sorry i roasted you, i was trying to flirt (cruz)

[ alvarez, "puppy" cruz ]

"hold the fuck up", i say. i am the fuck up. please hold me.

[ identité ] cruz santiago alvarez.  [ surnom·s ] "puppy", parce que ses yeux et son air toujours inquiet. [ âge ] 17.  [ vit à el reno depuis ] toujours, absolument toujours : et c'est peut-être ça le problème. [ grade ] écrire ici.  [ type d'élève ] celui dont le rire communicatif lui vaut l'expulsion, celui qui est parvenu à dérober la voiture du principal pendant la pause déjeuner.[ rapport avec les parents ] les quoi ? [ type de logement ] un petit trailer comme on les aime avec les rideaux jaunis à fleurs et le barbecue de fortune et le canapé déglingué pour trainer. [ vit avec ] sa grand-mère acariatre qui a une meilleure descente qu'un restau routier.   [ délits ] la kleptomanie paye mal. [ tue le temps en ] volant des portes clés dans des stations essences.   [ quel genre d'ami·e c'est ] le genre qui braquerait une banque pour payer ta chimio.   [ a déjà trahi ou déçu ] trahi jamais, déçu beaucoup. [ sa vision de l'avenir ] les bahamas baby, les bahamas. [ groupe ] el reno.

sharp knives to cut your spite

"Vous êtes au courant que la seule raison pour laquelle vous n'avez pas encore été viré de ce lycée, c'est parce que votre grand-père m'a sauvé de la noyade quand j'étais petit Alvarez ?" Hochement de tête solennel. Il a un tas de blagues bresom sur les noyés qu'il a envie de faire mais il parvient à garder le silence. Difficilement. Mais il parvient. "Oui Monsieur le principal." Soupir de l'intéressé. "Vous comprenez que si vous faites encore un écart de plus c'est la porte ? Laissez-moi vous faire un petit recapitulatif de tous vos exploits depuis le début de l'année. Vous avez réussi à convaincre tous les élèves de ramener deux pastèques chacun pour recouvrir le sol des couloirs, vous avez recouvert tous les livres de la bibliothèque sur le colonialisme avec du cellophane, vous avez remplis la fontaine du lycée de canard en plastique. Vous comprenez, Alvarez, que notre tolérance pour les canulars de fin d'année ne s'applique pas à toute l'année n'est-ce pas ?" Nouvel hochement de tête. Cruz se félicite pour son sérieux, il sent un fou rire lui caresser la gorge, grogner dans ses entrailles. Le principal vient de lui rappeler à quel point il était un génie à l'humour incompris et il peut même pas rigoler. Quelle putain de torture. Abuelita l'avait pourtant prévenu, qu'un jour les gens en auraient marre de ses blagues à la con. Qu'il était temps de se concentrer sur les bourses. Qu'il était trop vieux pour ces conneries là. Qu'il allait finir comme sa ratée de mère, en taule et toxicomane. Abuelita se trompait là-dessus. C'était pas son truc à Cruz la drogue. La vendre ? Pas de soucis. La consommer ? Jamais. Cruz est con, tout le monde le sait. Mais pas comme ça.
"Je suis au courant pour votre problème d'hyperactivité, je sais que l'absence de vos parents doit vous peser." Non pas vraiment, qu'il pense mais il dit rien, il hoche la tête. "Je connais votre grand-mère et je sais qu'elle prend soin de vous comme elle peut mais n'y a t-il pas quelqu'un qui peut vous faire entendre raison ? Comme votre oncle par exemple." Ce qu'il sait pas c'est que son oncle qui est certes flic, se tape des autant de putes que de lignes de cokes quand il est off. "C'est important Alvarez d'avoir une figure paternelle. Peu importe ce qu'en pensent les féministes du 21ème siècle." Yikes. Une figure paternelle. Cruz en avait déjà eu une. Son grand-père, et il était décidé il y a quatre ans maintenant. Putain de cancer des poumons. Pas d'assurance pour garantir des soins. C'était trop tard de façon. Santiago Alvarez était mort dans son lit, dans son trailer, une clope se consumant au bout de ses doigts, quelques jours après le diagnostic. Les pompiers avaient été appelé à temps pour sauver le trailer mais pas Santiago. Avant même que le cancer n'est une chance de l'emporter, les flammes l'avaient fait mais dans les deux cas, la coupable était la même : la clope. Jamais Cruz toucherait à cette merde.
 Le principal se lève de son bureau, marche jusqu'à la fenêtre. Les mains croisées dans le dos. Cruz se demande combien de temps il va mettre pour se rendre compte que quelqu'un (lui) a badigeonné son fauteuil de plumes et de miel. Il espère qu'il sera loin, très loin quand il s'en rendra compte. C'était absolument nulle comme blague mais son meilleur pote lui avait lancé un cap ou pas cap. Cruz résiste jamais à un bon cap ou pas cap. "C'est votre dernière chance Alvarez, alors dégagez de mon bureau et allez me retirer les dix panneaux "à vendre" que vous avez foutu devant le lycée avant que je change d'avis sur votre cas. Un canular de plus et c'est l'allé simple pour le centre de réhabilitation. Au revoir Alvarez."

 [ pseudo / prénom ] dramawhaure/s.  [ type de personnage ] inventé.  [ pays ] douce france.  [ avatar à réserver ] noah centineo.  [ crédits ] pinterest & tumblr.  

Citation :

sa grand-mère acariatre qui a une meilleure descente qu'un restau routier.

Citation :

sa grand-mère acariatre qui a une meilleure descente qu'un restau routier.