Le Deal du moment :
Cartes Pokémon : la prochaine extension ...
Voir le deal

Partagez
 

 on that midnight wire (rhys)

Aller en bas 
Grace Mulder
Grace Mulder
/ pseudo / : sub rosa, élé.
/ faceclaim / : s. leithold, kidd ; clementine von radics.
on that midnight wire (rhys) CtIYfoOV_o
/ activités extrascolaires / : tutoring (ugh), boxing, mechanics, pain in the ass in chief.
/ grade / : junior.
/ age / : oh-not-so sweet seventeen.
/ has been in trouble / : hardly.
/ alerts / : 188
/ dollars / : 201
/ apparition / : 05/02/2021

on that midnight wire (rhys) Empty
MessageSujet: on that midnight wire (rhys)   on that midnight wire (rhys) EmptyLun 15 Fév - 19:19

Soldier keep on marchin' on
Head down 'til the work is done
Waiting on that morning sun
Soldier keep on marchin' on

Le faisceau lumineux du téléphone portable en mode lampe de poche rencontre le chemin de terre. Balaie les herbes hautes et les champs de maïs. Se perd un instant dans l'épais et sinistre tapis des nuages. Silencieusement, Mulder jure. Que la lune soit pleine ou non, ça ne change rien à la visibilité des pauvres mortels ici bas, aussi l'avancée est prudente. Résolument inébranlables dans la détermination de la propriétaire échaudée, les Dr. Martens s'enfoncent dans la terre, Mulder dans le sentier. La télécommande de la voiture ""empruntée"" au garage d’oncle Cooper crépite dans sa main droite ; d’une pression du pouce et d’un regard derrière son épaule, elle évalue la distance dans le clignotement succinct des phares orange. Quelques centaines de mètres seulement. En conséquence, l’autre main assure sa prise autour du téléphone portable et le pas est précipité par la certitude que, puisqu’elle tient absolument à ce que sa tête repose sur ses épaules, c’est la seule option viable. Pour son sauvetage, il y aurait bien eu Parker et son habile coup de pédale mais cela reviendrait à abandonner la preuve du crime au bord de la route ; autant gagner du temps et passer immédiatement aux aveux en ameutant père et oncle d'un appel nocturne et désespéré parce qu'elle est coincée au beau milieu de nulle-part — elle sait parfaitement o ù elle se trouve — après avoir volé une voiture à la jauge de carburant hasardeuse. Et ça, over her dead body. Outre l'échec cuisant d'avoir misé sur la mauvaise monture, elle aurait sans nul doute à répondre de nombreux autres chefs d'accusation et sa vie sociale, déjà bien mise à mal par la force d'habiter Middle of Nowhere, OK, USA, s'en verrait réduite à néant. Alors, entre la peste et le choléra, entre le grudge facile et la culpabilité grinçante, Mulder a choisi, tranché dans le vif en faveur du domaine dans lequel elle excelle. Ce sera la ferme des Caldwell plutôt que celle des Roth, là où, quelques longs mois plus tôt, c’est l’inverse qui aurait tenu lieu de loi fondamentale. Mais même sous la pire des tortures, impossible désormais d'avouer au second qu'elle tue ses insomnies en conduisant sur la route qui mène jusqu'à chez lui. Plutôt crever que d'admettre son soft spot à la face du monde ; et tant pis pour la perspicacité du premier. Dans la très faible éventualité de son existence, Mulder prend ce risque cent fois plutôt que l'autre en progressant sur le terrain irrégulier, les bottines désormais enfoncées dans une espèce de boue karmique. Dans la nuit, c’est d’abord la grange, pour la connaître suffisamment bien des souvenirs que les fêtes de Rhys ont d’indélébile dans sa mémoire, qui se découpe dans le paysage. Vient ensuite la maison familiale et la fenêtre qui, elle le sait sans mettre le doigt sur comment ni pourquoi, porte la cible symbolique de la bouée de sauvetage. Si les pas s'immobilisent d'être en terrain plus ou moins conquis, les pouces pianotent furieusement : successivement "Panne sèche" et "Viens à ta fenêtre stp", destinataire RhysWho ?? bientôt fatalement, et contre toute bonne volonté, renommé Le Sauveur. Et parce que patience est mère de sûreté et que Mulder n'est définitivement pas née sous leurs auspices, le regard cherche et furète tandis que le faisceau lumineux se promène de gauche à droite. A des milliers de kilomètres de l'ambiance électrique et des hauts-parleurs qui crachent une musique aléatoirement contestée ou contestable, le silence est pourtant assourdissant. N'y tenant plus, les clés sont jetées dans la poche du blouson ; dans la paume, remplacées par un caillou lisse et bien rond. Elle a froid, elle est seule, et l'endroit craint : trois excellentes excuses au geste désespéré. Dans un ploc qui rappelle ironiquement l'absurde de la scène, caillou rencontre vitre. Rebelote pour la forme, seulement plus fort pour assurer le coup. Et c'est pile au moment où elle s'apprête à tester la véracité du third time's a charm que la silhouette de Rhys Who ?? slash Le Sauveur se découpe dans l'ombre, et elle l'accueille en levant les bras au ciel sans relever la clairvoyance du nouveau surnom. "Ton p o r t a b l e," exagérément articulé à cause de la distance ou de la condensation qui dessine des arabesques dans la nuit froide. C'est for good mesure, uniquement, que l'annulaire et le pouce miment ; l'un contre l'oreille, l'autre les lèvres. Espère que, dans la foulée, la disparition de la silhouette à la fenêtre signifie l'apparition du vu sur l'écran signifie qu’il aura compris les tenants et les aboutissants de sa présence sous sa fenêtre signifie qu'elle ne sera bientôt plus seule à se les geler dehors. Mais comme le temps s'étire dans sa tendance à être le vil défenseur du karma, Mulder hésite en considérant la situation à l'inverse. Pour sûr que si Rhys était venu s'inventer Roméo des temps modernes ou Petit Poucet adolescent sous sa fenêtre au beau milieu de la nuit, elle se serait rendormie sans scrupule. Alors quand la lumière au bout du tunnel, autrement dit le porche, s'allume, elle s'élance avec la ferveur de l'accusée. "Je suis tombée en panne," en lieu et place de j'ai pas fait le plein. Ajoute un "Faut que je siphonne un réservoir" s'approchant naturellement d'une vérité générale en lieu et place de votre réservoir et votre essence. Le faisceau lumineux éclaire rapidement le terrain environnant, s'immobilise sur le mur de la grange. "Vous avez pas un tuyau ?" Dans leur langage à eux, de party pal à angry one, ça se traduira bien en demande presque polie.

