(3f/m/nb) chaotic good

[chaotic good]

les gamins sont trop nombreux, trop bruyants ; le jardin est trop petit, entièrement consacré au potager des parents alors depuis toujours, c’est la rue au béton abimé qui leur sert de terrain de jeu. d’abord, ils n’étaient pas autorisés à dépasser cette vieille maison terrifiante qui fait l’angle mais à mesure que les années avançaient, c’est el reno tout entière qui est devenue leur terrain de jeu. il y a en tout sept enfants, trois préados et surtout -c’est d’eux que les voisins entendent le plus souvent crier le nom- quatre adolescents : sully, tomi, hisa et ophelia. ils font beaucoup parler d’eux les dunbar, de part leur nombre, leur tendance à se faire remarquer mais aussi parce que la dynamique de la famille n’est pas très claire pour les voisins curieux. ils ont vu il y a seize ans déjà, alors que le couple n’avait que deux enfants, débarquer deux autres bambins vêtus de noir. du jour au lendemain, le nombre de gamins dunbar a doublé et ils ont tous fait comme si de rien était. dans les lieux publics, on tend l’oreille, on essaye de voir comment est-ce que les quatre interagissent à mesure qu’ils grandissent, la manière dont ils réfèrent les uns aux autres, on guette les piques qui pourraient venir fendre ce mystère qui entoure l’arrivée de tomi et d’hisa mais rien n'y fait : sully, ophelia et les plus jeunes sont unanimes : les deux autres sont leur frère et leur sœur et c’est tout ce qui importe.
comme les autres gamins du coin, les dunbar ont une légère propension au chaos. il y a partout dans la ville, des marques de leur passage : des fenêtres légèrement différentes de leur voisines puisque contraintes d’être changées dans la précipitation, des trous dans le parterre de fleur de la voisine, des boites aux lettres en taule tordues, autant d’impacts causés par l'un des nombreux ballons qu’on a fini par leur confisquer. il y a aussi des écrous abandonnés dans un coin et qui tenaient autrefois les roues d’un skate aujourd’hui fendu en deux, des inscriptions peintes, gravées sur les bancs, les arbres du parc public… mais les gamins dunbar s’en sortent toujours indemnes : les sept casiers sont vierges et comptent bien le rester. ils savent tous que maman ne s’en remettrait pas, que chaque jour en passant devant les hauts murs qui entourent le centre, papa se fait la promesse qu’aucun d’entre eux ne sera envoyé là-bas. il est dur papa, trop même parfois mais ils savaient qu’il les aime autant que maman qui elle est toujours douce, trop même parfois.
malgré la propension au chaos, les parents fatigués/inquiets et la maison tordue, c’est l’amour que les dunbar choisissent tous de retenir (même si c’est bien trop chessy pour qu’aucun d’eux ne formule cela à l’oral). parce que les dunbar, aiment que la promiscuité et les pulsions destructrices les contraignent à être ensemble en permanence, parce que les dunbar se sont tous fait la promesse silencieuse de ne jamais se laisser tomber et c’est sûr, ils la tiendront.

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la baraque est bancale mais chérie de tous

hitomu ; senior ; looking forward to go forward
tomi je me souviens du premier mot que tu ne m’aies dit, c’était des mois après ton arrivée à la maison. aucun de nous n’avait entendu ta voix avant ça, on été dans notre chambre tous les deux, tu t’es penché vers moi avant de chuchoter pardon sans véritable raison. tu as éclaté en sanglots et depuis ça j’ai toujours su tomi : que tu étais bien meilleur que moi puis que je ne t’en voudrais jamais pour cela.
tomi c’est le cadet de deux ans de sully, son opposé un petit peu aussi. depuis son arrivée, tomi et sully on été contraints de tout partager : leurs jouets, leur chambre, certaines de leurs fringues aussi. leur seul répit c’était à l’école, ils avaient des amis, des professeurs différents. seulement ça n’a pas duré : après qu’il est repiqué deux fois, sully c’est retrouvé dans la classe de hitomu. le premier était au centre de l’attention, assis au fond de la classe à rebondir sur le prof à chaque occasion, le second tentait seulement de suivre le cours au premier rang et d’éviter les répercussions de l’audace de son frère. pour l’un comme l’autre, cette situation était délicate alors, pour s’en sortir tomi a eu une idée : obtenir les meilleures notes possibles pour être toujours répartis dans des groupes différents de ceux auxquels son frère aux résultats bien plus médiocres était contrait d’assister. depuis leur entrée au lycée, les deux frères n’ont plus jamais eu les même cours.
si à l’école tomi a réussi à éviter qu’ils ne soient comparés, ils ne peuvent pas y échapper à la maison où, il revêt le costume du fils parfait et où c’est au tour de sully d’être projeté dans son ombre. loin d’être honoré de cette comparaison, hitomu en est embarrassé. il craint en permanence de décevoir son père et de s’attirer les foudres de son frère. alors souvent, tomi continue à dire pardon sans véritable raison.
(sous les traits de eiji fukui, jung jaweon...)

