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 our bones always knew we were meant to be

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Ken Whitlamb
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MessageSujet: our bones always knew we were meant to be   our bones always knew we were meant to be EmptyLun 15 Fév - 0:20

La mèche de cheveux est twirled pour la vingtième fois autour de l'index d'une façon parfaitement mécanique alors que le regard se borne à fixer le paysage. Les lèvres se sont scellées dès l'instant où elle a vu le message de Parker apparaître sur l'écran du téléphone de Mulder sur lequel elle cherchait lascivement une musique pour ne plus lâcher des mots que sous la torture. Elle était pourtant détendue avant. Prête à japper d'une étonnante bonne humeur, parfaitement on those good old tracks de l'amitié qui marche en duo avec une concordance exclusive des tempéraments et des humeurs ; Ken en avait presque oublié qu'il y avait un avant et un après. Réconciliée momentanément comme s'il n'y avait jamais eu le moindre beef, comme si elle n'était pas capable de montrer cruellement les dents à Mulder de façon récurrente, comme si elle n'avait jamais le moindre comportement mesquin. Peut-être qu'elle le doit à Rhys. Peut-être que d'avoir pleuré comme une enfant contre l'épaule plus solide de Mulder avait suffi à effacer temporairement toutes les rancunes, à la rendre plus souple, à offrir à nouveau cette amitié excessive et collante. A la vie à la mort, de s'être sentie protégée par plus féroce qu'elle. Ca aurait pu durer, s'étirer, et peut-être même résister à quelques échanges dans la conversation de groupe avant qu'elle ne se sente à nouveau lésée et isolée, oubliée par les deux. Mais il a fallu que Parker s'immisce, juste entre la tête de l'une et l'épaule de l'autre, appelle à l'aide la dernière. Juste la dernière — jump over la première qui de toute façon ne lui aurait été d'aucune utilité. Ca devrait lui paraître logique. Cohérent. Parce qu'elle sert à rien, elle, Ken. Juste bonne à faire la plante verte entre deux filles qui elles n'ont besoin de personne sauf de l'une de l'autre. A elles deux elles pourraient tenir le monde. Et Ken tient juste son rôle, intermittente du spectacle en grève à cet instant précis. Ca lui a coupé l'envie d'aimer un peu trop Mulder. Ca lui a passé l'envie de rire. Elle a fixé le message, a grogné, tendu le téléphone à sa propriétaire pour enfiler sa veste sans faire de commentaire. Plus d'envie de parler, boudeuse. Et depuis, rideau, plus rien. Même pas inspirée pour s'improviser dj du car ride, elle végète sur le siège passager, regarde le paysage défiler comme si ce foutu trou était subitement passionnant : tout plutôt que poser à nouveau le regard sur celle qu'elle considère avoir de nouveau perdu. Ca finit toujours comme ça de toute façon, et elle le sait. Et Mulder aussi, sans doute. Kendall grande reine du mutisme, de la fuite, de l'absence de courage dans l'affrontement, mais jamais la dernière quand il s'agit de pincer cette fille qui s'approche le plus de la place qu'elle voudrait bien avoir. Grace Mulder, la preferred one. Et même si ça lui arracherait la langue de le reconnaître, elle aussi, elle préférerait être plus comme cette fille que comme elle-même, à commencer par le fait qu'elle, elle aura jamais la place derrière le volant dans leur dynamique à trois. La place de celle qu'on appelle. La place de celle qui apporte une solution à un problème. Et quand Madame Solution engage la voiture sur le chemin de la ferme Roth,  les cordes vocales retrouvent succinctement leur fonction pour laisser échapper un bref ricanement. "Génial." Elle pourrait applaudir le karma de Parker pour les réunir toutes les trois ici, parce que ça apporte au moins le plaisir malsain que de savoir qu'elle ne sera plus la seule mal à l'aise de la bande. A la silhouette découpée de Parker l'amertume est délayée au bonheur coupable de la voir et en sentir le coeur frapper une fois plus fort avant de détourner le nez et attendre que l'autre se gare puis coupe le contact. A la sortie de la voiture un demi sourire est offert à celle qui n'avait pas spécialement prévu de la voir -et tant pis s'il n'est jamais retourné-, un regard à la ferme et rien à Mulder. Du moins pas immédiatement alors qu'elle s'appuie contre le capot tiède. "Le service d'assistance est incroyable non ?" Un parti plus que l'autre, mais pour jouer les vendeuse de téléachat, elle a jamais été vraiment mauvaise Ken, et après tout s'inventer commerciale c'est tout ce qui lui reste quand elle serait capable de se coincer le doigt entre la chaîne et le dérailleur du vélo si elle s'improvisait mécanicienne de fortune. "Ca va aller Mulder ou tu veux qu'on te laisse dix minutes pour pleurer sous la fenêtre de ton fallen lover ?" C'est tentant, de la torturer sans trop se fouler, juste en agitant le spectre d'une amitié qu'elle défend bec et ongles. "Peut-être qu'il t'en veut presque plus. Ca se tente, avec une bonne dose de désespoir."