@Rhys Caldwell
Revenir en haut Aller en bas
Rhys Caldwell
Rhys Caldwell
/ pseudo / : pompon (juliette)
/ faceclaim / : serrano. (drake.)
on that midnight wire (rhys) 783787b756cb2c3fe24a56c60bd87629
/ activités extrascolaires / : basketball (captain)
/ grade / : senior year
/ age / : seventeen.
/ has been in trouble / : with the bff, howard regular.
/ alerts / : 276
/ dollars / : 682
/ apparition / : 29/05/2020

on that midnight wire (rhys) Empty
MessageSujet: Re: on that midnight wire (rhys)   on that midnight wire (rhys) EmptyMer 24 Mar - 17:50

Rhys a passé le stade où il faisait semblant de réviser. Le bouquin est fermé, l'écran n'est même plus scindé en deux, la page internet recouvre entièrement ses notes. Besoin de convaincre personne de son non investissement, zéro effort de fait dans cette direction. Pas comme si quelqu'un s'inquiétait de son avenir, encore moins dans cette maison. Il n'a pas eu le droit à un mot quand il est rentré tard de l'entrainement. Simplement ce silence pesant avec lequel il s'est habitué à vivre. Il a cru apercevoir un regard de sa mère, assise dans son fauteuil dans le salon, le journal de la veille dans les mains. Rhys a appris à ne pas y lire grand chose. Quand avant, il y voyait attention et inquiétude, aujourd'hui il sait qu'il s'agit simplement d'un réflexe pour vérifier l'identité de la personne qui pénètre chez elle à une heure, qu'elle estime, tardive. Il a volontairement fait abstraction de la pointe de déception dans son souffle quand elle a fait face à une figure familière, son propre fils et non pas un illustre inconnu qui s'est invité à l'intérieur après avoir vu de la lumière au milieu du champ. La probabilité est proche du néant. La lumière qui attire, est davantage celle du centre ville et des quelques bars d'ouverts. Pas celle perdue dans la campagne morne. Alors il a fait ce qu'il fait tous les soirs : monter les marches de l'escalier quatre à quatre sans un son et s'enfermer dans sa chambre. Le genou s'agite face à l'écran, comme s'il était sur le banc prêt à enlever son hoodie et entrer sur le terrain -un brin pathétique. Les mimiques dans les gestes se font par automatisme, elles suivent les actions, font miroir. Eux sur le parquet professionnel, acclamés, lui en jogging dans sa chambre. Peu importe que ce soit une rediffusion d'un live qu'il a déjà vu, l'implication reste la même. L'impératif que représente son test demain est oublié. Il attrape une feuille, l'écrase en forme de boule, se laisse tomber en arrière sur sa chaise pour pouvoir effectuer un lancer en cloche jusqu'à la poubelle. Un point. Sans aucun effort. Prêt à aller récupérer sa distraction du moment qui pourra l'occuper pendant près d'une heure, il est arrêté par un bruit contre sa fenêtre. Le regard se pose sur la vitre, il ne bouge plus, attend quelques secondes pour savoir si c'est simplement un bruit sourd ou le vent qui se lève un peu trop fort. Rien d'inhabituel. Il balaie l'idée, attrape la boulette de papier et se repositionne un mètre plus loin. Les yeux sur le panier de fortune, le poignet est cassé mais l'impulsion est mal gérée. Pas de points, le lancer est raté, distraction extérieure. L'attention est attirée par la fenêtre. Deuxième coup, plus fort, définitivement volontaire et humain. Rhys se lève, s'avance vers la fenêtre. Aucune foutue idée de qui peut bien s'amuser à se la jouer don juan à cette heure-là, chez lui. Tous ceux qui le côtoient savent que la maison est off-limits, encore plus quand il n'y a pas de soirée. Alors pourquoi sa fenêtre plutôt que la porte ? Elle est là la vraie question. Et c'est le faisceau lumineux qu'il voit en premier. Incapable de mettre un visage sur la silhouette qui se trouve en bas. Les sourcils se froncent, la main se pose sur son front pour réussir