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quelques mots:

ophelia ; junior ; can i like, stop being or smth ?
ophelia tu sais que ce que j’aime le plus chez toi, c’est aussi ce que je déteste le plus. ophelia, tu sais qu’on se ressemble beaucoup toi et moi. je vois le feu dans tes yeux, le besoin de changement, je vois la façon dont tu regardes maman (comme moi je regarde papa). ophélia je vois que la moindre étincelle te suffirait pour t’embraser, pour faire les mêmes erreurs que j’ai pu faire moi. mais il faut que tu fasses de ton mieux lia, pour toi puis pour moi aussi. pour prouver à papa et maman de quoi tu es capable, puis peut-être aussi pour me servir de modèle petite sœur…
ophelia son prénom l’encombre alors, malgré les objections de maman, elle se fait appeler lia. (faut dire que c’est surtout l’opposition de maman qui l’a déterminée et la motive dans cette décision). elle aime assez ça lia : tester les limites de ces parents, ça l’aide à exister entre les conneries de sully, la perfection qui se dégage d’hitomu & hisa puis l’attention dont ont besoin les trois petits. enfant du milieu qui a un peu de mal à trouver sa place, ça vaut aussi bien à la maison qu’au lycée. dans les deux cas, lia a tendance à se réfugier dans l’ombre confortable de sa sœur.
il y a quelques mois sur le sol de la chambre qu’elles partagent et avec de l’encre noire et une aiguille, elles se sont tatoué la hanche gauche. un soleil pour hisa et une lune pour lia. c’était son idée et lorsque sa sœur lui a demandé pourquoi ces motifs, elle a haussé les épaules, n’a pas oser lui avouer que c'est grâce à la lumière d'hisa que lia a l'impression de briller, que sans elle derrière elle, elle n'aurait parfois pas la force de se tenir droite.
mais lia inconsciemment, apporte bien plus à hisa qu'elle ne le pense. en effet, elle a conscience de la fragilité de sa sœur et se montre forte pour elles deux lorsque c'est nécessaire. sa main dans la sienne, elle la protège de ce monde dont hisa semble parfois tout ignorer.
parfois maman tente de le lui expliquer : de lui dire, tu sais ophelia, tu existes pour toi même, tu es une jeune femme forte, bien plus forte que tu ne le penses. peut-être que c'est pour cela que lia fait mine de détester maman, parce qu'elle voit à travers le sarcasme et l'effacement.
(sous les traits de rowan blanchard, mika schneider,...)

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quelques mots:

hisa ; junior ; who has to know my dirty little secret?
hisa peut-être que ça marche sur les autres, mais pas sur nous, pas sur moi. hisa je vois que t’es plus que ce que tu veux bien les laisser croire, que tu comprends bien plus ce qui t’entoure que tu ne le laisses paraître. hisa je vois tes mâchoires qui se serrent, tes sourcils qui se froncent lorsque le comportement des parents à mon égard ou à celui de lia te déplait, hisa je vois les ronces qui dépassent de tes résilles, tes crocs que tu te plais à divulguer sous cette jolie couche de gloss pailleté.  hisa je t’envie pour cette parure, cette seconde peau que tu ne te forces même pas à enfiler. hisa je t’envie pour ta nuance, autant que d’autres peuvent t’envier pour ta beauté.
hisa elle brille, incontestablement. hisa elle a ce quelque chose de sucré qui colle légèrement au dent, qui fait que tu gardes le goût plus longtemps. hisa elle ne passe jamais inaperçue par ce qu’hisa elle est belle, hisa elle est douce mais aussi parce qu’hisa elle est intelligente, hisa elle est ambitieuse. si l’élection existait, hisa serait sûrement votée « personne ayant le plus de chance de parvenir à quitter el reno et à s’en tenir éloignée pour toujours ». mais hisa entre rester et partir, elle n’a pas encore décidé.
hisa elle a un trou dans la poitrine, hisa on l’a amputée de son histoire et même si elle ne laisse rien paraître, elle a besoin de se réconcilier avec le passé et de comprendre l’incidence que celui-ci a sur le présent. hisa elle concilie un peut-être trop bien reconnaissance pour ses parents adoptifs et quête de vérité concernant sa mère biologique ; si bien que personne ne se doute vraiment du trouble que cela crée en elle. hisa depuis quelque moi elle a la mauvaise habitude se glisser des choses qui ne lui appartiennent pas dans les poches de ses vestes colorées, la poche avant de son sac pleins de badges brillants. hisa dans le fond elle rêve de se faire prendre, d’exploser comme lia le fait et de dire c’est quatre vérité.
mais hisa elle temporise en permanence car elle sait qu’elle n’a pas besoin de serrer les poings ou montrer les crocs, car lia prend sa main et le fait de bon cœur en lui murmurant au passage que tout ira bien, qu’elle n’a qu’à continuer de briller pour elles deux. alors hisa s’exécute parce qu’elle a bien trop peur de brûler lia en l’aspergeant de cette vérité trop acide.
(sous les traits de fernanda ly, yuna itzy...)

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quelques mots:

 [ un petit mot ] wow tu as lu jusque ici et tu es même encore disposé.e à m'écouter te donner des ordres dans cette dernière partie ? quelle motivation c'est aussi relou pour toi que pour moi alors je vais essayer d'être concise  
j'ai attribué un sexe à chaque personnage selon la manière dont je les perçois et l'idée que je me faisais de la disposition des chambres mais si vraiment ça te pose un problème, on peut toujours s'arranger. aussi, je suis partie du principe que tous personnages étaient cis & avaient une identité de genre soit m soit f mais ton personnage peut être trans ou nb of course! vient juste m'en parler pour que l'on revoit l'histoire et les détails relatifs à l'ensemble de la famille ensemble
pour les noms, je les aimes bien mais si tu penses à autre chose, on peut en discuter. j'aime assez l'idée que hitomu américanise son nom, ça montre sa volonté de satisfaire tout le monde en permanence, pour hisa, qui signifie "résistance/perpétuité/infini" je trouvais assez beau que sa mère l'est nommée comme ça avant de mourir, ça contribue au lien qui persiste entre elles. pour ophelia, j'ai pas spécialement d'argument mdr je trouve que ce prénom va bien au deux fc que j'ai choisi puis lia ça sonne bien avec hisa huhu
en ce qui concerne les avatars, j'aime assez ceux que j'ai choisi (le premier nom est toujours celui que je préfère) mais s'ils ne conviennent pas on peut en parler ensemble ! bien sûr, pas la peine de me proposer de fc d'une ethnie différente, ça ne ferait pas vraiment sens.
pour les liens entre les pl, j'ai pas mal détaillé celui entre les deux filles (il est vraiment fort et leur est primordial à toutes les deux) mais pas vraiment les liens hitomu/hisa & hitomu/ophelia, tant que c'est positif, je vous laisse le choix! vous pouvez décider de jouer les deux h très proches ou de les faire totalement "blend" au sein de la fratrie puisqu'au fond, ils n'ont pas eu le temps de tisser les liens spéciaux avant d'arriver chez les dunbar.
enfin, dans un soucis de cohérence générale, je précise qu'il est important de noter qu'aucun des dunbar n'est un "criminel", pas de gangs, d'histoire de violence extrême et injustifiée. penses à me demander avant de prendre une décision qui pourrait modifier la dynamique familiale.
voilà, je ne pense rien avoir oublié ! encore merci de m'avoir lu jusqu'ici et n'hésite pas à me contacter si tu as besoin de plus d'info ou envie de discuter quelque chose