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Parker Calverley
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MessageSujet: Re: our bones always knew we were meant to be   our bones always knew we were meant to be EmptyMer 17 Fév - 19:10

True to form, Parker envoie le pied dans la clôture. Celle-ci ondule à peine. Aucun élancement cathartique dans le pied. L'expérience est very underwhelming et, au dessus d'une épaule bougonnement rigide, Parker vérifie que personne —humain ou bovin— n'y ait assisté. Le but de la décharge musculaire n'est que ça, une décharge, donc peu importe que l'agacement s'adresse à la mauvaise cible ; son vélo, malgré l'état merdique de la monture, reste trop précieux pour qu'elle aie l'envie de le lui faire payer ses caprices et trop vulnérable pour qu'elle s'y risque de toute façon. Le dégoût profond pour la dépendance, poisseuse contre ses fringues froissés, veut la faire avancer sur la route cahoteuse jusqu'aussi loin que possible, d'aller à la rencontre de Mul qui a indiqué d'un texto expéditif être en chemin. Limiter, avec les moyens du bord, la casse côté culpabilité, celle de lui réclamer de venir la chercher, et celle de lui réclamer de venir la chercher ici. Parker pense comprendre l'amertume que ça doit représenter, pour Grace, d'approcher this phantom limb of a place, et si elle prétend que c'est le seul scrupule à l’œuvre, son paresseux neurone ne tardera pas à y croire dur comme fer. Elle aurait déjà évacué la scène de crime et rejoint le croisement si pousser Rocket dans l'état ne risquait pas d'achever la jante, et il suffit de ça pour qu'elle se convainque que c'est pas si important, c'est juste une ferme, pas un symbole, et c'est pas comme s'il y avait moyen que marcher sur des œufs ne répare un pont cramé au diesel —ou que mixer les métaphores ne lui allège la poitrine. Les phares apparaissent, timides, tournent, puis la prennent en étau. L'éblouissent pendant un instant : Parker voit Mul une seconde avant de voir Ken, ne les différencie que dans celle qui suit. Une invitée surprise. ...yay. Parker enfonce les mains dans les poches de sa veste. Les ressort pour soulever sa casquette, remettre ses cheveux en place, et la revisser en place sur son front. En théorie, la présence de la troisième rend tout plus délicat, tout plus lourd. Park réussit à se convaincre que nah, it'll be fine juste à temps pour que Barbie piétine cet espoir en sautant hors de la voiture avec son sourire pseudo-angélique. Sous prétexte d'être au ranch, ça se la joue western, descend de calèche all guns blazing. Parker reste impassible en avançant vers la voiture, les salue d'un "hey" atone, qui trahit la fatigue post-shift et rien d'autre. Elle se tourne pour faire face à Ken dans un geste ample et, dans la manœuvre, envoie son poignet dans ses côtes. "Deux blondes viennent me dépanner. Porn script much." But net et précis de shut her up, mais le geste se fantasme imperceptible pour quiconque en ignore les enjeux. En l’occurrence, Mulder. Un tiers de la scène tout comme un tiers de tout ce que Parker touche depuis qu'elle a foutu le pied dans ce trou, et une fraiche vague de culpabilité se fraie un chemin jusqu'aux poumons — étrangement pas à l'idée de la nature du secret, mais du fait de maintenir celle qu'elle aime tant à l'écart de quoi que ce soit. Mul devrait pouvoir être au courant de la trahison sans jamais en blâmer celle qui a trahi. Ça tire sous l'élastique du soutien-gorge et le réflexe kicks in, se jette sur le très pratique, le proche du sol, se planque là où la poussière couvrira le remord. "Désolée. Je voulais pas déranger, juste que si je roule sur les cailloux, je voile la jante." Le regard pendule va de l'une à l'autre, puis fout le camp au loin. "Je savais pas que vous étiez ensemble," en guise d'excuse pas demandée mais présentée quand même. Geste de menton vers son vélo, debout contre la clôture, "shall we?" Ça s'adresse à Mul et Mul seulement, par habitude ou évidence. La tâche s'annonce de niveau expert, et les a priori ont la vie dure. Grace et Parker ont déjà techniquement réussi à fourrer son vélo dans un coffre, contre toutes lois de la physique en vigueur, n'utilisant que rage primordiale et créativité, mais la voiture était un des "emprunts" de Mul et donc, fatalement, une alliée temporaire. Ce qui ne s'applique qu'à la voiture. Ce qui ne s'appliquera jamais qu'à la putain de voiture.
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Grace Mulder
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MessageSujet: Re: our bones always knew we were meant to be   our bones always knew we were meant to be EmptyJeu 25 Fév - 9:42

Virée du rôle de sa vie, La Meilleure Copine, à peine les portières claquées, Mulder sent le gouffre, qu'elle tâte du bout de la bottine simultanément à la pédale d'accélération. Esquive comment et pourquoi il s'est brusquement ouvert sous leurs pieds, d'avoir déjà trop fréquemment dégusté les courants d'air en réponse aux points d'interrogation. Accueille l'épaule glaciale d'une lèvre pincée et d'un coup d'oeil mordant vers le téléphone déposé sur la cuisse. Partout dans l'habitacle, le silence est de plomb ; surtout entre elles. Si flagrant qu'il se matérialise sur le tableau de bord et que Mulder est sure qu'elle pourrait le toucher si ses doigts quittaient le volant et se tendaient vers l'avant. A sa droite, à la place du mort, presque l i t t é r a l e m e n t, Ken tisse le malaise du nez ancré à la fenêtre. Dans le coin des yeux, en vision périphérique, elle a les airs raffinés de celle qui s’abîme dans le paysage, mais l'attitude polaire inversement proportionnelle. En contre-partie, en grande spécialiste des humeurs à variabilité aléatoire, parce qu'elle les fait subir autant qu'elle les réceptionne — néanmoins autrement plus à l'aise quand elle est lanceuse — Mulder se résigne. Contre le détachement, elle ne fait pas le poids ; le silent treatment traverse ses remparts comme un fantôme la matière physique. Ni les apparences rebelles, ni les bravades en boomerang du bout d'une langue venimeuse ne le dévient jamais de sa trajectoire. Straight for the heart, through the throat. Alors Mulder fait le choix de l'exception en s'inventant mère de sûreté. Se joint délibérément au vacarme silencieux qui, dans la distance avalée, quitte l'état de punition pour celui d'absolue nécessité. Devant, le chemin se tord. Le coeur aussi, sous l'amertume d'en connaître si étroitement les virages et la sensation cahoteuse sous les roues ; et quelque-part entre les côtes, quelque chose de l'ordre de la haute trahison personnelle éclot. Les phares éclairent d'abord un fourré — elle sait précisément où elle est — puis l'accidentée, et elle préfère dans cet ordre ; au moins le pragmatisme de la situation la sauve in extremis des affres de l'ironie étouffante d'être pile là, et y être naturellement bien, où elle n'a jamais été moins désirée. Les portières claquent right on cue en amorçant le nouveau changement de paradigme ; à peine les bottines ont-elles effleuré la terre que Ken change son fusil d'épaule. Troque ostracisme contre collision frontale. En oublie, dans sa trop grande assurance, que c'est précisément là que Mulder excelle ; dans l'ébullition et les étincelles du heurt. Et elle s'en réjouirait presque, si ce n'était pas né des confidences amicales que le bât blesse, si ce n'était pas précisément Ken qui la tenait si habilement à la gorge. "Peut-être que tu pourrais aller le voir pour moi ?" Et parce qu'elle n'est jamais plus menaçante que lorsqu'elle est menacée, animal sauvage pris au piège du prédateur, les lèvres se retroussent sur les crocs, s'enfoncent quelque part au hasard entre les insécurités de l'une et les peurs de l'autre. "Profites-en pour lui demander de te raccompagner parce qu'il se pourrait que je t'oublie sur le bas-côté en rentrant. Ou que le vélo de Park prenne toute la place." Meaning : ta place. Le bluff n'a même pas vocation à être percutant ou particulièrement bien joué, juste un grondement suffisant à faire comprendre que le lieu implique de rebattre les cartes ; ici, Mulder refuse de tendre la joue et grandit. Parce que son corps croît, chaque cellule se gaine d'avoir les côtes à découvert. Compte sur ce que l'opposition, prise dans l'adversité, fait de mieux, autrement dit ignorer, pour quitter rapidement la ligne de mire. De l'autre côté des phares, Cal marche sur des oeufs d'avoir sa petite idée de ce qui se trame sous les airs belliqueux. Mulder balaie l'air d'une main d'opposition en s'avançant. "Tu déranges jamais." Satisfaite de mettre la main sur une nouvelle pierre à ajouter à l'édifice du tu me cherches, tu me trouves, l'oeil se plisse imperceptiblement en direction de la blonde. Rebondit contre la carrosserie et remercie Parker pour son sens du pratique à l'épreuve des balles. "J'imagine que c'est hors de question qu'on détache la roue avant ?" lancé en espérant silencieusement que non. Le coffre de la voiture — trop petit — et Rocket — trop précieux — offrent une diversion bienvenue sous la forme d'une équation qu'elles résolvent toujours, problème de vélo autant que d'amitié, à force de tâtonnement expérimental et de la méthode trial and error.
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Ken Whitlamb
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MessageSujet: Re: our bones always knew we were meant to be   our bones always knew we were meant to be EmptySam 27 Fév - 15:00

Le sourire rendu est une façade, un ha-ha un peu pincé, parce qu'elle comprend qu'une ligne est mordue sans parvenir à déchiffrer ce qui lui vaut ce manque de confiance. Sa provocation prend toujours soin d'atteindre Mul sans souiller Park, l'équation est respectée avec un processus religieux, et si le moindre remous venait à se faire en un sens dangereux, elle est prête, Lamb, à se la jouer agneau sacrificiel, offrir sa gorge, et emmener dans la tombe le secret de la trahison. La côte vibre longtemps après la percussion, et impossible de déterminer si c'est du aux soubresauts du pouls d'un coeur qui souffre ou juste de la cavité creuse qui fait un écho à l'infini de réaliser qu'elle possède encore moins que ce qu'elle avait cru. Ca n'en rend que plus facile de soutenir le regard d'une Grace qui manie bien mieux les armes qu'elle. Le premier degré est prêt à répondre instinctivement avec le coeur, passant outre le cerveau qui s'offusque pour un oui ou pour un non, et est à deux doigts de dégainer une acceptation franche et honnête. Parce qu'elle pourrait aller le voir pour Mulder. Seul moyen viable d'envoyer Ken sur un front sans qu'elle pivote at the very last second pour retourner se terrer dans son manque de courage. Pour les autres : elle y va. Alors Elias, elle pourrait. Et s'il se refusait à l'écouter, elle serait l'actrice parfaite du rôle taillé sur-mesure pour elle qui insiste, supplie, attrape un bras, retient, s'impatiente en même temps qu'elle s'excuse, un brouillon typiquement illisible de la fille incapable de statuer sur une attitude, une émotion, et de se tenir aux deux sans changer sans cesse de direction. Et si la langue va pour faire cette concession, à poser sans prévenir les armes pour tendre une main, la véritable nature de l'amorce -qui n'a rien d'une demande sérieuse mais tout d'une attaque pernicieuse- se révèle et c'est le corps tout entier qui se fige. Voilà la main pas encore tendue déjà claquée avec refus et mépris, et quand bien même elle ne peut pas prétendre ne pas mériter pareille rétorque, elle le vit comme un uppercut. Parce qu'elle doute pas un instant que c'est le voeu le plus cher de Grace Mulder. Se débarrasser officiellement non pas d'un problème mais bien d'une vingtaine, en la laissant là. Plus de partage, de l'exclusivité, balayer les souvenirs, sortir les we were together, tout oublier jusqu'à leurs meilleurs jours. Suffira alors d'étendre ça de façon plus large, de jurer qu'il s'agit pas juste d'un abandon - à la mauvaise heure, au mauvais endroit, sans aucune autre compagnie qu'elle-même - mais d'un break-up définitif, Ken posée au bord de la High Road ParkMul. Et après le rappel à l'ordre déjà sonné entre les côtes par le premier élément du binôme, ça a le goût d'une réalité qu'elle refuse de voir de trop près : il n'y a pas grand-chose qui les empêche de la laisser à son sort, et que si elles ne le font pas, c'est pour quelque chose qui se situe entre la charité et la  pitié, ce qui somme toute n'est pas tout à fait la définition de l'amour. Et pas besoin d'être une grande mathématicienne pour comprendre que deux négatifs donne un positif : évidemment que Parker ne dérange pas, virgule, regard dans sa direction, virgule, silence de mort. Tout ce qui retient Ken d'en vouloir à Rocket et, ou, à Parker c'est la pointe de malaise qui découd aussi vite la rancoeur qu'un couteau ferait craquer une couture - précisément ce qu'elles étaient, et exactement ce qu'elle sont devenues. Si un quart d'instant, elle a dérangé - l'instant de l'apparition de sa texto, qui a rappelé à chacune ses préférence-, ce n'est plus le cas. "On tuait juste le temps." Et ne s'entretuaient pas, précisément parce qu'elles n'étaient que deux et que vraisemblablement dans le lot pas une seule ne maitrise le chiffre trois. Elle voudrait bien, elle, que Parker la dérange plus souvent, mais même le vélo lui-même sait que ce n'est pas près d'arriver, sauf si un jour elle se décide à porter du vernis et hésite sur la couleur. - et encore, Mulder sera sans doute le conseil le plus facile face à une Kendall susceptible d'être bien trop loin des sentiers battus de meh-land. Ca parait déjà relever d'une autre époque, l'instant où elles s'entendaient, et les bons souvenirs sont vanished into thin air bien plus rapide que la rancune qui crisse comme du gravier en bouche. Le vélo semble recueillir plus de suffrages qu'elle ne pourrait en espérer en obtenir même un jour de pleine lune où elle virerait taciturne et plus parkmul energy, et elle pourrait presque s'en accommoder si l'une ne prenait pas un malin plaisir à le souligner quand l'autre dévoue suffisamment son âme à la ferraille et son désintérêt à Ken pour que les choses ne soient on ne peut plus crystal clear. La menace devient palpable, à elle de décider si elle l'avale ou la régurgite mais dans tous les cas ça fera mal à la gorge qui est déjà serrée. "Elle a raison." Elle, parce qu'il est plus vraiment question de s'adresser à l'intéressée de façon trop directe, c'est un petit jeu qu'elles maitrisent toutes à un degré différent, mais elles ne parlent jamais mieux dans le dos de l'une d'entre elles que lorsqu'elles se font toutes face. "Le mieux c'est de pas s'embêter. Je vous laisse jouer aux amies parfaites." Parfaites à condition d'oublier qu'il y a un ou deux couteaux qui traînent, qui colmatent des blessures qu'elles ignorent mais qui un jour s'infecteront ou provoqueront une hémorragie interne. Le regard glisse de l'une à l'autre, quasiment persuadée qu'il existe une réciprocité, parce que si elles se ressemblent autant, elles sont bien capables de commettre des trahisons semblables en tous points, s'évite d'appuyer trop longtemps sur Parker, parce que ça fait juste mal, d'espérer lire quelque chose qui ne viendra pas dans ses yeux - d'elle, même de la pitié lui ferait plaisir, prête à se contenter de n'importe quoi pourvu qu'il y ait quelque chose qui rende l'échange équitable. Que les sentiments qui la ravagent à l'intérieur ne soient pas juste un monstre absurde qui existe par lui-même sans aucune raison apparente. Elle voudrait transpirer l'assurance et la provocation, mais elle suinte ce qu'elle considère être un désespoir pitoyable et une douleur un peu trop à découvert. Sa place n'est rien d'autre qu'un espace qu'elle occupe parce qu'il existe, mais qu'on préfère dédier, quand le choix se présente, à un vélo. C'est cuisant et suffisamment motivant pour coller le geste à la parole, faire bouger les pieds, détourner le dos, prendre le chemin de la ferme. "Je lui dirai bonjour de ta part Mul." A bien y réfléchir, quelque soit l'accueil qui pourrait réserver Elias il ne pourra jamais être aussi désagréable et humiliant qu'être l'entrave qui dérange et handicape.
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Parker Calverley
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MessageSujet: Re: our bones always knew we were meant to be   our bones always knew we were meant to be EmptyVen 5 Mar - 16:37

Parker s'humecte les lèvres et balance les bras, un poing frappant silencieusement la paume opposée lorsqu'ils se rejoignent devant elle. Ça établit sa présence tout en la détachant du déroulement des évènements : un élément d'arrière-plan, intégral mais out of focus. Le cousin direct du raclement de gorge, un brin plus subtil ; pas que la subtilité ait un jour été une prérogative, juste que sa voix étant toujours enrouée, y a rien à éclaircir. La distance prise avec empressement des tendances catty entre Ken et Grace tient pas de la supériorité morale, tout juste de l'infériorité intellectuelle. Out of her depth dans les sous-entendus assassins, Parker est l'excroissance physique de la tension sociale, admet aisément ne s'être jamais distinguée dans la relational agression malgré ce que l'âge, le sexe et le sérieux manque de sérotonine voudraient indiquer. Sa présence, solide et canine là où les filles serpentent, espère calmer le jeu. Veut rediriger la discorde qui ne la met mal à l'aise que parce qu'elle s'imagine ne pas être concernée. Il serait facile —putain, il serait tentant— de se ranger aveuglément derrière Mul. De réaffirmer sa position nette et précise dans la hiérarchie. Par extension, prétendre que la hiérarchie est aussi simple que ça, trois paires d'épaules dont deux qui se font face. Parker ne songe pas une seconde qu'en se concentrant sur la logistique, c'est pourtant exactement ce qu'elle fait. Appuyer le statu quo à l'endroit précis où il en étouffe l'une d'entre elles. C'est ce que Mulder souligne en étant aussi généreuse avec Parker qu'elle est cinglante avec Ken. Et Parker, seuil de perception fermement maintenu aussi bas que ça l'arrange, à peu près la hauteur d'une roue de vélo, refuse de voir dans le déballage des détails pratiques autre chose qu'une louable démonstration de maturité. Elle inspire, soupire, penche la tête ; se fait une raison en temps réel. "Ça se négocie. Si tu me laisses la remonter au garage. Faut graisser le filetage et les freins sont déjà au bout de leur vie." Lâché matter-of-fact alors qu'elle n'est surtout pas en position de négocier, mais n'importe quoi pour mettre la ferme dans le rétroviseur fissa. À sa gauche, y a une bombe à retardement qui bascule son poids d'une hanche sur l'autre dans un tic-tac vexé. Sauf qu'en balayant le conflit sur le bas-côté, Parker cimente surtout le us versus her, punit Barbie de ne pas être exactement à leur image. Et si c'est inconscient, c'est surtout pas injustifié, right? Ouais, elles "tuaient le temps," et les incisives de retenir une langue qui, soudainement pointue, esquisse "seules." Parker évite soigneusement de songer aux modalités du moment, manœuvre d'autant plus naturelle que l'attention au détail n'a jamais été son fort, encore moins son intérêt. S'il lui prenait l'envie subite de s'arrêter dessus, trop de risques que la configuration lui renfonce une côte ; peu importe ce qu'elles faisaient, elles le faisaient sans elle, pas invitée, le téléphone allumé mais atone, et ouais, certes, elle aurait été forcée de répondre par la négative dans tous les cas car taf oblige, mais ce shift ne correspond pas à ses heures habituelles, reporté exceptionnellement, et elle n'est pas du tout certaine d'en avoir informé Grace. Hors de propos, de toute façon. Parce que bien sûr, bien sûr qu'elles ont le droit de se voir sans Parker, c'est pas comme si elles le faisaient pas tout le temps quand la troisième est enfermée à Howard anyway. Peut-être que c'est une bénédiction quand le genou de Ken craque sous le poids des allusions —ou si les choses étaient plus simples, Parker aurait aucun mal à s'en convaincre. C'est pas le "parfaites" qui la dérange, c'est le "jouer." La mâchoire cliquète. Que Ken s'en aille. Fine. Qu'elle embarque son tic-tac et ses griefs avec elle et les laisse se concentrer sur la vraie —la seule— raison de leur présence ici. Les veaux en seraient que mieux gardés, si c'était pas pour ses mots d'adieu vénéneux. À peine le temps de faire volte-face, passant à côté de Parker, et le bras de celle-ci s'étend en flèche. Dans l'élan de l'effet de surprise, elle attrape Ken par l'ourlet de sa veste et la fait pivoter pour la ramener vers elle. De sa main libre, Parker agrippe sa manche. "Peur de te casser un ongle ?" En guise d'illustration, ses doigts s'enfoncent — à peine, pression légère, mi-distraitement, mi-absolumentfaitexprès— dans le poignet de Ken. La peau qu'elle rencontre est immaculée et délicate, comme pour lui donner raison. Le ton emprunté est désinvolte. Le regard ne l'est pas. Y a une supplication sous les sourcils. Une réclamation appuyée qui s'ourle du plus léger relent de what the fuck you playing at? À Mulder : "la banquette arrière s'abaisse ?" À Ken : "on a besoin de toi pour ça," légèrement contredit par le fait que la blonde porte toujours la poigne de Parker comme un bracelet. Et à la ronde, à personne, au crépuscule : "Il est pas là de toute façon." Haussement d'épaule vaguement bourru, et le courant de pensée lent comme du sirop enchaîne de lui-même sur le motif et la conséquence : "sinon je vous aurais pas faites venir pour rien." Et une longue seconde après, comme un ressac, les implications lui rattrapent les chevilles.
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Ken Whitlamb
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MessageSujet: Re: our bones always knew we were meant to be   our bones always knew we were meant to be EmptyDim 11 Avr - 8:49

Les considérations techniques l'emmurent vivante, à ceci près qu'aucune des deux ne semble considérer que la chose faite de chair et d'os à leur côté n'est pas encore morte, quand bien même elle ne leur sert à rien. L'exclusion a un goût indéfinissable, qu'elle imagine sans peine similaire à celui de l'arsenic. Elle est rien de plus qu'une banale figurante juste présente pour mettre en valeur les compétences de l'une et l'autre, faire-valoir au malaise grandissant mais qui remplit son rôle à merveille : le silence et la retenue ne se fissurent que parce qu'elle se raconte que c'est ce qui est attendu. Qu'elle les libère, deux poids-morts pour deux filles c'est beaucoup trop, et si les deux se démontent facilement, le vélo contrairement à Ken, est précieux quand il n'est pas dysfonctionnel. Elles pourront toujours la remercier en étant profondément indifférentes à sa mesquinerie.

La surprise au détour d'un volte-face qu'elle ne maitrise pas, Ken se retrouve prise en étau dans ses émotions avant de l'être par la poigne toute Calverley. Tout s'arrondit : la pupille contractée, la bouche, l'humeur. Elle nourrit le rêve fou que Parker la retienne, avant de sentir le courant d'air glacial du jugement et de se dire que si retenue il y a, c'est juste parce qu'elle est facile plus d'atteindre une proie immobile que fuyante. Surprise, espoir, déception, douleur. Recommencer. Et elle hait les méandres de son coeur qui refuse de raisonner intelligemment, qui se prend à s'émerveiller qu'elle l'ait pas lâché. Pas encore. Et s'il s'agit de réagir vivement il n'y a personne, mais l'esprit s'invente prompte quand il est question de prendre des décisions dans le sillage de Parker. Le bras est le plus souple possible -parce qu'elle pourrait oublier qu'elle la tient, non, si elle s'applique à ne pas bouger ?- elle scrute le visage qu'elle connait par coeur, essayant de trancher à quel point c'est grave, d'être une fois de plus réduite à une condition esthétique. Sur l'échelle d'indifférence à mortel ça se situe raisonnablement à laissera une cicatrice. Parce que c'est Parker, ça entaille avec précision, parce que s'il y a bien quelqu'un qui lui fait amèrement regretter d'être trop Barbie et pas assez Ken, c'est bien elle ; mais c'est aussi parce que c'est elle que ça a toutes les chances de cicatriser joliment. "Pour que je les casse faudrait déjà m'en laisser l'occasion." Laisser, et pas donner. Parce que c'est tout ce qui fait défaut pour qu'elle tolère la situation. Elle sait bien, qu'elle est jamais conviée à participer aux conversations pratiques. Que la voix de Parker s'adresse à l'oreille de Mulder, et inversement. Qu'elle ne parvient jamais à s'immiscer parfaitement, que son rôle relève tantôt du tampon, tantôt de l'éponge mais pas franchement du couteau-suisse. Avec n'importe qui d'autre elle aurait campé sur son sursaut de tempérament, arraché son poignet, persisté à vouloir  trouver refuge plus loin, mais parce que c'est celle qui faut qui interrompt le mouvement, le corps consent à réintégrer une délicate abnégation : dire non à Parker reviendrait à bousiller tout ce pour quoi elle espère quand personne ne la regarde, alors l'humeur se réarrange, le coin des lèvres remonte spontanément. "Je peux gérer la banquette", qu'elle assure comme si quelqu'un d'autre qu'elle avait besoin de s'en assurer, et ce même si elle se trouve ridicule à proclamer ça comme si c'était une tâche réelle et non pas un emploi fictif pour l'empotée qu'elle doit représenter ; mais aussi pour s'éviter d'être balayée par Mulder.  Elle tord minutieusement la nuque au for intérieur qui s'interroge sur où est ma place si un vélo l'occupe parce que définitivement, pour une seule main qui touche son bras et y a apposé une marque d'ongles qui doit être en train de se résorber à l'instant, elle peut accepter la perspective d'être par la suite abandonnée au bord de la route. La balance répond à une science toute personnelle qui veut que n'importe quel geste de Parker à son égard peut surpasser n'importe quelle douleur ; y compris la perspective humiliante des siamoises qui lui annoncent que aw it sucks, pas de place pour toi Barbie. Et si Elias n'est réellement pas là comme prétendu, elle fera avec. Ou plutôt, sans. Elle fera avec sa solitude, sans lui. Pour changer. De la main qui glisse pour lui rendre sa liberté, elle en rattrape le bout des doigts pour forcer l'attention de la concernée alors qu'elle souffle un "compte sur moi" qui ne connait pas l'hésitation de ses insécurités. C'est valable dans cinq sens différents, dans n'importe quelle temporalité, sur toutes les planètes du système solaire : aucune chance que l'épaule se fracture si Parker y repose quelque chose. Si sa loyauté envers celle-ci est claire comme un cristal, elle n'en a pas la fragilité ; le monde peut s'effondrer qu'elle s'érigera encore, en dépit de tout bon sens ou self-care. Pour une banquette ou garder farouchement ses secrets, elle sera .
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