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 fly me to the moon (kenny)

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Rhys Caldwell
Rhys Caldwell
/ pseudo / : pompon (juliette)
/ faceclaim / : serrano. (drake.)
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/ activités extrascolaires / : basketball (captain)
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/ has been in trouble / : with the bff, howard regular.
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/ apparition / : 29/05/2020

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MessageSujet: fly me to the moon (kenny)   fly me to the moon (kenny) EmptyVen 2 Avr - 22:24

un coude dans le dos, le corps tressaille, le gobelet s'agite, l'alcool finit davantage sur les baskets que sur le parquet. l'injure est lâchée dans un grondement alors que le coupable est déjà à l'autre bout de la pièce. incapable de savoir qui, pas dans cette foule. il étouffe, rhys. trop de monde, trop proche, trop de bruits. il en vient même à regretter les champs de blé à perte de vue. mais ce soir, il a laissé la casquette d'hôte. les parents caldwell sont là, la grange est donc inaccessible. alors il a fallu trouver un autre moyen pour célébrer la victoire de l'équipe masculine de soccer. le score n'a rien de glorieux, le mérite est faible mais l'enthousiasme dans la célébration est digne d'une finale de championnat. c'est oliver, attaquant beau-gosse connu principalement pour avoir trompé taylor au bal de promo l'an passé, qui a ouvert les portes de chez lui. une maison en centre-ville. étriquée, sur deux étages, proche du bowling et de l'épicerie. pas beaucoup de place, un parquet grinçant mais pas d'adultes pour crier au tapage nocturne. c'est bien connu que les flics ne se déplacent qu'à partir de deux heures dans le centre. avant, la voie est libre. dehors mais pas à l'intérieur, où le moindre mouvement entraine un début d'hématome sur autrui ou des cascades verticales d'alcool, partout sauf dans les bouches. l'envie de se barrer est immense mais pas aussi forte que l'envie de la voir. mais le pire c'est qu'il sait même pas s'il la verra. est-ce qu'elle viendra à une soirée post-match ? est-ce qu'elle sait que lui y sera ? est-ce qu'elle aura envie de le revoir après l'épisode voiture ? ça s'embrouille dans sa tête. encore plus maintenant qu'il a enchainé deux (ou trois) verres de bières. il se souvient avoir demandé à oliver en arrivant s'il avait prévenu ken que c'était chez lui la fête (nécessaire de s'en assurer avant d'attraper un gobelet) mais l'autre con l'a juste regardé sans savoir de qui il parlait. ça a réveillé un nouvel instinct, celui de décrire ken de la tête aux pieds en insistant sur la couleur de ses yeux. mais ça n'a rien changé, parce-que le seul prénom féminin que l'autre a en tête depuis un an c'est celui de sa copine. alors caldwell mise tout sur une arrivée tardive, une de celle dont elles ont le secret avec ses potes. l'oeil guette, est sans cesse attiré par la porte d'entrée. les chevelures brunes et rousses sont ignorées, les blondes sont vite analysées. ça dure bien une heure. le temps de vider une autre fois son gobelet. il se fait attraper pour jouer à un blindtest proche du balcon. il est nul, complètement ailleurs, le regard perdu vers l'extérieur à essayer de l'apercevoir avant qu'elle monte. mais rien. pas de ken. pas de moue septique, pas de sincérité assassine. juste des rires creux et bruyants, des filles qui se ressemblent toutes et un ennui brûlant dans l'estomac. il en vient à se demander s'il a loupé le coche, s'il a foutu en l'air son unique chance d'apprendre à la connaitre. le simple souvenir du contact de ses doigts sur sa cuisse ça réveille le palpitant. parce-que ça lui a fait quelque chose. autant à elle qu'à lui. il l'a vu dans ses yeux. il se souvient de son regard avant qu'elle lui demande de la ramener. perdue, déboussolée mais pas en colère. il n'arrive pas à savoir s'il a inventé le rouge sur ses pommettes ou si c'était bien réel. son sourire, en revanche, est gravé. précieux et sincère. et il attend de la revoir. ailleurs qu'au lycée. parce-qu'il en a marre de se contenter de quelques regards rapides à la cafétéria. il voudrait se retrouver avec elle. juste elle. de nouveau eux deux. il a eu l'impression d'arriver à la mettre en confiance, de lui laisser assez de place pour s'exprimer et exister. et il aimerait lui montrer que c'était pas juste l'autre soir, que ça peut être tout le temps. une main claque son épaule, il tourne la tête, se retrouve face à un gobelet rempli. il sourit, ne pose aucune question avant d'y tremper ses lèvres. et c'est là qu'il la voit. enfin. alors peut-être qu'elle est là depuis un moment, qu'il l'a loupé à force de chercher dehors. il se pose pas plus de questions. alors il bouscule tout le monde, se relève de sa chaise, joue des coudes pour s'extirper du balcon. il traverse la foule, se fait arrêter par brooke qui lui demande son avis sur sa nouvelle robe. les yeux se baissent mais il ne regarde pas. il s'en fiche de ce qu'elle porte. d'un geste de l'épaule, il se détache d'elle pour arriver jusqu'à ken. et malgré le monde, il retrouve son souffle. bouffée d'oxygène. "t'es venue." et il souffle. le soulagement est dans la constatation. elle est venue. elle est là. le sourire se relève, le regard se pose sur ses yeux puis sur ses lèvres. et il se demande quand est-ce qu'il pourra l'embrasser. ça démange, ça donne envie de l'avoir aussi proche. mais il se tient tranquille, sait qu'il ne veut pas aller trop vite. pas avec elle. parce-qu'elle est différente de toutes les autres. c'est ken. il lui tend son verre à peine entamé, se la joue gentleman avec les moyens du bord. et ça le perturbe de pas être hôte, de ne pas être chez lui. "je suis content de te voir." qu'il lui dit, sincèrement. il y a du bruit, beaucoup de bruit autour. et il espère qu'elle entend chacun de ses mots. "je voulais te voir." il n'attendait qu'elle bordel.
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Ken Whitlamb
Ken Whitlamb
/ pseudo / : drake / queen quotes
/ faceclaim / : k. walsh
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/ activités extrascolaires / : mom thought tornado chasers was a football stupid team
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/ age / : 16 yo, l'âge de te faire un doigt d'honneur et de trouver ça cool.
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MessageSujet: Re: fly me to the moon (kenny)   fly me to the moon (kenny) EmptyDim 11 Avr - 8:54

Après avoir vidé sa penderie sur son lit, passé trois approximativement chaque jupe et robe sans pouvoir se permettre de spammer la conversation à trois, d'avoir fait le choix de la pseudo indépendance, Ken a fait le choix du désespoir - celui du choix au hasard, parce que ça importe peu après tout. Une heure et demi plus loin à tergiverser sur la couleur du gloss et du fard, elle rejoint le lieu de la fête en se glissant hors de la maison sans prévenir alors que ses parents somnolent devant un programme sans intérêt. Quelque chose à prouver, à soi ou au reste du monde. Quelque chose s'approchant de "vous voyez que je peux agir seule". Intérieurement c'est un échec cuisant au nombre de gémissements ravalés, générés par tout ce malaise de ne pas savoir précisément qu'elle place elle occupe dans le grand schéma de la société. C'est comme avoir une pièce et pas être certaine qu'elle appartienne bien à ce puzzle-là. Elle connaît du monde. Des filles avec qui elle est en cours, des  garçons déjà croisés au cours d'une conversation de groupe. Du monde mais qu'elle n'irait pas prétendre comme ses amis, pas même des potes. Et la réciproque est dure à encaisser, on lui parle, on discute avec elle jusqu'à ce qu'on aperçoive des vrais amis et la laisse. Les conversations ne l'intéressent majoritairement pas, mais le sentiment d'être pas si perdue si. Pourtant il s'envole à chaque fois qu'on lui dit à plus tard avec un sourire. Elle intègre malgré elle la team des satellites des soirées, ceux qu'on aperçoit en lisière mais qui ne sont clairement pas le coeur de la fête. Elle se détend d'un gobelet au contenu inconnu, se convainc d'un second que c'est pas si grave d'être seule, finit par discuter avec une fille qu'elle ne connaît pas. Pessimiste et amère, du genre qui trouve que les autres sont tous des cons, que les fêtes c'est de la merde... mais qui y vient quand même. Elle s'appuie contre une console, pose ses mains derrière elle, entre ce qui semble être des factures et un vide-poche. C'est une preuve anthropologique qu'il y a une vie avant et après les fêtes, qu'ils déforment un espace qui a une toute autre fonction le reste du temps. Elle passe la majeure partie de son temps à deviner ce que marmonne cette fille a qui elle n'a pas demandé son prénom, les yeux qui se perdent sur les autres sans voir personne. Elle est soulagée quelque part de n'avoir croisé ni Mulder ni Parker, et déçue à la fois. Le besoin d'appartenance, l'instinct grégaire, tout aboie à l'intérieur de ses tripes pour qu'elle fasse quelque chose pour se débarrasser du sentiment de solitude. Elle se dit qu'elle est prête à tout, à n'importe qui, mais quand c'est Rhys qui dépasse quelques têtes elle ravale sa promesse de se jeter sur n'importe qui. La dernière fois, ça s'est pas vraiment bien passé. La fois d'encore avant c'était bizarre. Peu de chances pour qu'il s'inflige une nouvelle fois sa proximité. Il s'arrête pour une fille, et Ken elle dévore la scène sans le vouloir, scrute comme si elle en avait le droit, et quand elle le voit baisser les yeux, la mâchoire se crispe, le nez se détourne. Hope you enjoy the view. Elle abandonne l'espoir qu'elle n'osait de toute façon pas laisser germer et se concentre sur une conversation à côté d'elle pour se raconter qu'elle sait s'intégrer même quand on ne lui tient pas la main. Et quand elle commence à comprendre de quoi il en retourne, il y a une silhouette, une voix, ça l'arrache à sa contemplation passive, gratifie Rhys d'un regard aussi étonné que désespéré. Elle est venue oui. Mais est-ce qu'elle existe ? Est-ce qu'elle est présente ? Pas vraiment. Emparée du verre comme si elle avait l'habitude, comme si c'était normal qu'on lui fasse des offrandes, une mécanique instinctive qui oublie même de dire merci, se contente de le regarder par dessus le bord du verre alors qu'elle boit une gorgée. "Me voir. Par contre pour regarder, vaut mieux Brooke mh ? " Elle grimace malgré elle, s'entend avec distance et maudit ce ton pinçant qui a une forte odeur de jalousie. C'était pas comme ça que c'était écrit dans sa tête. Pourtant elle ne peut pas s'empêcher de se décaler, chercher à apercevoir cette fille alors qu'il lui obstrue juste la vue. C'est comme un besoin d'auto flagellation, constater ce qu'elle a de plaisant, comparer et laisser la comparaison l'écorcher lentement. Sauf qu'elle ne la trouve pas, sauf que Rhys prend toute la place. Elle soupire exagérément avant de s'offrir une gorgée moins polie. "Ton verre est à moi maintenant. " Elle abandonne un bref rire, son verre sera bientôt vide et il ne pourra plus rien réclamer dessus. "Tu étais avec ceux qui jouent ?" Elle sait pas sa faire un avis, s'il est de ceux de bonne composition qui jouent, ou s'il fuit toutes ces pertes de temps et préfère s'adonner aux décolletés des Brooke mais subitement elle se met à le regarder avec envie, parce qu'elle se dit qu'il pourrait rendre sa soirée moins passive.  "Tu m'inviterais...? " Elle attrape son avant-bras, presse ses paumes pour s'assurer toute son attention, suspendue à la moindre réaction qui pourrait passer sur le visage en face. Et s'il dit non, s'il esquive, s'il prétend qu'elle se trouvait juste sur sa route pour aller aux toilettes, alors elle arrêtera de se ridiculiser et rentrera chez elle en acceptant qu'elle n'a plus à croire qu'elle peut être indépendante. " S'il te plaît. T'es pas obligé de rester, c'est juste que je les connais pas... "
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Rhys Caldwell
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MessageSujet: Re: fly me to the moon (kenny)   fly me to the moon (kenny) EmptyLun 12 Avr - 18:48