à reconnaitre Grace. Wtf. Qu'est-ce qu'elle fout là ? Pas de fête de prévue ce soir dans sa grange, pas d'invitation orale reportée dans les couloirs, aucune raison qu'elle se trouve à sa fenêtre, encore moins en pleine nuit. Il la laisse parler dans le vide sans faire le moindre effort. La fenêtre n'est pas ouverte, le regard reste sur elle sans chercher à comprendre ce qu'elle lui dit. Trop noir, trop loin, trop froid. Il lui offre simplement un geste du menton vers l'autre côté, derrière les champs de blé Caldwell pour lui montrer les terres Roth. Parce-qu'il n'arrive pas à comprendre pourquoi elle débarque ici quand elle pourrait être là-bas ? Aucune réaction en bas, il n'est même pas sûr qu'elle ait vu son geste, trop occupée dans sa partie de mime. Il disparait, pose son doigt sur l'écran de son téléphone, posé sur le bureau, qui reste éteint. Plus de batterie. Probablement responsable d'avoir loupé quelques notifications, plus ou moins urgentes. Les marches sont descendues sans précipitation, il se veut discret. Il fait complètement noir dans la maison. Ses parents doivent être couchés depuis plusieurs heures. Il se passera bien de devoir les confronter sur cette situation, qui le dépasse complètement.  Il attrape une pomme au passage et vient croquer dedans avant de se poser dans l'encadrement de la porte. Le sourire s'étire d'amusement quand il aperçoit un voile de soulagement sur son visage. Elle s'avance, ne lui laisse pas le temps de parler, se perd dans des explications. "Tombée en panne ? Ici ? Tu vis dangereusement, Grace." Rhys continue de manger son fruit en silence et se décide à classer Grace dans les inconscientes, de celles qui osent jouer avec leur réserve d'essence dans une ville comme El Reno. Les pompes brillent par leur présence, simplement car elles se comptent sur les doigts de la main. "Qu'est ce que tu foutais dans les champs ?" Ça pique la curiosité de la savoir ici. Le sourire est intact, les yeux la fixent avec taquinerie. Parce-que le vide n'attire pas. Rien à y faire quand il n'y a pas de soirée. Son faisceau se perd sur les alentours et s'arrête sur la grange. Il se demande pendant quelques secondes si c'est un sous-entendu pour qu'il fasse quelque chose. Elle ne s'attend pas réellement à ce qu'il s'occupe de relancer sa voiture, pas vrai ? Parce-que c'est peine perdue, autant qu'elle s'allonge sur le canapé pour passer la nuit là, ça évitera qu'ils perdent du temps inutilement. "Tu comptes vraiment le faire toute seule ? Récupérer de l'essence dans ma caisse pour remplir la tienne ?" Ça lui semble absurde et un brin tiré par les cheveux. Mais il connait pas grand chose de cette nana, seulement sa descente. Alors il hausse les épaules, jette le trognon de sa pomme, part enfiler des baskets et attrape ses clés. Il joue avec son trousseau devant elle. L'arrogance se dessine sur son visage. Le rôle de sauveur nocturne qu'elle lui offre lui plait bien. Clé enfoncée dans le verrou, il vient tirer sur la porte pour la faire glisser. La main encore posée dessus, sans avoir bougé, il regarde Grace. "Tu t'es volontairement trompée de ferme ou alors il a juste pas été réceptif au doux son de tes cailloux ?" Rhys, il suit pas les bruits de couloir, s'en contre-fout même. Mais il sait qu'Elias et Grace trainent -trainaient ?- ensemble. Alors pourquoi elle est venue ici plutôt qu'être partie là-bas ? Mystère. Et ça titille clairement l'égo d'être un choix par défaut simplement parce-qu'Elias n'a pas répondu présent. (@grace mulder)
Revenir en haut Aller en bas
 
on that midnight wire (rhys)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» cecil - rhys
» midnight story (luisa)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
young and bored :: el reno, oklahoma :: / elm street-
Sauter vers: