 | |
| - Ken Whitlamb a écrit:
- au crétin de meilleur ami de celui-ci
c’est qui qu’elle traite de crétin ? on parie combien qu’elle va changer d’avis ? |
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| Sujet: Re: That girl got her grind Ven 5 Fév - 22:11 | |
| - Ken Whitlamb a écrit:
- [ a déjà trahi ou déçu ] sport tout personnel que, d'au choix, trahir ou décevoir (ou les deux à la fois) la fille au skate dont il ne faut pas prononcer le nom sous peine d'une grimace de jalousie bien mal gardée.
much love, signé la fille au skate ps : je suis dans mon jacuzzi, t'es dans ta jalousie |
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| Sujet: Re: That girl got her grind Sam 6 Fév - 0:25 | |
| est-ce qu'on peut prendre une minute pour apprécier le fait qu'elle s'appelle,,, agneau blanc ??? i'm simpING |
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| Sujet: Re: That girl got her grind Sam 6 Fév - 8:57 | |
| @le mulet je te vois pas, je sais pas qui me parle @elias roth c'est tout à fait fortui. évidemment. quoi d'autre ? |
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| Sujet: Re: That girl got her grind Sam 6 Fév - 16:30 | |
| clairement déjà fan, comme d'hab si hâte de la voir à l'œuvre |
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| Sujet: Re: That girl got her grind Sam 6 Fév - 21:31 | |
| vous êtes bien trop cute |
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