il s'attendait à la voir avec parker et grace. pour lui, c'était une évidence qu'elle ne débarquerait pas seule. parce-que c'est ce qu'elles font, non ? venir à trois, repartir à trois, être là les unes pour les autres -ou presque. et c'est là où ça coince, où ça devient tendu pour lui de se glisser dans le trio. alors il est surpris et presque soulagé. parce-qu'il se dit qu'il n'aura pas à se battre pour son attention, qu'il aura juste à être là auprès d'elle et qu'il n'aura pas à lui imposer un choix compliqué. ne pas être un parmi les autres, ne pas voir dans ses yeux qu'elle a trop à gérer, qu'il est juste une chose sur la pile. ça lui laisse plus de place pour exister, pour s'imprimer auprès d'elle, lui prouver qu'il peut rester et que sa compagnie est loin d'être désagréable. la configuration se rapproche de celle de la grange, le monde, la soirée, le bruit mais il crève d'envie de retrouver l'intimité de la voiture, juste eux deux avec une sincérité vulnérable. il sait que c'est le genre de souhait compliqué à exaucer, surtout ici où l'espace manque mais il est prêt à lui attraper la main pour l'avoir rien que pour lui. ailleurs, dans un endroit plus calme, sans personne.  pas vraiment prêt encore à la partager avec le reste du monde, pas tant qu'il ne sait pas si c'est réciproque, si elle a autant envie que lui de passer du temps avec lui. à vrai dire, il a aucune idée de s'il se fait des illusions ou non, s'il y a bien quelque chose entre eux. c'est peut-être le moment de le savoir. alors il lui dit, il sort la carte de la sincérité sans même chercher à jouer le loveur. il veut qu'elle sache ce qu'il ressent. elle a besoin de l'entendre. ou alors c'est simplement les quelques bières qu'il s'est enfilées qui délie sa langue de cette façon. sans doute qu'elle va le renvoyer face à ses propres contradictions, comme le premier soir. il attend que ça. retrouver l'étincelle dans ses yeux, sans filtre. c'est comme ça qu'elle lui plait. elle attrape le verre, comme si c'était normal, comme si elle l'avait attendu pour tremper ses lèvres. et les yeux de rhys se perdent sur sa bouche au bord du verre. tentant. terriblement tentant. le regard est détourné quand elle évoque une autre, quand elle pique, quand elle grimace. c'est un enchainement rapide. quelques secondes. mais rhys s'y attarde un moment. parce-qu'il entend une pointe de jalousie.  et ça veut forcément dire quelque chose. brooke et pas elle. il sourit largement, les yeux se plissent et tout ce qu'il voit c'est elle. si seulement elle savait qu'il l'attend depuis près de deux heures, à guetter chaque arrivée. alors quand elle se décale pour regarder derrière lui, il fait le même pas en miroir. il se plante devant elle, l'empêche de trouver un autre visage que le sien. parce-qu'il ne sait pas combien de temps il a avant que ses potes arrivent. probablement qu'une question de minutes. et il s'en voudrait d'avoir perdu du temps à perdre son attention pour une fille dont il se fiche complètement. "t'es encore plus cute quand t'as tort." et ça le dépasse qu'elle n'arrive pas à voir qu'il la dévore du regard, que n'importe qui pourrait débarquer à sa gauche qu'il ne lèverait pas le nez. alors ça la rend encore plus mignonne, d'être aussi clueless de l'effet qu'elle lui fait, ça ne fait que donner envie à rhys de lui répéter encore et encore qu'elle lui plait. si au final il peut retrouver le sourire de l'autre soir et le rouge de ses pommettes, il aura tout gagné. il hausse les épaules en voyant qu'elle s'approprie son verre. il a aucun problème avec ça puis il se demande si elle est du genre à râler s'ils partagent le même gobelet ou si elle ne dira rien. il n'arrive pas à trancher. la soirée ne fait que commencer, il aura le temps de s'en apercevoir. puis quand elle lui demande ce qu'il faisait, il se retrouve sans réponse, du moins pas de suite. "je t'attendais" et ça sort avant même qu'il réfléchisse. parce-que c'est clairement ce dont il se souvient. attendre de la voir. puis il tourne la tête vers le balcon, là où il était posé avant de la rejoindre. les autres jouaient, lui était davantage passif. tant qu'on l'embarque pas sur le dancefloor, rhys est pas compliqué en soirée. et quand elle lui attrape l'avant-bras, le regard suit le geste. la peau brûle sous le contact, précieux et rare. et il sent qu'elle n'est pas à l'aise à l'idée de rester seule, presque un appel à l'aide silencieux. son index glisse une mèche derrière son oreille avant de lui dire "je te lâche pas" le sourire est plus discret mais sincère. elle peut lui faire confiance, il ne la laissera pas en plan ou ne lui fera pas de mal. il lui a déjà promis et il compte s'y tenir. il pose sa main dans le bas de son dos avant de lui souffler un "viens, je vais te présenter" pour l'entrainer de l'autre côté du salon. il l'amène jusqu'au balcon, son arrivée déclenche des cris, son prénom est acclamée comme s'il venait de marquer un panier et rhys rit alors que d'un geste de la main, il leur fait signe de se taire. l'autre est toujours posée dans le dos de ken et il reste derrière elle. "ken, tout le monde. tout le monde, ken. ils sont tous mauvais perdants  et ils parlent un peu trop fort mais bon, parfois ils savent se tenir." qu'il lâche davantage pour ken. mais certains majeurs sont levés, il les ignore d'un sourire. et il se demande si c'est trop pour elle, s'il aurait peut-être dû l'embarquer ailleurs et lui éviter de débarquer au milieu de son équipe dès les premières secondes. le menton se relève pour réclamer une chaise. l'un de ses coéquipiers râle avant de laisser la place. captain rules. il attrape la main de ken, se fait un chemin entre les différentes paires de genoux pour s'asseoir et la fait s'installer sur ses genoux. sa main se pose sur sa hanche avant d'aller chercher une bière parmi celles qui trainent au sol. il l'ouvre, boit une gorgée avant de remplir légèrement le gobelet de ken. il approche son visage de son épaule. "ils font un blindtest, je suis terriblement nul mais t'as pas le droit de faire équipe avec quelqu'un d'autre que moi." et ça lui plait de l'avoir avec lui alors que d'habitude il se la joue plutôt solo en soirée, du moins au début, quand il se souvient encore de l'heure qu'il est. "t'es avec moi maintenant." il essaye d'imiter son air de tout à l'heure quand elle s'est approprié son verre et ça l'amuse. "si l'un d'eux triche ou te fait chier, rappelle leur que je suis capitaine et que lundi je décide s'il y a bizutage ou non" chuchoté contre son oreille, comme une confidence qu'il lui fait juste à elle. il veut qu'elle se sente en sécurité, qu'elle laisse de côté ce qui pourrait être impressionnant -qu'ils soient tous plus âgés, qu'ils se connaissent tous, qu'il y ait plus de mecs que de nanas. elle risque rien, elle est avec lui.

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Ken Whitlamb
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MessageSujet: Re: fly me to the moon (kenny)   fly me to the moon (kenny) EmptyMar 20 Avr - 22:06

Son poids est basculé dans ses talons, trois fois rien, juste de quoi changer légèrement ses appuis. Pour sentir plus distinctement toute la largeur de sa main qui presse contre sa cambrure. Pour qu'elle sache qu'elle ne peut pas reculer. Elle l'utilise comme un garde fou pour ne pas céder à la panique qui s'invite dans son système nerveux de voir autant de pairs d'yeux se tourner vers eux d'un seul mouvement. Elle place toute son énergie dans la retenue de la façade, tente une sourire, un hey qui se voudrait cool mais qui est juste maladroit. Elle a réclamé le piège et maintenant qu'il est refermé sur elle d'une main dans le dos elle s'applique pour ne pas passer pour la weirdo. Elle pourrait sans trop d'efforts, avec la protection de Rhys, en tourner quelques uns à sa cause qui seraient tout à fait apte de prendre le relais du capitaine pour éviter à la babydoll la moindre rayure en son absence, mais elle n'a jamais eu de quelconque clairvoyance dans le domaine. Bien meilleure pour relever toutes les dissonances (leur popularité, leur année de plus, leur attitude décontractée et frimeuse) elle fait bonne figure quand l'intérieur n'est que noeud et angoisse naissante. Elle avait pas prévu que Rhys apporterait autant d'attention, croyait naïvement qu'il se contenterait de la présenter à une personne à gauche, une personne à droite, et la laisserait être transparente pour tous les autres. "Aux dernières nouvelles t'es le roi des mauvais joueurs." répond le deuxième verre d'alcool à travers la bouche de Ken, d'un ton guilleret malgré la référence que personne ne saisira ici. Quand il a perdu du terrain la dernière fois, il respirait pas le fairplay non ? Elle lui sourit avec amusement alors que quelques rires osent fuser qu'il se fasse pincer par une fille que personne remet. Elle se laisse manipuler sans oser faire un mouvement qu'il n'aurait pas lui même provoqué. Elle peine à savoir où regarder, qui écouter, quoi faire de son corps alors qu'elle se retrouve sur ses genoux. Elle avait oublié, qu'il était capitaine de l'équipe, à moins qu'elle ne l'ait jamais vraiment imprimé. Ca fait courir une gêne électrique le long de la colonne alors qu'elle se sent observée en coups d'oeil furtifs. L'alcool qui trouve son verre clapote et attire son attention et elle ne patiente pas une seconde avant de boire deux gorgées dans l'espoir que ça l'aide à se détendre ou oublier. Elle écoute Rhys avec attention alors qu'elle observe le cercle, laisse le regard glisser de visage en visage sans reconnaître personne mais il l'interrompt dans son étude en lui signalant qu'elle a pas le choix. Elle lui jette un regard surpris avant de sourire. Peut-être qu'ils ont tout fait à l'envers au départ. Peut-être qu'elle a eu tort de le prendre pour un abruti. Elle lui tend son poing pour un fist bump, parce qu'il a déjà prouvé qu'il connaissait bien les codes des high five. "T'inquiète on va faire une super team basic bro et basic barbie." Elle se demande quelle place elle a dans le tableau, à ses yeux à lui, à leurs yeux à eux. Ils tournent la tête quand elle regarde dans leur direction, mais les sourires eux ne s'effacent pas comme ça. L'instinct fait germer qu'ils doivent se moquer, qu'elle est juste l'idiote. Ou plutôt, une idiote de plus. Un nom sur une liste, une fille qu'on notera de la tête aux pieds, à qui on offrira une autopsie gratuite quand elle sera plus dans les parages. Ca la repousse imperceptiblement contre Rhys. Elle a déjà prouvé que faute d'issues, elle savait tenir un siège tant qu'elle a un appui pour son flanc. Elle sent son souffle contre son oreille, c'est comme un frisson qui pianote à la base de son crâne et dresse les premiers cheveux. Ca se diffuse jusqu'à disparaître, et le temps que ça se fasse elle reste immobile et silencieuse, de peur de tuer prématurément cette sensation étrange mais agréable. "Et qu'ils m'associent à la torture et me détestent ? Non." Elle lui sourit, pour lui faire croire que ça va aller, et s'en convaincre par la même occasion avant de renvoyer le regard divaguer au centre du jeu. Elle essaye de les cerner, de comprendre la hiérarchie de groupe, une meute qui semble pas contrariée de sa présence fade au milieu de leurs cris, leurs insultes et leurs blagues qui parfois la dépassent tant qu'une partie de son attention tourne autour de Rhys, se focalise plus sur la chaleur de sa paume qui s'infiltre à travers le tissu, embrasse sa hanche l'air de rien. Elle boit pour moins l'éprouver ou au moins, moins s'y attarder mentalement avant de réaliser que tout ce qu'il fait c'est être prévenant avec elle. Prévenant quand elle, elle a surtout été pénible."Rhys…" Elle abandonne le suivi du jeu pour tourner le nez vers lui. "Je suis désolée, à ta fête… J'ai…" Elle fouille ses pupilles sans savoir comment justifier qu'elle s'est sentie blessée, qu'il a enfoncé deux doigts cruels dans une blessure béante qui n'a aucune chance de cicatriser. "C'était…" Pas contre lui. Pas le bon sujet. Pas le bon moment. Pas sympa. Trop de choses à condenser quand tout ce qui éclate dans sa tête c'est " Ariana Grande ! C'est Ariana Grande !", qu'elle ne peut pas s'empêcher de crier en tournant brutalement vers le groupe pour qu'on leur offre le point qu'ils méritent, momentanément pas plus évoluée qu'une enfant à l'attention dispersée et l'égoïsme bien rôdé. Elle ne songe ni à ses cheveux envoyés dans le visage de Rhys, ni au fait que c'est potentiellement désagréable qu'elle ne se tienne pas parfaitement immobile pour peser le moins possible sur ses cuisses. Puis elle se souvient de ce qu'elle avait amorcé la seconde d'avant. Elle s'agite sur ses genoux, lui offre une mine désolée en venant taper son gobelet contre son torse dans l'espoir qu'il partage un peu sa bière avec elle. "Je suis nulle avec toi mais je peux t'éviter de te ridiculiser au blindtest." Elle se demande momentanément ce qu'elle fait là, prend quatre secondes limpides pour réaliser qu'elle n'est pas exactement à sa place, sur ses genoux, qu'il devrait y avoir une cheer ou une groupie qui pâlit à chaque match. Qu'elle, elle est juste la fille bizarre avec qui il y a des échanges compliqués et disparates. Elle croise le regard du garçon assis à côté d'eux, y trouve suffisamment de signifiant dans son sourire pour avoir une impérieuse envie de lui signaler qu'ils ne sortent pas ensemble avant de réaliser combien le réflexe est absurde. Evidemment, qu'ils ne sortent pas ensemble. Rhys ne sort avec personne non. Pas besoin. Elle se trouve ridicule, de s'être crue un instant proche de lui quand elle n'est rien de plus qu'un nom qu'il n'a pas encore dans sa liste. "Tu voulais vraiment me voir moi ou tu dis ça à tout le monde ?"
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MessageSujet: Re: fly me to the moon (kenny)   fly me to the moon (kenny) EmptySam 24 Avr - 17:38

Il joue des épaules, bombe le torse puis relève la tête. Il crée un chemin dans la foule sans difficulté. Le rôle de capitaine il le maitrise à la perfection, surtout en soirée. Et s'il réfléchissait cinq minutes il se rendrait compte que c'est pas ça qui a fait venir Ken. Mais il ne cherche pas à s'interroger. Sans doute qu'elle n'a même pas fait le rapprochement. A aucun moment, ils en ont parlé. Roméo, basic bro, connard, ces mots là se sont échappés de sa bouche mais définitivement pas son rôle dans l'équipe. Alors peut-être qu'elle ne sait pas ? Non, impossible. Tout le monde sait. Forcément que le monde entier a connaissance du nom et du visage du capitaine de l'équipe de basket du lycée d'El Reno (du moins, dans le monde de Rhys). Et quand il sait que ça a son petit effet sur certaines, il est persuadé que ça sera l'inverse pour elle. Parce-qu'elle lui a montré qu'elle était différente. Surprenante dans sa sincérité, délicate dans son silence et fragile dans ses insécurités. Bien loin de toutes ces filles qui s'extasient devant son numéro de mec populaire qui n'a aucun problème à obtenir ce qu'il veut d'un sourire. Mais quand il réalise qu'il n'a pas besoin de sortir les cartes habituelles avec elle, c'est trop tard. Ils sont déjà dans le cercle, lui à faire les présentations, elle à regarder autour en silence. Peut-être que c'est une mauvaise idée. Lui imposer tout ce monde, toute cette attention, trop de facteurs inconnus. Puis elle lui prouve encore une fois qu'elle peut le surprendre. Silencieuse juste un temps avant de le taquiner. C'est facile et simple. Elle installe une complicité dont il soupçonnait même pas l'existence. Il ne savait pas où ils en étaient. Le départ a été violent et sec, l'avancée davantage périlleuse puis calme mais la dernière rencontre a été digne d'une tornade. Il se pensait en terrain amical, s'est retrouvé en terre ennemi en quatre mots. Parce-qu'il l'attendait cette complicité. Il la désirait, voulait établir quelque chose à partir de cette base, la faire craquer en lui montrant qu'il était autre chose que le mec populaire qui flirte dès que la bouche s'ouvre. Mais jusque-là, il a toujours visé à côté avec elle, jamais réceptionné comme il l'aurait voulu qu'elle le fasse.  Il ne sait pas trop où il s'embarque avec elle, c'est encore trop récent et trop fragile. Alors quand cette fois, ça vient d'elle, il se dit que c'est plutôt bon signe. Moins de risque qu'elle recule, qu'elle change d'avis, qu'elle prenne mal compliment ou amusement. Un rappel à leur première rencontre, une référence qu'ils partagent qu'à deux, et il lui rend son sourire. Peu importe les rires autour, les yeux arrondis de certains qui se retrouvent presque choqués qu'elle ose le pincer devant ses potes. L'ego n'est pas blessé, pas venant d'elle. Parce-qu'elle lui offre bien plus que simplement un sifflement, aucun fond méchant, aucune volonté de le blesser. Elle lui donne l'espoir que eux deux ça peut être autre chose que des rencontres hasardeuses. Davantage d'amusement, d'échanges et de légèreté. Parce-qu'il a envie de cette proximité, de cette taquinerie facile et complice. Il ne demande que ça avec elle. Trouver cet équilibre pour lui laisser la place dont elle a besoin pour exister et être elle-même, silence et sincérité piquante compris. Alors il laisse passer, ne relance pas et admet en silence qu'elle a raison. Son sourire le met suffisamment à l'aise pour oser l'amener sur ses genoux. Avec d'autres, il n'aurait pas réfléchi, l'aurait fait instinctivement mais avec elle, il sait qu'il est toujours à un geste du faux pas, de la voir réagir sans qu'il s'y attende. Rien. Aucune réaction quand il la manipule, elle se laisse faire et il la remercie en silence. Aucune idée de ce qu'il aurait fait si elle l'avait mal pris ou s'il l'avait rejeté dans la seconde. L'ego n'aurait définitivement pas survécu. Sa main dans le creux de sa hanche, son poids sur ses genoux, c'est réconfortant. L'impression d'avoir fait trois pas en avant d'un coup. Alors ça aurait pu être aussi facile dès le début s'il avait pas fait le con ? Avoir ce côté-là d'elle ? Joueur, souriant et taquin. Ça ramène les remords, ça se glisse dans le ventre, ça laisse de la place pour sa culpabilité qui peine à foutre le camp dès qu'il la regarde. Il sait que c'est entièrement sa faute. Coupable du faux départ, coupable de l'avoir blessé. Mais son sourire arrive à apaiser ses maux. Damn it, elle va le mener à la baguette si elle associe regard et sourire. Elle lui tend son poing, il lâche un petit rire amusé avant de venir taper le sien. "Equipe de choc." Alors ils sont ensemble ? Dans le jeu, ofc, juste dans le jeu. Il a du mal à se faire à l'idée. Que c'est la même Ken qui était passionnée par la vitre de sa voiture, la même Ken qui l'a laissé en plan à sa propre soirée. Elle le dépasse, le prend par surprise, l'oblige à s'adapter à son humeur. C'est autant déroutant que plaisant. Pas le temps de comprendre s'ils sont vraiment sur la même longueur d'onde, si c'est pas juste lui qui se fait des films qu'elle pose son dos contre lui. Il se fige pendant une seconde, laisse sa chaleur se glisser contre son torse. Il arrive presque à oublier les bruits, les regards, la musique. Tout ce qui importe c'est elle. Juste elle. Là, contre lui. Alors peut-être qu'il profite d'être proche de son oreille pour sentir son parfum, peut-être qu'il reste plus longtemps que nécessaire, peut-être qu'il y a cette seconde supplémentaire entre le moment où il finit sa phrase et où il se détache d'elle. Il cherche juste à la rassurer, la garder un peu plus avec lui et la faire sourire. Et dans ce domaine, il semble exceller ce soir. Son visage s'éclaire de nouveau, cette fois avec un peu moins d'assurance. Alors qu'elle détourne la tête, ses yeux à lui ne la quittent pas. Peu importe ce que les autres disent ou font, il décroche pas du profil de Ken. Et il retrouve la même fille que dans sa voiture. Celle qui étudie son monde, qui se perd dans ses pensées, qui essaye de trouver sa place sans en prendre trop. Il caresse le tissu de son haut avec son pouce, se perd dans des mouvements circulaires réguliers. Il aimerait savoir ce qu'il se passe dans sa tête, ce qu'elle se dit, ce qu'elle se demande, si elle est bien, si elle veut rester, si elle veut partir. Et il ouvre la bouche pour lui demander mais elle est plus rapide. Voir littéralement son prénom sur ses lèvres, ça le bouscule. Parce-que ça lui fait un putain de quelque chose. Elle s'excuse, il fronce les sourcils, elle bute avec les mots, il secoue la tête. C'est frustrant de ne pas savoir ce qu'il s'est passé ce soir là. Pourquoi elle s'est braquée, pourquoi elle l'a pris aussi violemment, pourquoi il est encore tombé à côté. "Qu'est-ce que…" Trop tard, elle est déjà sur autre chose. Une autre conversation, un autre sujet, beaucoup plus excitant. Elle crie jusqu'à qu'on l'entende, gesticule, bouge. Elle est vivante, bordel. Rhys est autant fasciné que perdu, ne sait même pas de quoi -qui ?- elle parle alors qu'on leur valide le point. Sa main serre rapidement sa hanche. "T'es douée." Qu'il reconnait avant d'avaler une gorgée de sa bière pour célébrer. Mais ça semble réveiller sa soif à elle. Le gobelet vide est mis sous son nez, ou plutôt contre son torse. "Je suis loin d'être malheureux." Elle n'est pas nulle. Elle arrive à lui donner envie d'être patient et de la comprendre. Elle suffit à refaire sa soirée juste par sa simple présence. Il doit juste apprendre à la connaitre, passer du temps avec lui, comprendre comment elle fonctionne, où est la limite, les sujets fâcheux, ceux qui sont plus tolérés. Il y a deux semaines ça lui aurait paru insurmontable, trop d'investissement pour une fille, Rhys aurait tourné la tête et serait aller voir chercher la simplicité. Mais quand il la regarde, aussi vulnérable, il est prêt à rester. Attendre. Baby steps. Il pose le goulot de sa bière contre son gobelet sans rien verser. Il relève les yeux vers elle. "Je te laisse pas rentrer seule." Et il est à deux doigts de demander si ses potes vont arriver mais il fait vite machine arrière. La liste des sujets à éviter est encore trop floue pour qu'il ose s'aventurer sur ce chemin-là. Alors il repart sur une conversation plus légère. "C'est pour ça que je te voulais dans mon équipe. Je savais que j'avais mes chances." De gagner le jeu. Et maintenant qu'elle est là, il a encore moins de chance de briller. Parce-qu'il a le regard attentif au moindre de ses mouvements mais aucunement l'oreille réactive aux musiques qui s'enchainent. "Tout le monde ? C'est qui tout le monde ?" Et c'est une vraie question. Parce-qu'il voit pas de qui elle parle. "J'espérais que tu viendrais. Je voulais te voir, toi." Qu'il lui dit en souriant. Et il sent qu'elle a besoin de l'entendre, que ce sont ces mots là qui arriveront peut-être à la convaincre qu'il était sérieux. "Je voulais pas rester sur la dernière soirée." Il grimace, lève les yeux avant de boire une gorgée. Définitivement pas la meilleure de ses fêtes. Il l'a mal vécu. Ken, Parker, Gray, sa réputation et sa mémoire défaillante au milieu. C'était clairement pas joli. Et c'est à ce moment-là que Tom, défenseur de l'équipe, pose son coude contre celui de Ken pour attirer son attention. "Il a vérifié auprès de tout le monde que t'étais prévenue qu'il y avait une fête. Le genre relou et insistant. " Le majeur est levé, le fuck you est lâché alors que son coéquipier éclate de rire et se relève. "Jusque là, ça a pas été simple tous les deux et j'aimerais que ça le soit. Plus simple." Il a l'air con à pas savoir s'exprimer. Il mettra ça sur l'alcool et sur le fait qu'il meure d'envie de l'embrasser. "Ken… la troisième c'est la bonne, non ?" C'est dit avec de l'humour mais au fond, ça se rapproche presque d'un voeu personnel.
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Ken Whitlamb
Ken Whitlamb
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MessageSujet: Re: fly me to the moon (kenny)   fly me to the moon (kenny) EmptySam 24 Avr - 18:50

"Verse, trouillard. J'ai pas besoin qu'on me babysit." Elle glousse, à deux doigts d'essayer de lui vendre qu'elle a l'habitude alors qu'elle est celle qui borne loin de la splash zone à toutes les soirées, consent au mieux à tremper ses lèvres pour la forme, mais n'est jamais que celle qui ne glisse pas plus d'un orteil dans l'ébriété. Elle s'imagine aisément rentrer sur ses deux pieds - tanguer vaguement les premiers mètres mais rien de plus méchant- et ne pas avoir besoin du bras de Rhys pour se rattraper. "Charmant ton petit côté paternaliste." glissé avec joie guillerette absurde. Elle sait qu'il a pas parfaitement tort, qu'elle devrait freiner, mise tout sur le fait que la bière est légère et que si tout le monde survit, elle en fera de même. C'est une équation avec de multiples inconnues qu'elle prétend maitriser sans même avoir idée de ce dont elle parle. Inconsciente que tout est déjà hors de contrôle, que ça a dérapé à l'instant précis où l'alcool a annihilé toute retenue et la rendue capable de crier pour jouer alors qu'elle tentait de s'expliquer avec lui sur son comportement brouillon. Elle tente de se reprendre, de lisser la surface de l'eau mais le rire éclate sans prévenir quand il prétend qu'il la voulait dans son équipe. "Tu t'attribues mon mérite ! C'est moi qui ai voulu jouer." Elle s'imaginait pas qu'il jouerait avec elle. Qu'il la prendrait sur ses genoux. Qu'il jouerait avec ses faiblesses en soufflant au creux de son oreille en instaurant une intimité sans prévenir quand jusque là le plus sensible qu'ils aient fait c'était avoir les doigts qui se touchent sur un gobelet si elle met à part le moment où il a voulu sauver sa voiture de sa maladresse. Alors elle se demande si c'est toujours comme ça. Si c'est sincère ou s'il met juste en place un discours bien rodé qui marche sur plein de filles. Elle s'attend ni à un oui, ni à un non, parce que c'est une impasse, le genre de question piège où il n'existe que des mauvaises réponses, le faisant passer soit pour le type qui se justifie, soit pour le fuckboy. Et sans trop de surprise il fait celui qui ne voit pas. Forcément, il joue l'imbécile. L'imbécile dragueur. Celui qui fait comme s'il ne draguait pas la moitié du lycée à chaque soirée. C'est forcément ça. Elle abandonne un "yikes" en grimaçant parce que c'est pas son meilleur côté à Rhys, quand il joue celui qui voit pas de quoi elle parle. Parce qu'elle a le sentiment qu'il la prend pour une idiote, quand tout le monde le fait déjà bien assez. Parce qu'elle sait qu'elle vaut un peu mieux que des discours aussi peu fiables. "Roméo le retour. T'as déjà oublié que tu t'es rincé l'oeil sur une fille il y a moins de quinze minutes ?" Alors elle, elle compte dans le tout le monde. Toutes les filles qu'il doit emballer sans effort avec ses discours pseudo-romantiques. Pourtant le corps s'assouplit volontiers qu'il persiste à vouloir lui faire entendre qu'il voulait la voir. Le sourire communique, elle lui retourne, même si le regard fuit rapidement. Toujours aux aguets de tout mais surtout rien, elle agit comme un animal de proie qui tente vainement de maitriser son environnement pour ne pas se mettre en danger, et ce même si elle dédit à Rhys une grande part de son attention sans avoir besoin de le regard pour ça. Un coude touche le sien, ça fait exploser ladite attention comme une bulle de savon. Le regard dubitatif sonde longuement ce garçon avant de se dégager partiellement de Rhys pour lui réserver le même sort. "Et ? Tu pouvais pas venir me voir moi ? Tu te souvenais pas de mon prénom ? Kidnapper au fastfood oui mais m'adresser la parole, non ?" Et toute l'incompréhension est palpable, molle et modelable mais bien présente sous ses cils qui clignent d'étonnement. Elle assemble les discours, tord la bouche. La ramener. Vouloir qu'elle vienne. Et même si son corps lui parait incroyablement lourd et vague, elle sent parfaitement son pouce qui, s'il continue son manège, finira par remonter son haut et trouver sa peau. "Si tu fais tout ça pour que je couche avec toi ce soir tu perds ton temps tu sais ?" C'est bassement informatif et détaché. De s'entendre, elle est prise d'assaut par une vague de honte, à moins que cette gêne trouve sa source dans le regard médusé du garçon qui a tapé dans son coude. Elle rafraichit la gorge d'une lampée d'alcool à défaut de pouvoir faire quelque chose pour les joues qui surchauffent. C'était l'idée mais elle pensait pas l'exprimer avec autant de clarté ni aussi fort. Et pour éviter d'affronter la réaction de Rhys, elle laisse échapper un soupir plaintif en se laissant retomber contre lui entièrement, le condamne à devoir accepter ou trouver la force de la repousser alors qu'elle pèse enfin de tout son corps contre son torse, jusqu'à ce que sa tête trouve son épaule, s'y pose quelques secondes pour accuser le coup avant de se redresser. Elle est mortifiée d'être à ce point gênante avec lui, situation aggravée par l'alcool qui entrave le bon sens qu'elle possède déjà en dose homéopathique. Et quitte à être morte de honte à l'intérieur, elle peut se permettre de profiter d'une ou deux secondes avant qu'il la pousse et la renvoie à sa solitude ennuyeuse. Au moins elle aura eu dix minutes amusantes à cette soirée, comme une entracte au milieu d'une interminable pièce fade. "Je suis pas ton genre de fille. Peut-être que tu crois que je t'intéresse, mais si c'est le cas c'est juste parce que tu me connais pas. T'aimes la nouveauté." Elle regrette subitement d'avoir bu. D'avoir cru que ça serait une bonne idée de rester avec lui. D'avoir cru qu'il voulait vraiment la voir elle pour des raisons autre que parce qu'il soulèverait bien la jupe qui lui plaisait. Persuadée qu'elle pourrait trouver son bonheur dans le fait d'être parfaite et plaisante aux yeux de quelqu'un d'autre, elle goûte plus souvent à la déception qu'à l'accomplissement, sans cesse mise en face d'une réalité qu'elle préfère ignorer comme une ingénue : elle ne correspond jamais à l'idéal qu'on attend, et plus elle essaye, pire est le résultat. "J'ai trop bu, prends pas ça personnellement. C'était pas ce que je voulais dire. Enfin si mais…" Elle réalise qu'elle s'enfonce et abandonne. Alea jacta est. La troisième c'est la bonne, c'est clair. Si elle a loupé deux fois le vrai désastre, cette fois-ci, ils sont en plein dedans.
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Rhys Caldwell
Rhys Caldwell
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MessageSujet: Re: fly me to the moon (kenny)   fly me to the moon (kenny) EmptySam 24 Avr - 20:09

Elle grimace et il se retrouve à avoir scoré à côté. Loupé. Encore une fois. Ça lui convient pas, sa question en guise de réponse, elle semble presque déçue. Et il est comme un con, à ne pas comprendre pourquoi. Alors le Roméo se délecte dans l'amertume. Plus tellement de complicité, plus d'amusement, plus de sourire. Et ça lui manque déjà, comme s'il n'avait pas assez profité de ceux qu'elle lui avait offert jusque là. Peur que ce soit le moment où ça bascule vers l'incompréhension et la complexité. Et quand il trouvait cute la pointe de jalousie il y a encore dix minutes, là maintenant il l'encaisse avec plus de dureté. Sans doute le fait qu'il y ait ses potes à côté, que les regards se tournent vers eux et surtout vers elle, cette fille sortie de presque nulle part qui ose ouvrir la bouche pour le piquer avec autant de précision. Et il a du mal à gérer. Difficile pour lui d'accepter qu'elle l'affiche comme ça aussi facilement et naturellement, parce-que l'instinct premier est de lui rappeler qu'il n'a pas de compte à lui rendre. Ils ne sont pas ensemble, il peut regarder ou embrasser qui il veut. Alors pourquoi elle se soucie tant d'où il pose ses yeux ? Ça bouscule l'ego, ça grignote son besoin de liberté, ça le perturbe assez pour qu'il ne trouve pas les mots de suite. Il est décontenancé par cette fille. Parce-qu'il sait que ce n'est pas de la méchanceté, qu'elle ne cherche pas à le blesser volontairement, qu'elle ne veut pas l'humilier. Elle a juste cette sincérité sans filtre, cette langue qui se délie trop vite. Pourtant ça l'atteint qu'elle fissure son image en public. Mais il se résigne à hausser les épaules et à en rire. Il ne lui doit rien, il peut regarder une fille sans lui demander quoi que ce soit. Il ne s'en cachera pas et ne s'en privera pas. Mais sa sincérité percutante n'a pas la même saveur que quand ils étaient seuls. Alors il essaye de la rassurer, de lui faire comprendre que s'il est venu ce soir c'était dans l'espoir de la voir elle, aucune autre. Et il se dit qu'en étant aussi clair, il a aucune chance que ça soit mal pris ou mal compris. Il assumerait d'avoir un crush auprès de ses potes, ça se réglera en quelques insultes. Et quand son coéquipier en rajoute une couche, il se dit que ça ne fera que confirmer son envie de la voir, qu'elle ne pourra pas en douter. Mais tout ce qu'il sent c'est qu'elle se dégage de son torse. Il perd la chaleur de son dos et elle lui manque dans la seconde. Quoi ? Elle va se lever et partir ? Il l'a fait flipper à être aussi direct ? Il comprend rien. C'est pire qu'un examen de littérature. Et ça n'a pas l'air suffisant. Pas suffisant d'avoir voulu la voir, pas suffisant d'avoir attendu, pas suffisant pour elle. Et à l'entendre, il se demande à quel moment il est devenu ce mec qui lui devait quelque chose. "Kidnapper huh ? Donc c'est comme ça que tu l'as vécu ?" Il se tend. Il s'agace. Et son pouce contre sa hanche appuie davantage qu'il ne caresse. Il lui en veut de résumer l'heure passée ensemble dans sa voiture en kidnapping. Parce-que pour lui, c'était bien plus positif que ça. Donc il l'a vraiment forcé à être avec lui ? Elle l'a subi ? Damn, c'est dur à entendre. "Après notre dernière conversation ? Vraiment Ken ?" Il la regarde, souffle davantage pour elle que pour les autres. Lui reprocher de pas être venu la voir après qu'elle l'ait planté à sa soirée ? Bold, même venant d'elle.  Elle l'a jeté, a explosé sans qu'il sache réellement ce qu'il avait fait et elle s'est barrée. Il a essayé de la retrouver, la rattraper avant qu'elle parte mais c'était trop tard. Elle a été plutôt claire. Elle n'avait pas envie qu'il l'approche. Et Il ne veut pas s'énerver, il ne veut pas partir sur ce chemin avec elle. Pas ce soir, pas alors qu'il l'a contre elle, joyeuse et de bonne humeur. Alors il essaye de ne pas hausser le ton, ne pas l'effrayer, ne pas la braquer. Parce-qu'il sait qu'il suffirait de pas grand chose pour que son humeur change. Et c'est bien la dernière chose qu'il veut. Il se rattrape avec sa bière, boit pour éviter d'être trop brusque avec elle. Mais quand elle lui lâche sa dernière question, elle le prend de court, assez pour qu'il recrache sa bière. "Quoi ?" Et il se perd dans le regard des autres, davantage pour s'assurer d'avoir bien entendu la même chose qu'eux que pour la fuir elle. Mais quand il se tourne vers elle, il la voit dépassée par ses propres mots. Ses joues sont rouges, ses yeux ailleurs et elle se retourne pour se poser de nouveau contre lui. Elle évite son regard. Et Rhys ne bouge pas, ne sait même pas quoi faire sur l'instant. Donc c'est cette image-là qu'il renvoie ? L'envie de la sauter pour ce soir ? Et le pire c'est qu'il ne peut même pas la blâmer de réfléchir comme ça. Parce-que c'est ce qu'il fait avec toutes les autres. Bordel, il a même embrassé Parker et n'en a gardé aucun souvenir. Et c'est dur de se faire percuter par cette réalité, maintenant qu'il aimerait autre chose que simplement un flirt d'un soir. Il aimerait avoir la force de l'envoyer bouler, lui dire qu'elle a tort, qu'il est pas ce mec-là mais il abandonne avant même d'essayer. Ça serait juste un coup d'épée dans l'eau, zéro argument, aucune crédibilité. Il est ce mec-là. Alors il se concentre sur l'odeur de ses cheveux, perd son nez dedans et laisse son pouce soulever le tissu et glisser sa peau. C'est discret, quelques caresses mais ça lui suffit. L'avoir contre lui, habillée, amusée et directe, ça vaut peut-être de voir sa fierté être déchirée en plein milieu du cercle que forment ses potes. "Si je comptais coucher avec toi ce soir, je m'y serai pris autrement, Ken." Ca sonne un peu plus durement qu'il aimerait. Il déteste cette impression de devoir se justifier auprès d'elle. Parce-que tout ce qu'il a fait jusque-là c'est d'être prévenant avec elle (du moins, ce soir).  "Je t'aurai pas présenté à tous ces crétins, j'aurai pas perdu mon temps avec leur jeu et je t'aurai embrassé à la seconde où t'as récupéré mon gobelet." Qu'il lui dit en avançant sa bouche de son oreille. Et c'est à double tranchant, sans doute qu'elle n'appréciera pas qu'il admette que c'est comme ça qu'il agit habituellement mais il veut qu'elle se rende compte qu'elle rentre pas le schéma. Il est blessé qu'elle ne voit pas qu'il est différent avec elle. Et ça le frustre qu'elle ne comprenne pas qu'il ne la voit pas juste comme une fille de plus, comme celle qu'il embrassera ce soir avant de trouver une Courtney ou une Britney la semaine prochaine. "Et c'est quoi mon genre de fille alors ? T'as l'air plus au courant que moi." Un fin sourire se dessine sur son visage, il est prêt à la mettre face à ses propres contradictions. Si elle le peut, lui aussi. Parce-qu'elle l'obsède et c'est pas juste physique. Il crève d'envie de l'embrasser, oui, mais il crève autant d'envie de l'avoir toute la soirée dans ses bras. Seulement il oublie vite qu'ils ne sont pas que deux, que ses potes sont là, à côté, qu'ils entendent tout ce qu'ils se disent et qu'ils semblent déterminés à mettre leur grain de sel. Et ils sont trois à ouvrir leur bouche, l'un après l'autre à montrer du doigt une fille derrière eux. "Toutes celles qui te laissent les embrasser en fait." Ca les amuse, ils rient, ils cherchent la complicité de leur capitaine sans la trouver. Le corps de Rhys se raidit, le sourire s'efface, l'envie de les cogner un à un démange. "Allez vous faire voir." Il gronde avant de poser brutalement sa bouteille au sol. "Occupez vous de vos copines plutôt que vous inquiéter de ce que je fais de mes soirées." Le ton monte, assez pour qu'il impose un silence dans le cercle. Il attrape la main de Ken avant de lui faire comprendre qu'ils se barrent. Il se fraye un chemin jusqu'à la table qui fait office de bar, attrape deux nouvelles bouteilles puis ouvre la première porte qu'il trouve. Un bureau vide. Il referme la porte en laissant son dos contre. Il souffle avant de la regarder. "Quels connards." Ses yeux tombent sur leurs doigts entremêlés, ça le fait sourire. "T'es pas juste la nouveauté du moment." Il sait pas vraiment comment l'exprimer, quoi dire, poser des mots sur ce qu'elle crée en lui. Mais il sait qu'il est pas prêt de s'en lasser.

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Ken Whitlamb
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MessageSujet: Re: fly me to the moon (kenny)   fly me to the moon (kenny) EmptySam 24 Avr - 20:25

Sa voix devient plus métallique, plus froide, et instinctivement, Ken voûte les épaules. Il lui retourne une morsure qui la surprend sans qu'elle sache pourquoi. Ca marque instantanément la chair fragile, chacune de ses dents, contre son flanc, sans que ça atteigne le sang. Ca devient sensible et elle sombre dans un mutisme nouveau. Elle sent le poids du regard des autres, le poids des reproches de Rhys, elle rêve de s'enfoncer dans le sol et disparaître. Son pouce fait presque mal et elle prend ça comme une incitation à comprendre que sa place pourrait lui être enlevée si elle ne se reprenait rapidement. Il rejette brutalement la faute sur elle, sur son comportement, et elle se mord la joue sans savoir quoi lui répliquer, parce qu'il lui parait maintenant limpide qu'il se fiche de ses justifications. Qu'il les trouverait même sans doute ridicules s'il savait que le problème, c'est que tout le monde la plante sans jamais se soucier de son avis. Parce que c'est ce qu'il menace de faire lui aussi non, en lui rappelant qu'elle est juste l'idiote sensible qu'il pourrait broyer s'il en avait l'intention ? Alors elle essaye de délimiter l'espace où ils se trouvent tous les deux, parce qu'elle s'affole de réaliser qu'il attend peut-être trop, qu'il sera déçu. Comme tout le monde. Comme toujours. Les mots lui échappent trop vite, trop fort, la sidère elle la première, et lui juste après. Elle l'entend abandonner un quoi dubitatif et elle attend. Elle attend que ça retombe, que ça produise quelque chose, car elle pense que n'importe quoi sera toujours mieux que l'incertitude. Mais c'est pire. Elle avale de l'air pour s'empêcher de gémir sous l'accablement de la honte. Parce qu'évidemment qu'il veut pas d'elle. Evidemment que s'il voulait coucher avec une fille il en choisirait une autre. Mais le doigt qu'il invite sous son haut lui glace le sang parce qu'elle ne comprend plus rien. Elle se sent ridicule et humiliée, décide de ne même pas essayer de le repousser alors que son coeur frappe trop fort dans sa poitrine. Elle croise le regard du garçon à côté et décide que c'est le moment idéal pour se prendre de passion pour son gobelet sans plus lever le nez. Limiter la casse, garder le droit de rester, et ce même si elle éprouve un malaise grandissant qu'il lui parle à l'oreille alors qu'elle ne sait plus ce qu'elle fait là. Il la détestait il y a dix minutes, et maintenant ? Elle reste muette, fait taire toutes ses réactions, se jure de bien peser chaque mot avant d'ouvrir à nouveau la bouche, et ce même face à sa question. Elle ne prévoit pas spécialement de lui répondre, mais les autres s'en donnent à coeur joie et c'est plus fort qu'elle, elle a les yeux qui cherchent les filles qu'ils pointent pour voir ce qu'elles ont de plus. Rhys se crispe, et elle le sent comme un courant alternatif qui la traverse sans respecter la frontière, ajoute à son stress déjà existant. Elle se blinde, se prépare à ce qu'il la pousse et la laisse pantoise, seule à milieu de la meute qui lui parait moins amicale qu'au début. L'odeur du sang, répond la peur panique. Mais si elle a raison sur le fait qu'elle doit se mettre sur ses pieds, il attrape sa main. Elle trébuche de surprise, tape contre une canette à moitié vide sans avoir le temps de s'excuser. Elle voudrait tirer en arrière par peur qu'il l'isole pour pire, pour lui reprocher des choses qu'elle n'arrivera pas à assumer mais le courage fait défaut, juste bonne à suivre comme elle peut, piteuse et secouée. Elle met tout son contrôle dans ses pieds, quitte à oublier d'avoir l'air détendue, parce que tomber contre son dos lui paraitrait être la pire chose dans cette situation périlleuse. Elle ouvre la bouche quand il attrape deux bières, pour lui dire qu'elle devrait arrêter, que c'est pas une si bonne idée puis ravale ses mots en choisissant de laisser tomber. S'il préfère qu'elle boive, elle le fera. Abandonné le peu de bonne intelligence, elle est prête à plier au pire et à l'insoutenable juste pour éviter le conflit et le rejet, et peu importe combien ça la terrifie. Il ouvre une porte, l'attire. Seuls. Pourquoi est-ce que fatalement personne lui demande jamais son avis ? Parker, Mulder, Rhys. Deux situations, deux finalités identiques. La panique déjà cramponnée à son coeur affolé finit de l'engloutir dès lors qu'il ferme la porte et s'y adosse. Ca fait beaucoup à gérer, comprendre, analyser, accepter. Intérieurement elle se replie pour être minuscule. Extérieurement elle ne prend plus aucune initiative, lui abandonne sa main uniquement parce qu'il ne lui rend pas, sans chercher à savoir si ça doit l'alarmer ou la rassurer. Sa voix lui parvient étrangement étouffée alors qu'elle réalise qu'elle s'est rarement sentie aussi mal. Lever la tête vers lui lui demande un effort qui parait surhumain et épuisant alors que tout manque d'intensité. Elle est livide, elle sent plus grand-chose à part le sentiment cotonneux qui le monde essaye de l'avaler. "Je suis désolée", murmuré du bout des lèvres sans savoir si elle parle de ce qu'elle a dit plus tôt, de ses potes, du fait qu'elle lui convienne pas - pire, qu'elle ait cru que ça puisse être le cas - ou de toutes leurs rencontres. Elle l'est sincèrement, mais surtout, elle étouffe sans oser lui dire. Elle titube sans même avoir voulu bouger, éprouve son corps comme à travers un cauchemar : pas parfaitement maitrisable, lourd, la nuque qui menace de plus réussir à porter longtemps encore sa tête. "Je.." me sens pas bien, qu'elle ne parvient pas à sortir, le regard vague, autant parce qu'il l'inquiète que parce que la force lui manque subitement. Elle a la respiration courte et fébrile des petits animaux pris au piège, incapable de réaliser qu'elle s'asphyxie toute seule dans sa panique sournoise. Elle sent la rotule qui menace de sauter d'un ploc et la laisser s'effondrer sans savoir se rattraper à lui alors avant que ça arrive, avant que tout cède, elle fléchit sans pouvoir prétendre sauver sa fierté, laisse ses genoux heurter durement le sol avant de s'affaler contre la porte sans prêter d'attention à Rhys. Si elle le regarde, elle va mourir de honte et elle a pas besoin d'un coup de grâce. Et s'il voulait se sortir de là il est maintenant piégé.
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Rhys Caldwell
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MessageSujet: Re: fly me to the moon (kenny)   fly me to the moon (kenny) EmptySam 24 Avr - 22:43

Il aurait dû se rendre compte du silence. Plus de voix guillerette, plus de taquinerie, plus de sourire léger. Elle est là sa première erreur. Ne pas s'être aperçu que Ken s'était renfermée, qu'elle avait basculé dans un mutisme inquiétant. Mais il ne le voit pas, il ne l'entend même pas ce silence. Occupé à prendre de pleins fouets ses remarques sans trop savoir quoi en faire, si ça reste de la taquinerie ou si c'est du reproche déguisé. Il se rassure par sa présence contre lui. Elle est toujours là, sur ses genoux alors il ne s'alarme pas. Pourtant il devrait. Ils ne sont qu'à la troisième soirée ensemble mais il a déjà vu plusieurs facettes d'elle. Assez pour savoir ce qui devrait l'alerter. Et son mutisme, il y a eu le droit la première fois. Un silence pour combler la peur. Effrayée qu'il lève la main sur elle, qu'il fasse un geste brusque, qu'il la blesse de nouveau. Un silence pour prendre le moins de place possible. Se conforter à regarder la vitre intensément plutôt que poser ses deux fesses sur le siège. Juste au cas où il aurait fallu sortir en urgence. Et il a fini par apprécier ce silence ce soir-là, parce-qu'il s'est juste rendu compte qu'en se taisant il pouvait la laisser parler, s'exprimer et prendre de la place. D'elle-même, à son rythme. Mais ce soir, c'est différent. Cette proximité, son dos contre son torse, aucun mouvement brusque, aucune peur dans le regard, tout est différent et pourtant c'est la même fille. Elle est silencieuse alors qu'elle était bavarde. Elle ne se love pas dans ses bras, elle reste droite, sans oser bouger. Et sa deuxième erreur c'est de ne pas s'apercevoir qu'elle ne réagit plus. La langue est endormie, le regard sur son gobelet, l'attention ailleurs que sur lui. Mais Rhys ne voit rien. Il se laisse bercer par cette fille qui s'est laissée faire, qui s'est posée sur ses genoux sans broncher, sans rien dire et qui est même venue se coller à lui. Et il sait que ce n'est pas juste un pas qu'elle fait, non c'est au moins quatre d'un coup. Sans doute qu'elle n'avance plus vers lui à base de pas mais directement en sautant. C'est soudain mais merveilleux. Parce-qu'elle est loin cette fille effrayée de l'approcher. Elle se laisse apprivoiser, s'impose même dans son espace sans trop réfléchir. Comme si… comme si c'était normal. Sans doute qu'il y a l'alcool qui aide. Il ne sait pas tellement ce qui a amené à ce changement radical d'attitude mais il refuse de faire demi-tour. Son doigt sur sa peau, il pourrait s'y habituer. La caresser doucement alors que les autres ne se doutent même pas de ce qu'il se passe sous son t-shirt. Sentir son épiderme réagir sous sa phalange, c'est bien trop précieux pour qu'il se résolve à ne plus y avoir le droit. Parce-qu'il est de ceux à qui on ne dit pas souvent non et qui refusent de voir leurs privilèges retirer. Et celui-là, la caresser alors qu'elle est contre lui, il est hors de question qu'il le perde. Alors quand il se tend sous les remarques, quand il se crispe de la voir regarder où ses potes pointent du doigt, quand il sent qu'elle va se relever et aller voir ailleurs, il prend les choses en main. Il se dit que l'éloigner du cercle, c'est mieux. Pour la retrouver, pour la convaincre qu'il n'est pas ce fuckboy qu'elle pense qu'il est, qu'il voulait vraiment la voir, que c'est pas juste une phrase toute faite qu'il sort à n'importe quelle nana. Il est sur les nerfs quand il glisse sa main dans la sienne. Il n'est pas très malin quand il attrape deux bières en passant. Il est soulagé quand il trouve une pièce vide. Et il sourit quand il voit leurs doigts entremêlés. Et d'un coup, il se dit que finalement ça ira mieux, qu'il a sauvé les meubles, qu'il la garde encore un peu avec elle, que tout est ok. Parce-qu'elle est pas juste une nana qu'il regarde en soirée, qu'il veut embrasser et ignorer le lendemain. Pas elle. Et quand il relève la tête pour croiser son regard, il se demande ce qu'il se passe. Silence. Mais pas le même que dans la voiture, pas celui où elle est juste pensive à réfléchir à tout et n'importe quoi. Elle est juste vide. Vide d'émotions, de réaction, de force. Sa main est presque laissée pour morte dans la sienne. Rhys fronce les sourcils, ouvre la bouche pour lui demander ce qu'il se passe mais elle le devance. Pas d'explication, juste des excuses. Et il y comprend rien. Elle s'excuse de ne pas être une fille de passage, une de celles qu'il voudra embrasser et oublier ? Ça a n'a pas de sens. Même venant d'elle. "Désolée ?" Le mot est répété comme s'il ne lui était pas familier. Incapable de savoir de quoi elle parle. Et il la sent partir, littéralement. Son corps lâche, ses respirations s'accélèrent, elle se retrouve vite au sol. D'un geste maladroit il essaye de la rattraper par le coude. Il veut éviter un choc trop brusque mais il arrive trop tard. Une des bouteilles de bière est lâchée, roule sur le parquet sans toutefois éclater. "Qu'est-ce que…" Ses yeux se perdent sur elle, il panique, il ne sait pas quoi faire. Il reste immobile à essayer de comprendre ce qu'elle veut, ce qu'elle attend. Est-ce qu'elle est malade ? Est-ce qu'elle a juste le tournis ? Est-ce que c'est sa manière à elle de lui dire de la laisser ? "Ken ?" et son prénom est lâché dans un gémissement qu'il n'assume pas vraiment. Il se sent complètement inutile. Il pose l'autre bouteille au sol, vient dégager son visage de ses mèches, essaye de croiser son regard. Il ne comprend pas. Il ne sait pas. Ses yeux basculent sur sa poitrine. Et tout ce qu'il voit c'est la rapidité à laquelle elle se soulève. Ça crie pas normal. "Tu me fais flipper, Ken. Qu'est-ce que je dois…" faire ? Il cherche une réponse dans son regard mais tout ce qu'il voit c'est qu'elle n'en a pas à lui donner. Il est seul avec elle. Il la voit en souffrance et ça lui tort l'estomac. Ça le rend fou de ne pas pouvoir la soulager. Il est spectateur d'un mauvais film. Incapable de mettre pause. "Respire. Ça va trop vite." Parce-qu'il y connait rien mais il sait que c'est pas normal qu'elle suffoque autant à essayer de respirer. Et il finit par se dire que le temps manque, que ça peut s'aggraver, qu'elle peut finir par tourner de l'oeil juste devant lui et qu'il est hors de question qu'il en arrive là. Les yeux sur elle, il prend une grande inspiration avant de souffler "Fais moi confiance." Et c'est sans doute maladroit parce-que beaucoup trop tôt entre eux pour qu'elle ferme les yeux et le laisse faire sans avoir peur. Parce-que leur première rencontre s'est finie en larmes et gifle. Mais il ne trouve rien d'autre. Il pose les mains sur ses joues et se baisse pour venir poser ses lèvres sur les siennes. C'est lent, très lent, volontairement lent. Assez pour qu'elle se cale sur sa respiration, pour qu'elle laisse son esprit vagabonder sur ce baiser plutôt qu'ailleurs. Et il aurait aimé l'embrasser dans un autre contexte, de préférence dans un où elle était davantage plus consentante mais si ça peut lui éviter de s'évanouir après l'avoir enfermé dans un placard avec lui, il dit pas non. C'est timide mais ça tord le ventre.
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Ken Whitlamb
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MessageSujet: Re: fly me to the moon (kenny)   fly me to the moon (kenny) EmptyDim 25 Avr - 14:50

A peine si elle l'entend, d'abord coincée dans ses propres pensées avant de savoir faire de la place à Rhys. Il pose ses mains et elle lui retourne l'oeil rond un regard affolé. Avant qu'elle puisse tirer la moindre conclusion il presse ses lèvres contre les siennes. Elles ont le goût de la bière et de la peur. Tous les organes descendent brutalement. Le vide se fait, dans l'esprit, dans les poumons. Elle appuie ses paumes contre son torse, se repousse pour s'arquer maladroitement et se dégager en le dévisageant. "Rhys… Qu'est-ce que tu..." La chaleur irradie, rassurante, entre son t-shirt et le creux de ses mains. Le silence retombe, remplit la pièce alors qu'elle l'observe en cherchant à rassembler ses mots, ses émotions. L'angoisse palpite sourdement, rend fébrile à en faire trembler les doigts. Elle aurait voulu qu'un garçon comme lui l'embrasse. Elle se serait damnée pour ça. Et maintenant que ça arrive, elle est terrifiée à l'idée qu'il veuille plus. Qu'ils ne comprennent pas. "Tu me fais peur là." Ca sort sans prévenir, dans un couinement, alors que ça aurait juste dû rester dans le fond de son crâne. Elle prévoyait plutôt de lui dire quelque chose de mesuré comme Je ne crois pas que ça soit une bonne idée ou Rhys, tu dois te tromper, c'est juste moi, c'est Ken. D'une voix contrôlée, calme, neutre et peut-être même se taper le luxe d'un sourire. Au lieu de quoi elle se fait l'effet d'un animal en panique qui glapit sans savoir bouger pour sauver sa peau. Elle voudrait remonter le temps, ravaler ses mots, avoir moins l'air désespérée. Il a au moins réussi à déporter le problème, à l'enfoncer dans la réalité. Si les narines frémissent encore, la poitrine a imperceptiblement revu à la baisse son rythme, navigue toujours à un échelon de panique mais moins proche de l'asphyxie que précédemment. La terreur galope dans les veines avec plus d'efficacité que l'alcool. Elle sent encore le fantôme de son pouce qui s'enfonce contre sa hanche quand elle lui déplait. Sa voix cassante. La tension dans son corps. Ce baiser auquel elle a rien compris et a mis fin. Elle arrive plus à trier les événements, les informations, les sensations qui y sont reliées, les conclusions qu'elle doit en tirer. Elle miaule un "pourquoi ?" qui trébuche sur un sanglot qu'elle retient, car si elle se brise en divers morceaux maintenant elle ne saura jamais plus les ramasser et redevenir un ensemble acceptable. Est-ce qu'il essaye de prouver que si j'avais voulu coucher avec toi je m'y serais pris autrement ? C'est ça le autrement ? Elle a autant envie de se recroqueviller et mettre le plus de distance possible que fondre dans ses bras. Rhys, menace et sécurité à la fois, ça la tourmente, la rend incapable d'enlever ses mains qu'elle a gardé sur lui. Pas très loin elle sent son coeur qui frappe brutalement dans sa poitrine. Si la cadence est élevée, elle reste plus assurée que la sienne, et quelque part une partie de son attention est focalisée là dessus, dans l'espoir que son corps fasse l'unique chose qu'il fait à la perfection : le mimétisme grégaire,  la soumission facile à l'effet de groupe. Si l'expérience visait à prouver qu'elle sait parfaitement vivre sans se cacher derrière ses amies, le résultat est désastreux, et subitement elle lui manque atrocement. La douleur est vive, dévorante. "...Et Parker ?" C'est la question aux milles sens. Parker trône brutalement au centre de l'inquiétude, la condense, la réoriente, lui fait oublier son appréhension de la colère de Rhys, la peur qu'il lui fasse mal, l'angoisse de l'isolement, de la précipitation des évènements. Ken n'est rien de plus qu'une bille dans un flipper, elle se heurte aux parois, rebondit, n'arrive à rien contrôler, ni sa soirée, ni ses émotions, ni sa panique qui fluctue comme une marée montante une nuit de pleine lune. Et Parker. Et maintenant qu'elle sait, comment elle pourrait ignorer ce truc entre eux ? Elle le jalouse autant qu'elle force pour respecter cette chose, quoique ce soit ou quoique ça lui en coûte. Le corps se penche légèrement vers lui avant de se reprendre. Elle voudrait se sentir à l'abri. Juste à l'abri. Dans un monde parallèle, il serait cet abri. Elle pourrait poser sa tête contre son épaule ou ses genoux, et elle aurait plus besoin d'essayer d'assurer. En attendant, elle est dans cet univers-là. Pas d'épaule, pas de genoux. Le regard vagabonde brièvement sur la pièce, puis s'en désintéresse. Peut-être que s'il ne l'a pas enterré sur le bas côté de la route la première fois, ça pourrait arriver ici ? "Tu étais en colère après moi, et tu voulais que je me taise et ici, sans personne…" Sujet, verbe, complément. Ca parait accessoire. Elle s'étrangle, ça ne fait aucun sens, elle se perd dans l'enchaînement, enlève ses mains comme si brutalement il la brûlait. Elle se déconnecte de lui, de la réalité, se perd alors qu'elle sent sa poitrine se serrer. "S'il te plait." Quoi ? Aucune idée précise, mais tous les choix possibles sont trop lourds de significations pour qu'elle ose en verbaliser ne serait-ce qu'un. Le regard est suppliant et désolé à la fois, parce qu'elle regrette l'instant où elle s'est mise à lui répondre sans tenir sa langue, l'instant où elle a cru qu'elle pouvait avoir son avis et le donner, au lieu de simplement jouer la fille délicieusement stupide qui glousse à la première occasion et se concentre exclusivement sur Harry Styles et Dua Lipa, qu'importe s'il veut coucher avec elle, ou la jeter dans moins de trois heures, ou finir la nuit avec Samantha.
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Rhys Caldwell
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MessageSujet: Re: fly me to the moon (kenny)   fly me to the moon (kenny) EmptySam 1 Mai - 15:23

Elle le repousse. Elle met de la distance entre eux. Elle rejette ses lèvres. Et c'est aussi violent qu'une gifle. Pas de trace de main sur sa joue, pas de geste impulsif, pas de colère. Pourtant il brûle de honte. Le rejet est dur à encaisser, il est pris personnellement. Et Rhys ne comprend pas ce qu'il se passe. Ses poumons se contractent sous le poids de ses paumes. Elles lui semblent lourdes, lui donnent l'impression de compresser sa cage thoracique alors qu'elles n'exercent même pas de pression. Elles sont simplement posées. Là, présentes, faisant à elles-seules le lien entre leurs deux corps. Et il sait que c'est fragile, qu'à tout moment elle peut s'éloigner définitivement. De lui, de cette pièce de cette soirée. Alors il se dit que c'est qu'une question de minutes, qu'elle ne se rend sans doute pas encore compte que ses mains sont contre lui. Et qu'au moment où elle s'en apercevra, elle fuira. Elle le fuira. L'ego est blessé, l'entaille est à vif, fraiche et piquante. Il ne s'attendait pas à cette réaction. Il n'imaginait pas qu'elle lui rendrait son baiser, c'était pas le bon moment, pas le bon alignement des astres, pas le bon tempo côté respiration. Mais il espérait sincèrement arriver à la calmer, la retrouver, l'apaiser.  Pas la brusquer. Pas la faire paniquer. Ça remet tout en question, l'oblige à rembobiner, à se demander à quel moment il a merdé. Il a essayé d'être doux, d'y aller doucement et de lui dire qu'elle pouvait avoir confiance. Ça n'a pas suffi. Il est effrayé par son expression. Perdue, silencieuse, dépassée. Ses yeux sont pris dans une tourmente qu'il a causé. Il n'aurait pas dû, pas vrai ? Il aurait dû appeler à l'aide, trouver quelqu'un d'autre pour la calmer. Trop vite, trop soudain, trop précipité. Et il retrouve ce qu'il aurait aimé ne jamais de nouveau voir. Ken, terrifiée. Et c'est une chose de le comprendre, c'en est une autre de l'entendre. Ca résonne dans l'esprit, ça s'inscrit dans une réalité qu'il ne peut pas ignorer, ça fout un coup. Il ne peut pas faire comme si tout allait bien, comme si elle n'avait pas peur qu'il fasse un geste brusque, comme s'ils n'étaient pas de nouveau dans le gymnase. Et ça tiraille à l'intérieur. Parce-qu'il pensait qu'ils avaient avancé, qu'il avait gagné sa confiance, qu'elle était plus à l'aise avec lui. Il pensait qu'elle l'appréciait au moins un peu, que c'était pas juste une rencontre hasardeuse. Et il n'ose plus rien faire, plus rien dire. Il ne bouge pas, s'immobilise comme pour lui laisser le temps de faire le tri dans tout ce qu'il se passe dans sa tête. Il angoisse à l'idée d'empirer la situation, que peu importe le mot qui sortira de sa bouche, ça ne sera pas le bon. Ça l'éloignera davantage, ça l'effrayera plus. Ses genoux sont plantés dans le parquet, ses mains sont retombées le long de son corps et il essaye de faire le moins de bruit possible. Et c'est pas quelque chose de simple pour un mec qui prend facilement beaucoup de place. Il doit la rassurer. Il doit arriver à retrouver sa confiance. Il doit pouvoir la calmer. Parce-qu'il la perd. Elle est en roue libre, à se poser tout un tas de questions et à réfléchir à ce qu'il vient de faire. Et c'est dans un souffle qu'il ose prendre la parole "Ken, je vais pas…" mais le problème c'est qu'il sait même pas de quoi elle a peur. Qu'il l'embrasse de nouveau ? Qu'il lui fasse mal ? Qu'il l'empêche de respirer ? La voix se casse parce-que ça le peine d'en être arrivé à là, d'avoir franchi la ligne au point de l'avoir mise dans cet état de panique. Et quand elle lui demande pourquoi, il est perdu. Pourquoi quoi ? Pourquoi il l'a embrassé ? Pourquoi elle devrait lui faire confiance ? Pourquoi il a tout gâché ? Il n'a pas de réponse. Il ne sait pas ce qu'il se passe. Il pensait pas que ça serait aussi terrifiant pour elle. Il baisse le menton, essaye de chercher son regard, il a peur d'y voir des larmes. Peur que le sanglot ne soit pas resté au fond de sa gorge mais qu'il ait fini par gagner ses yeux bleus. "Je savais pas comment te calmer." Et il a réfléchi à rien d'autre que de l'embrasser, lui imposer ses lèvres sans lui demander son avis, sans s'assurer que c'était ok pour elle. "Je voulais juste.." Et d'un coup ça lui parait idiot. L'embrasser pour arrêter sa crise d'angoisse (parce-que c'était ça, pas vrai ?), ça doit pas faire partie des réactions recommandées. Parce-que c'est Ken en face. Ken qui réagit trop rapidement, qui n'aime pas être brusquée, qui l'assimile encore sans doute au mec qui l'a tiré sur le parquet par la cheville. Il aurait pu prévoir sa réaction. Mais il ne l'a pas fait. Il se tait, ne cherche pas plus à s'expliquer, se dit que c'est trop tard, que le mal est fait. Il a eu une deuxième chance, il en aurait pas trois. Il s'attend à ce qu'elle parte, qu'elle trouve un moyen pour le laisser seul mais elle le prend par surprise. Son raisonnement n'a pas de sens pour lui. Qu'est ce que vient faire Parker dans l'histoire ? "Parker ?" Le prénom est répété sans savoir quoi en faire, ce qu'il signifie dans cette conversation, dans cette situation, dans ce bureau où tout semble si lourd de sens et de signification. Ça met du temps à monter. Les liens ne se font pas de suite. Parce-que tout ce qui le préoccupe c'est Ken. Et il ne comprend pas en quoi ça concerne Parker. Puis il réalise. Le baiser. Il a embrassé Calverley pour l'oublier. Elle a peur de ça ? D'être oubliée demain ? Si seulement elle savait qu'elle lui retourne le cerveau comme jamais aucune autre fille ne l'a fait. Et il ne part pas, ne laisse pas tomber, ne se dit pas que c'est trop compliqué. "C'était juste une soirée, il n'y avait rien derrière, on est potes." Il y va à petit pas, ne se précipite pas. Il redoute qu'elle défende sa meilleure amie, qu'elle le bouscule d'être aussi nonchalant à propos d'un baiser. C'est risqué mais pour lui, ça ne sera jamais rien de plus qu'une erreur de soirée. Une envie du moment mais pas poussé par des sentiments ou un crush non avoué. Il n'a jamais rien montré d'autre avec elle. "Il faut que tu m'expliques." Tout. Tout ce qui se passe dans sa tête, tout ce qui l'effraie, tout ce qu'il ne doit pas faire, tout ce qui est ok. Il y a encore dix minutes elle était sur ses genoux à le laisser caresser sa peau sous son haut. Mais quand il s'approche pour l'embrasser, c'est… trop. Il a besoin de connaitre la limite, de comprendre les signaux, d'éviter de foncer dans le mur à chaque fois qu'il osera quelque chose avec elle. Il veut savoir si c'est juste fun pour elle ou si elle veut aller plus loin. Et il a l'espoir de la sentir plus proche quand elle se penche vers lui. Le mouvement est aussi vite abandonné que son palpitant s'emballe d'avoir cru qu'il l'aurait dans ses bras. Rien. Il l'a suffisamment terrifié pour qu'elle recule d'elle-même. Alors c'est trop tard ? Il doit oublier tout rapprochement ? Même juste la sentir contre lui ? Elle tourne la tête, cherche quelque chose ou simplement trouver refuge ailleurs qu'avec lui. Et c'est dur. Mais ça dégringole. La situation expliquée avec ses mots à elle. Tu voulais que je me taise. Il se mord la langue, s'empêche de réagir dans la seconde. Ça  démange dans le fond de la gorge. S'offusquer, contredire, se justifier plutôt que demander et chercher à la comprendre. Il se tait, la laisse finir, espère qu'elle finisse sa phrase. Mais c'est périlleux, il sent que c'est compliqué pour elle de poser des mots sur tout ça. Et quand elle enlève ses mains de son torse, c'est le coup de grâce. Elle le supplie presque et il a la bouche sèche. Incapable de savoir ce dont elle a besoin, si c'est de lui ou d'espace. "Ken, je ne te ferai pas de mal." Et il se dit que c'est essentiel qu'il commence par là. Il n'a pas bougé, pas même les mains. Rien. "C'est toi qui décide. Ce que tu veux, ce que tu veux pas. Je… Je te forcerai pas." Son expression du visage reste sérieuse. Il veut qu'elle ait confiance. Et il a du mal à se dire que c'est ce qu'il a fait. Pourtant il ne lui a pas demandé son avis, il lui a imposé un baiser sans son consentement. "Je peux rester, je peux partir. Dis moi ce dont t'as besoin. Il faut que tu me le dises." Et il va contre l'instinct, il ravale sa langue trop pressée, il enclenche la patience plutôt que la précipitation. "Je suis désolé Ken. Je voulais pas te brusquer." Elle l'oblige à s'adapter à elle. Encore une fois. Ne pas aller trop vite, l'écouter, lui laisser du temps et de l'espace. Il est lent dans l'apprentissage mais il gagne en assiduité.
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Ken Whitlamb
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MessageSujet: Re: fly me to the moon (kenny)   fly me to the moon (kenny) EmptyDim 2 Mai - 10:17

Il y a quelque chose qui se brise, elle peut en entendre distinctement le craquement alors qu'elle essayer d'évoluer avec le plus de délicatesse possible. C'est pas lui le problème, c'est elle, et à pas réagir il l'emmure vivante dans son désarroi, l'isole jusqu'à ce qu'elle soit obligée de porter la culpabilité de son geste. Elle aurait dû ne rien dire ? Il est figé, pétrifié, et son expression vide est pire que tout ce qu'elle a vu jusque là. Chaque mot devient important par sa rareté. Lourd. Pesant. Elle les guette, attend une suite, une fin, mais rien, alors les vertèbres se tassent. Elle ne renchérit pas, laisse couler alors qu'elle le sent chercher son regard. Ca chatouille contre la pommette alors qu'elle lui accorde ce qu'il désire sans savoir quoi lui répondre. Il essaye de donner du sens là où elle n'en voit aucun - si ce n'est qu'il n'a même pas vraiment voulu l'embrasser ? "Oh." C'était juste ça. Elle se sent idiote. Idiote de ne pas avoir envisagé ça. Idiote d'avoir cru que. Idiote de se demander si elle doit lui dire merci ou juste ne rien dire et attendre que le temps passe. Et parce que la panique est rapide à s'installer mais beaucoup plus lente à diluer, elle ne parvient pas à savoir si c'est blessant ou bien si c'est un soulagement que de ne pas être cette fille qu'il aimerait embrasser. Elle pince les lèvres, abandonne, glisse sur un autre terrain. Une succession de plans inclinés, pentes savonneuses. Parker. Zone sensible qui semble pas particulièrement partagée. Elle l'épie, grimace. Juste une soirée. Là aussi, c'est juste une soirée, mais elle ravale sa remarque, parce qu'elle a pas besoin de l'écouter essayer de redresser la situation pour savoir que c'est un fait, et que c'est comme ça. "Mh. On a tous nos définitions de potes je suppose." Elle hausse les épaules. Sans doute qu'elle aussi, elle est pote avec Parker. And yet.  Elle agite la tête. Potes et il l'a embrassé. Potes et il s'est glissé entre Parker et son ex, a posé une main sur elle. Potes. Peu importe. Pas sa bataille. Les éclats de rire, la musique, le brouhaha filtrent sous la porte, lui rappellent où elle est sans qu'elle sache précisément ce qu'elle fait là, pourquoi elle est venue, pourquoi elle s'est cru à même d'être seule et indépendante. C'est pénible, d'être en premier ligne, d'être exposée sans avoir personne derrière qui se cacher. C'est épuisant, et parce que ça l'est, elle s'intime de moins détester sa position le reste du temps. Que c'est pas si inconfortable que ça d'être troisième tant c'est rassurant. Elle lui glisse un regard déboussolé, parce qu'elle ne comprend pas ce qu'il attend d'elle, ce qu'elle doit lui expliquer, couine un quoi ? fluet avant de se prendre de passion pour le sol. Est-ce qu'il y a seulement quelque chose à expliquer. Elle a subitement froid, éprouvant la solitude qui grignote jusqu'à la moelle. Elle se noie dans son verre d'eau, incapable de lui donner quelque chose de solide ou formé. L'air ou les mots, faut choisir. Pourtant lui il essaye de temporiser, de donner une tournure à ce chaos précipité. Pose les mots qui font peur et font du bien à la fois. Ca frémit entre les côtes. Il ne la forcera pas. "Jamais ?" C'est stupide de demander, et que personne ne prend jamais le risque de dire, si, ça arrivera, mais pourtant le regard quémande une confirmation, comme si elle oscillait sur la pointe des pieds au bord du précipice. Elle l'étudie comme on observe un tableau quand on y connait rien à l'art : ne relève qu'une série de détails saugrenus sans comprendre le grand ensemble, mais s'y attache selon une logique toute personnelle.Il repousse tout vers elle : les choix, les décisions, la suite et sa tournure. Le front se brouille un instant : c'est le point des cartes. Elle prétend toujours les vouloir et que personne ne lui en laisse, et maintenant qu'il contredit ce prédicat, ça s'embrouille. C'est moins évident que prévu. Elle garde le silence. Elle ne veut pas qu'il parte. Il est désolé. Elle aussi. Elle laisse le silence aller et venir, lui trouve le même confort rassurant que la première fois parce que ça fait tampons entre leurs incompréhensions mutuelles, sans réaliser que la respiration se cadence d'avoir capté des signaux d'apaisement de Rhys. Elle lui jette un coup d'oeil bref. Puis un second plus surpris avant de rire malgré elle. L'alcool, la tension ou juste la nature qui manque de stabilité, qui vient chatouiller le diaphragme. C'est discret mais présent, la légère teinte cherry, un transfert qui déroute autant qu'il rend palpable ce qu'elle a refusé d'enregistrer comme réel. Elle tend main, passe son pouce contre la pulpe de ses lèvres en esquissant un sourire. S'il veut emballer une (autre) fille vaut mieux lui rendre ce service et ne jamais laisser savoir ce qu'il s'est passé ici. "Je crois pas que ça te ressemble trop d'être maquillé." Les phalanges glissent, abandonnent sa joue. Elle a vu la fêlure dans ses yeux quand elle l'a repoussé et elle a peur de la recroiser, sans prévenir, dans ses pupilles interrogatrices. "Je suis désolée, j'aurais rien dû dire devant tes amis." Elle a la langue qui prévient pas, qui agit avant le cerveau, largement aidée par toute la bière qui fait des clapotis directement dans ses artères. L'hésitation stagne un instant, passe, revient, repart. Ken oscille, surveille, espère, s'embrouille, l'observe, recommence. C'est une mécanique chaotique, qui mène nulle part jusqu'à s'approcher timidement et se tourner pour appuyer son flanc contre le sien. Sa tête vient s'appuyer progressivement contre son épaule, la nuque crispée de se tenir trop prête à se redresser s'il donne le moindre accoup pour se débarrasser d'elle. "Tu te souviens comment je m'appelle ? Je veux dire, mon prénom, entier. Tu t'en souviens ?" Elle sait pas pourquoi elle lui demande. Ni même si la réponse a un réel intérêt. Elle ferme les yeux en instant quand la pièce semble s'accorder une valse. Quand il ne bouge plus, Rhys dégage quelque chose de rassurant. Un rempart solide. Une côté qui peut résister aux assauts de sa panique. Sa main s'enroule autour de son coude alors qu'elle se laisse doucement plus aller contre lui. "T'étais tellement contrarié…Je l'ai…senti ?" Dans ses mains qui se sont crispées sur elle, dans son corps raide. "Ca finit toujours comme ça, et je suis juste bonne à être désolée une fois que les autres sont bien saoulé. C'est pathétique si tu veux mon avis." Il le veut sans doute pas. Il veut sans doute même pas de psychologie de comptoir après plusieurs verres alors elle rebondit, rebat les cartes, réarrange le timbre de voix pour qu'il soit plus chantant sans redresser la tête. "Enfin de toute façon, objectivement aucune chance que je rattrape ton non-score au blindtest alors pas de regret."
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Rhys Caldwell
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MessageSujet: Re: fly me to the moon (kenny)   fly me to the moon (kenny) EmptyDim 2 Mai - 17:20

Il a besoin de comprendre, qu'elle mette des mots sur ce qui a mené à cette situation. Il ne maitrise pas les inconnus, ne connait pas vraiment les règles et se retrouve à avancer à l'aveugle. C'est déroutant. Suffisamment pour qu'il perde confiance. Il semblerait que quand il décide seul du chemin, il les amène dans une impasse douloureuse et effrayante. Alors il verbalise qu'il a besoin d'elle, qu'elle doit lui expliquer ce qu'il se passe. Parce-qu'il a aucune foutue idée de ce qui l'a poussé à avoir cette crise d'angoisse. Qu'est-ce qu'il a dit ? Qu'est ce qu'il a fait ? Elle semblait à l'aise juste avant. Elle n'était pas distante, timide ou terrifiée. Elle a vite trouvé sa place dans le groupe. Et elle s'est laissée glisser sur ses genoux. Ca vaut bien quelque chose, non ? Il est perdu et dans l'attente. Les réponses ne peuvent venir que d'elle. Parce-qu'il a beau réfléchir, il comprend pas comment ils sont passés de friendly, taquins et tactiles à une crise d'angoisse et un baiser rejeté en moins de dix minutes. Ça fait pas sens. Pas pour lui. Mais quand elle croise son regard, il voit bien qu'elle aussi perdue que lui. Et si c'est possible, elle l'est peut-être même davantage. Qu'est ce qu'il est censé faire ? Comment il peut l'aider ? Il manque d'idées, se retrouve juste à entendre un quoi faible qui finit vers le sol. Rhys redoute le point de non retour. Celui où il devra réaliser que c'est mort eux deux, que ça ne mènera jamais à quelque chose, parce-qu'il les a condamnés dès le premier jour. Il sait qu'il ne peut pas la bousculer, que s'il le fait elle plongera dans la panique et l'angoisse. Alors il tente sa dernière carte, sincérité et promesse. Si c'est le seul moyen pour la rassurer alors il continuera de lui répéter. Parce-qu'il ne pourra pas supporter de voir la peur dans ses yeux dès qu'il s'approche un peu trop d'elle. Il sait que ça sera pas tenable, pour eux deux. Il lui donne les cartes, lui offre la main, voire même le jeu tout entier. A elle d'établir le pas, il s'y pliera. Et ça le brise qu'elle demande confirmation, qu'elle veuille s'assurer que ça n'a pas de date d'expiration. Elle a peur de ça ? Qu'il la force ? Et il ne répond pas de suite, alors qu'il devrait. Sans doute que chaque seconde de silence entraine une nouvelle angoisse pour elle, qu'elle prend ça comme une hésitation. Mais il n'hésite pas. La réponse est même très claire pour lui. Jamais il ne la forcera. Non, il essaye de comprendre d'où vient cette peur. Si un autre mec l'a déjà poussé à faire quelque chose qu'elle voulait pas. Si cette peur est le résultat d'une mauvaise expérience passée. Si Cecil, ce con, aurait été jusque-là ? Et le problème c'est qu'il ne peut même pas être sûr d'affirmer que non. Et ça réveille ce besoin de la protéger, l'attraper (sans violence) pour la prendre dans ses bras, déposer un baiser sur son front, lui chuchoter qu'elle craint rien. Ça démange. Assez pour qu'il déplie ses doigts sur le parquet. Mais rien de plus. Le regard dans le sien, il relève ses lèvres dans un sourire qui se veut tendre et rassurant. "Jamais. Si tu dis non, c'est non." Il est peut-être ce mec sans attaches, qui a le flirt facile et les baisers rapides mais il n'a jamais été ce connard. C'est elle qui décide. S'il reste, s'il part, si elle ne veut plus le revoir, si elle veut être seule. Et au fond il aimerait qu'elle lui dise qu'elle a besoin de lui, qu'elle veut juste être rassurée et que tout n'est pas fini. Il se surprend à s'excuser. Plus naturellement que la première fois. Et la récidive est pénible. Parce-qu'il aurait aimé ne pas avoir de raison de le faire. Il lui avait promis qu'il ne le ferait pas de mal. Il a failli. Et c'est compliqué pour lui de l'admettre. Elle aurait raison de partir, ne plus vouloir essayer, ne plus chercher à lui faire confiance. Ca n'a pas amené à grand chose de bon jusque là. Et le silence qui suit est pourtant loin d'être désagréable. Il retrouve celui de la voiture. Réconfortant et apaisant. Il est calmé, prêt à accepter ce qu'elle décidera. Le coeur est serré à la possibilité qu'elle puisse lui offrir une deuxième gifle, en lui demandant de partir. Mais quand il l'entend lâcher un petit rire, il est dérouté. Embarqué dans la vague Ken, sans savoir comment il en sortira. C'est vivifiant de l'entendre. Ça le rassure. L'impression de la retrouver, de ne pas l'avoir brisé avec ce baiser foireux. Peut-être que tout n'est pas foutu. Il la regarde d'un oeil amusé. Le corps se détend de la voir plus légère même s'il se demande si elle se fout de lui. Aucune idée du pourquoi du comment. Puis il voit sa main s'approcher. C'est comme un moment suspendu en l'air. Les yeux encore sur son poignet alors qu'il sent son pouce sur ses lèvres. Et c'est instinctif. Le sourire qu'il lui fait alors qu'elle a encore son doigt sur sa bouche. Alors c'est comme ça quand il lui laisse la main ? Elle lui offre tendresse et spontanéité ? Il signe. Parce-que c'est précieux. Encore plus venant d'elle. C'est lui qui a initié chacun de leurs contacts. Mais pas celui-là. Puis il perd le contact et le fil. En même temps. Elle enlève sa main et s'excuse. Il la regarde sans comprendre, attend une suite qui ne vient pas. Il se fiche qu'elle ait été taquine avec lui devant les autres. Il l'apprécie pour cette franchise sans filtre. Mais ce qui est blessant c'est qu'ils ne voient pas leur première soirée de la même façon. "Je pensais que t'avais apprécié mon détour, pas que tu considérais ça comme un kidnapping." Alors il s'est fait des idées ? Sur son sourire avant de la ramener ? Sur son apaisement ? Il pensait vraiment qu'elle avait apprécié la fin de journée avec lui. Et c'est compliqué à gérer. Parce-qu'il avait cru que ça s'était bien fini. Qu'il s'est rattaché à ce souvenir-là les jours qui ont suivi. Elle l'a marqué. Son visage illuminé par le néon du parking, ses doigts dans ses frites et son regard sur sa vitre. Elle lui a plu. Alors apprendre qu'elle l'a subi quand lui a apprécié chacune des secondes passées avec elle, c'est violent. "Je t'ai forcé ce jour-là ?" Le ton n'est pas sec, la voix est presque fébrile. Il est pris par l'inquiétude. Il redoute d'entendre que oui. Il a peur de tomber de haut. Et il sait qu'il a besoin de verbaliser davantage avec elle, alors il va jusqu'au bout, s'empêche de passer à autre chose avant que tout soit clair entre eux. "Tu peux dire tout ce que tu veux. Ça me plait chez toi ta sincérité, même quand c'est pour m'appeler Roméo." Il lâche un petit rire avant de secouer doucement la tête. Il n'y a qu'elle pour le bully avec autant de facilité. Il n'y a qu'elle qu'il laissera faire. Puis il voit qu'elle hésite, qu'elle se bat contre elle-même. Prendre une décision, réfléchir à quoi faire. Et il ne fait rien en face, lui laisse le temps dont elle a besoin sans oser la faire vaciller d'un côté comme de l'autre. Ça semble difficile pour elle. Alors il se tait. Il attend. Il patiente. Il prie silencieusement qu'elle ne le dégagera pas pour sortir du bureau. Mais elle bouge. Non pas vers le haut mais vers lui. Elle s'approche doucement. Elle se pose contre lui, sa tête se glisse contre son épaule et il la laisse s'installer sans ouvrir la bouche. Il aimerait s'assurer qu'il est à la bonne hauteur, que sa nuque se casse pas de devoir gérer la différence de taille. Elle reste, il fond. Et il finit par comprendre qu'il n'a pas à lui courir après, que ça ne fera que l'éloigner un peu plus. Il doit simplement attendre et la laisser approcher d'elle-même. Il laisse son crâne se poser contre la porte dans un geste lent. Il a peur que les minutes soient comptées, qu'elle prenne peur et qu'elle regrette de s'être autant approchée. Il est bien avec elle. Prêt à répondre à ses questions surprenantes et sorties de nulle part. "Celui que je peux pas prononcer, tu veux dire ?" Et c'est comme un secret. Le moment où elle a basculé d'ex de Cecil à une fille pour qui il pourrait aller décrocher la lune. "Je croyais que Kendall n'existait pas. C'est ce que tu m'as dit ce jour-là, tu te souviens ?" Et c'est étrange de prononcer son prénom. Parce-que pour lui, c'est Ken. Juste Ken. Mais ça l'amuse de se dire qu'il a découvert son prénom très récemment. Il ferme les yeux quand il sent qu'elle s'apaise. Il est prêt à rester toute la nuit ici, la garder contre lui, jusqu'à ce que la musique s'éteigne et que les cris soient remplacés par des ronflements. Son corps se détend davantage, laisse crispation et frustration s'évacuer complètement quand il sent sa main autour de son coude. Et il s'en veut. "Tu penses vraiment que tout ce qui m'intéresse c'est coucher avec toi ?" Que ses potes le croient, il s'en fout mais qu'elle ne voit que ça, c'est dur. Parce-qu'il agit complètement différemment avec elle qu'avec toutes les autres. Et ça vaut forcément pour quelque chose. Les yeux fermés, il sourit quand il entend sa voix plus légère. "Je m'en fous du blindtest. Je suis bien avec toi ici." Le silence s'installe et il arrive presque à comprendre pourquoi ça l'a fait parler. "Ken ?" Il souffle son prénom, prie de ne pas l'effrayer ou de la faire bouger. Il n'est pas prêt à la laisser repartir. "Tu me plais. Et quand tu en auras envie je t'embrasserai." Et il a hâte. "Je t'attendrai. Je bouge pas. T'es pas une lubie de passage."
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Ken Whitlamb
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MessageSujet: Re: fly me to the moon (kenny)   fly me to the moon (kenny) EmptyJeu 6 Mai - 23:03

Il la surprend, revient en arrière, la laisse pantoise avec l'hésitation qui filtre dans sa voix. Alors d'eux deux il serait le plus blessé ? Ca la fragilise, permet à l'incertitude de sinuer lentement en elle. Il y a toujours deux chemins dans ces situations : s'excuser ou se justifier. Si elle a tendance à maitriser tous les rouages du premier, elle a souvent tenté le second pour mieux s'enfoncer. Et cette fois, elle hésite. "Mais non…" Est-ce qu'elle s'est sentie obligée de le suivre ? Pas vraiment. Si son libre-arbitre est saugrenu et aléatoire, c'est elle qui a demandé à être raccompagnée. Est-ce que le détour a été un problème ? Pas vraiment. Occuper à embrasser pleinement l'absence de place entre le fauteuil et la portière, il y a pas eu de véritable vent de panique. L'indifférence en équilibre sur une fesse, qui s'est contentée d'attendre que le temps passe et lui apporte l'explication du détour. "C'était juste une réflexion, mais je trouve ça assez nul que tu sois pas venu me voir. Mais j'ai pas envie d'en parler,  parce que sérieusement, Ken." Les joues se pincent. Rien que de le prononcer, elle l'entend encore, l'intonation, la sècheresse, le taquet du mors dans les dents. Sérieusement Ken, fuck off. "Mais cheers. T'es innocent, tu m'as pas enlevé." Elle est amère, juste une seconde, d'être celle qui lave les mains d'autre. Been there done that. Puis ça passe. Pas d'énergie pour ça ou juste trop imbibée pour avoir la place de stocker la moindre émotion. Elle enfonce un ongle puis deux dans sa paume, pour rappeler à ses nerfs qu'ils ont mieux à faire que de s'éparpiller. Alors elle cherche ailleurs, essaye de se réfugier dans le confort de ce qui n'est pas catastrophique entre eux et les possibilités sont minces. Le ramener en arrière. Elle rit malgré elle. Alors il s'en souvient. De ça. Du reste. Et du mascara qui a coulé. "Kendall est une meuf insipide qui te prend la tête, elle existe rien que pour toi lucky you." C'est à peine une plaisanterie. Parce qu'elle est peut-être là, la vraie nature, la vraie Kendall Whitlamb, à épuiser un mec qui a rien demandé pour des conneries dont personne n'a rien à foutre. "T'as quand même pas le droit de l'utiliser, au cas où." Elle voudrait se nicher plus profondément dans ses bras mais doit se contenter d'étreindre son coude. Elle déteste en partie cette soirée. Pour l'alcool qui rend le crâne lourd. Pour toutes ses choses qui ont trébuchés sur ses lèvres sans prévenir. Et aussi pour Rhys qui enfonce le clou, revient sur l'instant honteux par excellence. "Non ça j'ai compris que non. Mais qu'est-ce que j'aurais du penser sérieusement Rhys ? Tu m'abordes qu'en soirée. Je t'en veux pas pour ça, je suis pas populaire. Mais quelle conclusion j'aurais dû en tirer uh ?" Elle hausse les épaules. Elle a sagement limé les aspérités, au fil du temps. Ce flanc là est parfaitement poli, il y a plus de prises : peu importe si elle a aucun attrait sans un gobelet à la main, mais maintenant, qu'est-ce qu'il peut bien trouver à sa compagnie s'il n'a pas d'espoir de la serrer dans un coin et que la moindre conversation n'est qu'une cumulation d'hauts et de bas. Surtout des bas. "Je suis désolée, de l'avoir dit comme ça, devant tout le monde, je voulais pas le dire comme ça." Elle grimace, esquisse un sourire maladroit pour faire passer la pilule, les excuses, ainsi que sa maladresse notoire - et ça fait beaucoup à avaler, même pour un type grand comme ça. Et elle pourrait croire qu'ils vont s'en sortir. Qu'elle peut se détendre. Puis Rhys décide d'être fidèle à lui-même. L'air se solidifie dans les poumons, son épaule lui parait inconfortable. L'oreille siffle comme s'il lui avait asséné un coup. Elle se décale lentement, se redresse pour le dévisager avec stupeur. Depuis quand ? Ca réfléchit dans tous les sens derrière le front, cherche une logique, une explication, une vérité. Elle réarrange les événements, recule de trois minutes pour mieux sauter, elle esquisse un sourire et lui pince le bras. "Arrête Roméo." Parce qu'à l'évidence il retombe dans ses travers, a retrouvé son script classique de mec qui sait pas ouvrir la bouche sans draguer. "Pas avec moi, c'est pas drôle et j'ai envie de pouvoir te faire confiance. Et je peux pas si tu fais ça." Elle presse le bout de ses doigts contre ses lèvres pour prévenir, pour qu'il ne réplique rien, pour qu'il n'essaye pas de lui expliquer qu'il ne sort pas ça à toutes les filles - presque pas toutes ? "Dis juste oui ou non. S'il te plait." Elle sonde ses pupilles, et dans le fond elle aimerait qu'on cesse de la balader, de lui raconter n'importe quoi sous prétexte que tout passera toujours avec Ken. "Mais plus oui que non si je peux influencer…" Ses doigts glissent pour lui rendre sa liberté d'expression. Elle revient se caler contre lui, quitte à profiter de ses derniers instants de tranquillité. "Evite de dire à Cecil tout ça, j'ai la flemme de l'embrouille si tu vois ce que je veux dire."
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Rhys Caldwell
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MessageSujet: Re: fly me to the moon (kenny)   fly me to the moon (kenny) EmptyMar 11 Mai - 22:53

Il sait qu'il passe à côté de quelque chose mais il n'a aucune foutue idée de quoi. Il y a ce truc dans son ton, dans ses mots, dans son attitude qui crie un signal qu'il est incapable de lire. Ça clignote, ça fait du bruit, ça éveille des sous-questions. Elles mériteraient d'être verbalisées mais il ne fait rien. Il les tait à la seconde où elle lui dit qu'elle n'a pas envie d'en parler. Pas la forcer, il va s'y appliquer. Alors il range ses interrogations, son air penaud et se cale sur la ligne d'arrivée qui annonce la fin de cette discussion. Mais le cheers n'est pas très cheerful. Le tu m'as pas enlevé semble difficile à admettre de son côté. Il comprend pas mais il se dit que c'est pas si grave, qu'elle finit simplement par admettre que c'était pas un si mauvais souvenir. Peut être qu'elle a juste du mal à se l'avouer. Probablement ça. Et c'est facile de retomber dans la taquinerie encore un peu timide. Il cherche à détendre l'atmosphère, rendre plus léger l'air qu'ils respirent, essayer de pas rendre tout ça si important. Avancer, droit devant, en évitant les encombres. C'est un jeu de jambes qu'il maitrise difficilement. Pas trop à l'aise dans l'exercice, Rhys s'attend à tout moment à se ramasser le nez contre le parquet ou avec une gifle sur sa joue. Pas de chute, pas de douleur, juste un rire qui éclate doucement dans son oreille quand son corps tressaille contre le sien. Et c'est réconfortant de l'entendre rire. Il n'est pas franc, il n'éclate pas en puissance et en sincérité mais il a le mérite de rassurer Rhys. Tout n'est pas fichu. Parce-qu'il n'y a pas que des larmes et un kidnapping à retenir de l'autre soir. Quelques mots, quelques phrases, quelques informations laissées par-ci par-là. Et derrière les insultes et les reproches, il a découvert Ken. Ken sans Cecil. Ken, la fille qui n'est pas que l'ex de son meilleur pote. Ken autrement que dans sa bouche à lui. Et quand elle enroule sa langue dans un rien que pour toi, il y voit du flirt. Langage qu'il maitrise avec aisance et les félicitation du jury. "Rien que pour moi, hein ?" Le sourire s'entend alors qu'il s'étire sur ses lèvres. Il aimerait voir son visage et apercevoir ses yeux. Ca le démange d'attraper sa main et de glisser ses doigts entre les siens. Il se contente de regarder leurs bras collés et se voit rattraper avant même qu'il ait osé quoi que ce soit. "Deal. Je l'emporterai dans ma tombe, Ken." Le surnom est soufflé avec exagération. Leçon entendue et retenue. Il joue avec ce qu'elle lui donne, s'amuse dans un périmètre réduit par peur de se brûler s'il s'en éloigne trop. Et c'est pas si douloureux de respecter les règles, encore moins d'être patient. Parce-qu'elle est là, contre lui, la tête posée sur son épaule, à étreindre son coude. Et le pas est énorme depuis le gymnase. Il lâche prise, essaye de faire fuir le sentiment de lourdeur qui s'empare de son crâne. Ses yeux se ferment, essaye de rattraper ce qu'il n'a pas su rattraper dehors, sur le balcon. Ça lui apprendra à présenter la fille qui lui plait à ses potes en soirée. Mauvaise combinaison, Rhys. Forcément que ça allait mal finir. Parce-qu'ils le voient tous comme ce fuckboy qui en saute une à chaque soirée sans jamais s'y attacher. C'est toujours ce qu'il s'est passé. Le basket avant les filles. Pas de petite amie, pas de couple. Que des conneries dans lesquelles il voulait pas mettre les pieds. Mais avec Ken, il se dit qu'il peut lui faire une place. Contre son torse, contre son épaule, sur le siège passager de sa voiture. Il ne veut pas juste la croiser en soirée, espérer l'embrasser à minuit et la déshabiller à une heure. Mais il s'y prend mal. Il s'en rend compte seulement quand elle le met devant le fait accompli. Les signaux qu'il lui a envoyés ne sont pas les bons. Il n'a pas lu le mode d'emploi, il ne sait pas comment agir autrement que ce qu'il fait habituellement. Et ça lui parait idiot maintenant. Pourquoi il n'a pas été la voir au lycée ? Pourquoi il n'a pas été lui demander lui-même si elle venait à la soirée ? Il avait assez d'occasions pour le faire. "T'es toujours collée à Parker." Il le marmonne, presque comme une excuse qu'il sait faiblarde. Et avant ça aurait pas posé problème. Aller se glisser entre elles deux dans le couloir ou à la cafétéria, Rhys l'aurait fait sans aucun soucis. Ca aurait éveillé la surprise, l'étonnement et quelques regards curieux. Mais depuis la soirée dans sa grange, il n'a pas cherché à lever la tête et affronter le regard de Calverley à la lumière du jour. Lâche et con, le Caldwell. Rien de choquant. "C'est pas une question de popularité. Je m'en fous de ça." Dans ce sens-là, il s'en fout. Il ne côtoie pas uniquement ses équipiers ou les cheerleaders. Ca fait sans doute partie du privilège d'être capitaine. Pas besoin de naviguer dans un cercle limité pour rester en haut du tableau. Et ça devient presque une habitude de polir son image auprès d'elle. Et il a l'impression qu'elle est déçue. Déçue de lui, de son comportement, qu'il ne veut pas coucher avec elle ? God, il est paumé. "J'aurai pu venir te demander si tu venais plutôt que t'attendre comme un con. Et j'aurais pu venir te chercher. Faire les choses… bien." Parce-que c'est comme ça qu'il est censé faire ? Se la jouer chauffeur que ce soit pour la ramener d'une virée post-burger mais aussi la chercher avant les soirées. Pourtant il a juste cette foutue impression de tout faire mal avec elle. Creuser sa propre tombe alors que pour une fois il est sincère et prêt à apprendre à la connaitre, elle, et non pas juste le goût de ses lèvres. Alors il a du mal à savoir quoi faire de ses excuses. Il ne sait pas vraiment si elle s'excuse de l'avoir pensé, de l'avoir dit, de l'avoir lâché devant ses potes. C'est flou. "On devient des pro en excuses, toi et moi." Il lâche un petit rire, il essaye de faire passer ça avec un humour bancal. Parce-que ça lui pince le coeur. Qu'ils ne se comprennent pas, que ça soit si compliqué, qu'elle s'excuse de dire ce qu'elle pense. Et il aimerait la rassurer, qu'elle voit qu'il est sincère, qu'il veut être patient, qu'il peut lui apporter ce dont elle a besoin. Il faut juste qu'elle lui laisse le temps d'apprendre, de se tromper et de rattraper ses conneries. Et dans le silence, c'est facile de se confier. Il retrouve son assurance, celle très souvent accompagnée de ce smirk de dragueur insupportable. Il s'attend à un sourire, un rire ou des pommettes rosées. Mais il fait face à de la distance. Ken se décale et le dévisage. Il la regarde, amusé et se demande comment il pourrait être plus clair sur ses intentions. Parce-que le message ne semble pas avoir été compris. Il guette ses pommettes, espère de la faire réagir. Il devra se contenter d'un sourire et d'un pincement sur le bras. Retour brutal à la réalité. C'est ça la friendzone ? C'est ce moment-là ? Quand il sent son coeur se compresser et qu'il se sent terriblement con d'avoir été sincère et que ce soit pris avec légèreté. Il l'encaisse, refuse d'y voir une porte fermée à double tour. Elle ne lui dirait pas qu'elle veut avoir confiance en lui, pas vrai ? Elle l'amuse à le balader aussi facilement. Ses doigts font taire ses lèvres qui s'étirent dans un sourire. Il a envie d'y croire. Eux deux. Un jour. Quand il lui aura prouvé qu'il est plus qu'un Roméo. Il rit quand elle insiste sur un côté de la balance. "Oui." Il s'applique à respecter les règles qu'elle lui impose. Ne pas déborder, ne pas répliquer, ne pas en rajouter. "Plus de déclaration. Tu verras que je suis un mec bien." Le sourire est intact, il glisse vers une prétention légère. Il repose son crâne contre la porte et la sent se caler de nouveau contre lui. Bouche cousue, il ne dit plus rien. Jusqu'à entendre le prénom de son meilleur pote dans sa bouche. Les intestins grondent, la cage thoracique se comprime, la mâchoire se serre. Compliqué de se dire qu'elle a passé plusieurs mois avec lui. Il a du mal à gérer la jalousie, trop épaisse pour passer au dessus. Il souffle et serre le poing de la main à l'opposé de Ken. "Lui dire ? Pour qu'il me brûle vif dans un champ ? Je passe." Pas aussi con, pas assez courageux. Ça dépend comment on voit le verre. Rhys compte surtout oublier son existence, l'éviter jusqu'à la fin de ses jours et espérer qu'il se trouve une nouvelle copine entre temps. Parce-qu'il supporte de moins en moins de l'entendre parler de Ken. Ça a fini en embrouille la dernière fois. Une insulte d'un côté, deux de l'autre, Cecil a dégagé en lui reprochant d'être un connard fini incapable d'être un bon pote. "Il a que ton prénom à la bouche." Il est amère, Rhys. Peur d'être pris pour un con, peur d'être au milieu d'un couple qui va se reformer sous ses yeux, peur de pas le voir venir. "S'il revenait, tu le reprendrais ?" Si elle dit oui, il saura définitivement qu'il est dans la friendzone.

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